Le tir sportif, par définition, est un sport qui allie exercice physique et concentration. Dans toutes les disciplines du tir sportif, il s’agit de propulser à l’aide d’une arme, à air comprimé ou à feu, un projectile pour atteindre une cible située entre 10 mètres et 300 mètres.
Cela nécessite que le tireur dispose d’une excellente coordination psychomotrice, d’un sens de l’équilibre affirmé, tant physique qu’émotionnel, de la capacité à mobiliser certains groupes musculaires sans en activer d’autres et d'une bonne compréhension de l’effet du système respiratoire sur la performance. Votre choix pourra se porter sur des armes de poing ou d’épaule, selon votre propre sensibilité.
Avant tout cela, le tireur sportif doit être une personne parfaitement consciente que la sécurité est la règle fondamentale, qui s’impose à tous. Chaque tireur est responsable de la sécurité des autres pratiquants et réciproquement !
Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer.
Au niveau de la vision, un œil domine l’autre : c’est l’œil directeur. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin.
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A la question de savoir s’il faut accorder une priorité à cet œil directeur au détriment de la latéralisation du tireur, la réponse est non.
Pour s’en convaincre, il suffit de pointer le doigt sur la cible et de voir avec netteté, d’abord le doigt, puis la cible et ensuite essayer de voir net les deux à la fois. C’est impossible ! Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix. En effet, un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible.
Il serait à priori logique de viser le centre du visuel pour atteindre le 10 au pistolet ou d’utiliser un guidon qui cerne exactement l’image du visuel à la carabine. Mais dans ce cas, les instruments de visée de l’arme, qui sont noirs, se détacheraient mal sur le noir du visuel. Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton. La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.
C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur. La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette).
Il existe différents types de détente :
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C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher).
Une balle annoncée dans la certitude que tout était parfait se dit ” bien partie ” ce qui ne signifie pas que ce soit un dix si l’arme n’est pas encore réglée à la vue du tireur. On appelle ” point moyen “, le milieu d’un ensemble d’impacts.
Le principe est simple. Avec quatre ou cinq clics (selon les constructeurs) vous déplacez votre tir d’une zone. Elle consiste à décaler le guidon par rapport à la hausse.
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