Cet article compare les pistolets et les revolvers, deux types d’armes de poing aux caractéristiques distinctes. Le pistolet et le revolver sont tous deux des armes de poing, mais ils fonctionnent de manière très différente.
La première grande différence réside dans la façon dont on charge ces beautés. Pour un revolver, les munitions sont placées dans un barillet, cette pièce cylindrique qui tourne à chaque tir. Le pistolet, lui, utilise un chargeur amovible.
Quand il s’agit du nombre de balles, le pistolet l’emporte haut la main. Un revolver classique contient généralement 5 à 6 cartouches. Le SIG Sauer P226 peut en contenir jusqu’à 20 !
Dans un revolver, le barillet tourne à chaque tir pour aligner une nouvelle munition. Le pistolet, lui, a une culasse mobile qui éjecte la douille vide et charge une nouvelle cartouche.
Maintenant que nous avons vu les différences de base, parlons un peu des pour et des contre de chaque arme. Le revolver est souvent considéré comme plus fiable. Son mécanisme simple le rend moins sujet aux enrayages. Le pistolet, avec son mécanisme plus complexe, nécessite un peu plus d’attention.
Lire aussi: L'explication du style de Dikeç
En termes de précision, le revolver a souvent l’avantage, surtout en simple action. Quant à la puissance, les revolvers utilisent généralement des calibres plus costauds. Les pistolets ne sont pas en reste.
Au final, le choix entre un pistolet et un revolver dépend beaucoup de vos besoins et de vos préférences personnelles. Si vous cherchez une arme pour la défense personnelle, le pistolet offre l’avantage d’une plus grande capacité et d’un rechargement rapide.
N’oubliez pas que, quelle que soit votre préférence, la sécurité est primordiale. Suivez toujours les règles de manipulation des armes et entraînez-vous régulièrement.
L'IGPN, la "police des polices" a rendu son rapport annuel et en 2021, l'usage du pistolet à impulsion électrique a encore augmenté. Autorisé dans la police depuis 2007, cette arme dite “incapacitante” est de plus en plus fréquemment utilisée au sein de la police nationale. Dans son rapport annuel, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) indique qu’en 2021, 2 699 utilisations du taser ont été recensées dans la police. C’est deux fois plus qu’il y a 5 ans (1 403 tirs), et 5 fois plus qu’en 2014 (522). Cette augmentation s’explique en partie par la volonté de l’État d’en doter massivement les policiers. De 500 armes en 2014, la police nationale est passée à 3700 pistolets à impulsions électriques. Un nombre qui va croître encore avec le remplacement du parc d’armes par un nouveau modèle. Ainsi, “5 750 pistolets à impulsion électrique de type T7 ont été achetés par la police nationale et sont en cours de distribution dans les services”.
Les lésions répertoriées relatives à l’usage du PIE concernent quasi-exclusivement l’ancrage des points de métal du taser (les ardillons) dans le corps lorsque l’arme est utilisée à distance. À deux reprises, en 2021, le pistolet à impulsion électrique a été sorti dans une situation où la personne visée a été gravement blessée. Une incapacité totale de travail de 15 jours pour traumatisme crânien, plaies et contusions a été délivrée lors d’une intervention de police pendant laquelle le taser et le bâton de défense (matraque) ont été utilisés. Un autre individu a dû subir une intervention chirurgicale pour enlever l’un des “ardillons” du pistolet électrique qui lui était resté planté dans le corps.
Lire aussi: Pistolets : Galerie d'Images
L’Inspection générale de la police loue “un recours raisonné à la force et un encadrement strict des conditions d’utilisation” qui préconise de privilégier le mode dissuasif (pointer simplement avec le rayon laser de l’arme). Ce mode dissuasif ne représente cependant que 25% des utilisations recensées en 2021.
La police des polices recense 6% des cas où le pistolet à impulsion électrique n’a pas été efficace. Dans ces 197 situations, il s’agissait soit d’une couche de vêtement trop épaisse, d’une distance entre l’arme et la personne visée trop importante ou encore d’un individu “extrêmement agité”, qu’il s’agisse de personnes présentant des troubles psychiatriques ou étant sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants. C’est d’ailleurs précisément dans ces circonstances que le mode “dissuasif”, avec seulement un pointeur laser sans déclenchement de l’impulsion électrique, est le moins efficace, la personne étant moins réceptive aux tentatives de négociation.
Au-delà du Taser, l’IGPN a recensé en 2021 37 morts lors d’opérations de police, dont 10 tués par balles, et 79 blessés. Selon son décompte, les policiers ont utilisé leur arme à feu 290 fois en 2021, soit une “légère hausse” de 2% par rapport à l’année précédente. Les tirs contre les véhicules en mouvement augmentent également légèrement, avec 157 tirs, contre 153 en 2020 et 147 en 2019.
L’usage des lanceurs de balle de défense (LBD) et de grenades de désencerclement, qui font polémique en raison des blessures graves causées à des manifestants, est en baisse, après des niveaux record d’utilisation lors du mouvement des “gilets jaunes” notamment.
L’IGPN a par ailleurs été saisie de 1093 enquêtes judiciaires visant des policiers en 2021. Un chiffre “stable” sur trois ans, à l’exception de 2019, marquée par les enquêtes liées aux manifestations de “gilets jaunes”. Dans le détail, un peu moins de la moitié (47%) des enquêtes ouvertes portent sur des allégations de violences commises par les policiers. Les enquêtes pour soupçons d’injures à caractère raciste “augmentent légèrement”, ajoute le rapport. Il y en a eu 51 en 2021, contre 38 en 2020 et 31 en 2019.
Lire aussi: Un tireur décontracté aux JO
La pandémie n'a pas profité qu'aux sextoys et aux jeux vidéo. 39,7 millions d'armes à feu ont ainsi été écoulées en 2020, un record historique depuis le début des statistiques en 1998. Seulement, avoir un pistolet automatique dernier cri ne sert pas à grand-chose si l'on n'a pas les balles pour le faire fonctionner.
Pour certains calibres, le prix a quadruplé par rapport à leur niveau pré-pandémie. D'autres, dont le très populaire 9 mm, sont quasiment introuvables. La hausse des prix a été accentuée par «l'effet bullwhip»: les consommateurs ont anticipé une pénurie et empilé chez eux des stocks de munitions. Outre l'explosion de la demande, les fabricants de munitions sont aussi affectés par la hausse du prix du cuivre, un métal de base qui compose les balles.
L’évolution de la réglementation française et européenne en matière d’acquisition et détention d’armes traduit bien souvent la réaction des gouvernants face à une action criminelle particulièrement sanglante et troublant fortement l’ordre public. Ainsi, la nouvelle classification des armes à feu intervenue en France en 2012 a pour point de départ l’attaque perpétrée au fusil d’assaut à l’encontre de l’escorte policière d’un détenu à l’hôpital de la Courneuve en 2009. Les attentats terroristes de 2015 ont été, quant à eux, à l’origine d’une nouvelle directive européenne en 2017 destinée à réduire les failles juridiques existant dans le dispositif européen et exploitées par les réseaux criminels.
La notion d’arme est définie, depuis 2013, comme « tout objet ou dispositif conçu ou destiné par nature à tuer, blesser, frapper, neutraliser ou à provoquer une incapacité ». Bien évidemment, l’acquisition ou la détention d’une arme par un individu est subordonnée à des conditions préalables comme un motif légitime (activité de chasse ou de tir sportif, protection personnelle…), l’état de santé physique et psychique ou encore la préservation de la sécurité et de l’ordre publics.
La source majeure d’approvisionnement en armes illicites sur le territoire national est constituée par les vols d’armes, commis tant au préjudice de particuliers que d’armuriers. L’immense majorité de ces armes, en l’espèce 78 %, est soumise à une simple déclaration lors de l’entrée en possession. En effet, elles doivent simplement être remisées hors d’état de fonctionner immédiatement. Il n’existe aucune obligation de conservation en coffre-fort ou au moyen de dispositifs empêchant que l’arme puisse être déplacée.
En comparaison, les armes de catégorie B, dont le mode de conservation est plus sécurisé (obligation de stockage en coffre-fort ou en pièce forte adaptés aux matériels détenus), représentent une faible proportion (un peu plus de 10 %) parmi les armes dérobées. S’agissant des armes déclarées volées, classées comme interdites à l’acquisition et à la détention pour les particuliers, leur part est infime et représente 0,5 %.
Le monde des armes attire un certain nombre de passionnés, amateurs et collectionneurs parfois compulsifs. Les enquêtes diligentées par la police ou la gendarmerie nationales démontrent que ces collectionneurs peuvent être amenés à détenir de très grandes quantités d’armes (parfois plusieurs centaines) en toute illégalité. Les bourses aux armes, y compris au-delà de nos frontières, sont des lieux propices aux ventes illicites.
Si l’idée est dorénavant largement répandue que les délinquants utilisent le Darknet pour procéder à des acquisitions et des ventes illicites d’armes à feu sous couvert d’anonymat (utilisation de réseaux de type Tor), les trafiquants n’hésitent pas non plus à utiliser internet pour le faire avec des garanties d’anonymat similaires. En effet, la vente d’armes ou d’éléments d’armes entre particuliers sur internet n’est pas prohibée dès lors qu’elle satisfait aux obligations imposées par la réglementation (notamment, depuis 2017, l’intervention d’un intermédiaire professionnel agréé).
Identifier une transaction suspecte à partir de ces annonces s’avère particulièrement difficile pour les forces de l’ordre dans la mesure où les parties utilisent des pseudonymes, ce qui ne permet pas de connaître leur identité réelle.
En 1991, dans la perspective de la création du marché intérieur unique supprimant les contrôles aux frontières intracommunautaires, l’Union européenne adoptait une réglementation commune relative au contrôle de l’acquisition et de la détention d’armes. Or, des failles sécuritaires sont rapidement apparues dans ce dispositif et ont été largement exploitées par les criminels et les délinquants. Elles étaient en partie corrigées par une révision de la réglementation en 2008 avant d’être encore plus profondément révisées en 2017, consécutivement aux attentats perpétrés sur le sol français en 2015.
Dès 1973, la réglementation française classait en détention libre les armes « neutralisées », rendues définitivement inaptes au tir de toute munition. Pour sa part, le dispositif européen adoptait une définition qui stipulait simplement que les armes neutralisées étaient celles « rendues impropres à leur usage par l’application de procédés techniques garantis par un organisme officiel », sans définir davantage les opérations à exécuter. En l’absence d’une norme commune précise, chaque pays européen élaborait sa propre réglementation, plus ou moins efficace et plus ou moins contraignante, pouvant aller jusqu’à de simples guides de « bonnes pratiques ».
En 2010, pour mettre fin à ce phénomène, à la demande de la Commission européenne, la Commission internationale permanente (CIP) proposait des normes techniques de neutralisation des armes à feu portatives. Ces normes n’étaient en revanche transposées au sein d’un règlement européen qu’en 2015, garantissant enfin la neutralisation irréversible des armes à feu.
À partir de 2012, un nouveau mode d’approvisionnement illicite en armes à feu touchait l’espace européen. Ce phénomène concernait des armes en apparence non létales, très facilement convertibles, provenant principalement du matériel militaire issu de l’ex-armée tchécoslovaque. Empêchés de vendre librement ces armes acoustiques, les fabricants de ces pays contournaient une nouvelle fois la réglementation européenne en créant des armes modifiées de type Flobert.
Une arme se compose de pièces dont les plus importantes sont qualifiées d’éléments essentiels et qui doivent, à ce titre, être classées dans la même catégorie que l’arme dont elles font partie. Initialement, en ne détaillant pas les éléments d’arme à qualifier d’essentiels, le dispositif européen a nécessairement créé une faille propice au développement du trafic illicite de ces composants dans l’espace européen. Cette faille de sécurité a grandement été corrigée par la réforme de la législation européenne de 2017, laquelle a détaillé les « parties essentielles » de l’arme, ne laissant ainsi plus de place à l’interprétation des États membres.
Il existe deux catégories d’armes artisanales susceptibles de se trouver sur le marché illicite français. Tout d’abord, il s’agit de la confection de pièces d’armes ou d’armes complètes en 3D par addition de couches successives de matière contrôlée par un ordinateur. Des plans sont disponibles, notamment sur le Darknet. Des réflexions sont engagées pour instaurer des moyens permettant un certain traçage des objets réalisés.
Sur le marché européen, on trouve également des armes artisanales, plus ou moins copiées de modèles industriels et fabriquées avec des technologies similaires. Bien que ces diverses productions d’armes constituent une menace réelle, elles ne représentent toutefois qu’une infime partie de l’armement illicite au regard de la disponibilité beaucoup plus importante des armes industrielles qui, même anciennes, conservent leur pouvoir létal.
tags: #main #tenant #un #pistolet #statistiques