Envie de pimenter votre style avec un nouveau piercing ? Super ! Mais avant de sauter le pas, parlons un peu de la méthode de perçage. Vous hésitez entre le pistolet et l'aiguille ? Cet article est là pour vous éclairer sur les risques et les avantages de chaque méthode. Nous allons décortiquer ensemble pourquoi choisir judicieusement la technique de perçage est crucial pour une expérience réussie.
Spoiler alert : le perçage au pistolet n’est pas recommandé. Prêt à en savoir plus sur les risques du perçage au pistolet et pourquoi privilégier l’aiguille ? Allons-y !
Se faire percer, c'est s'exposer à un risque infectieux, car cela crée une effraction cutanée, une porte ouverte aux micro-organismes. Le problème avec les pistolets de perçage, c'est qu'ils ne peuvent pas être complètement stérilisés et peuvent abriter des germes, y compris des champignons. Même les cartouches jetables stériles ne garantissent pas une hygiène parfaite. Le risque d'une réaction infectieuse est donc plus élevé avec cette méthode.
Il ne faut pas confondre stériliser et nettoyer. Les virus de l’hépatite et du VIH ne sont pas détruits par un simple nettoyage à l’alcool. Ils peuvent donc être transmis d’un client à l’autre par simple contact avec l’appareil souillé. Avec un pistolet le risque de transmission est donc existant, ce dernier étant porteur de virus, champignons ou bactéries.
Pour minimiser ces risques, optez pour un body piercer qui privilégie l'hygiène, qui utilise des aiguilles, des gants, du matériel et des bijoux stérilisés, et qui respecte scrupuleusement le protocole de perçage.
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Le perçage au pistolet est un processus assez brutal, pouvant briser les cartilages et causer des déformations permanentes. De plus, le bijou peut endommager des zones non ciblées, comme derrière les oreilles ou la cloison nasale. Par ailleurs, dans le cas d’un piercing réalisé au pistolet, les tissus et les chaires sont déchirés et la cicatrisation sera également plus longue voir impossible.
Et la précision ? Pas toujours au rendez-vous avec le pistolet, ce qui peut rendre votre piercing un peu… disons, unique en son genre. Pour garantir ta sécurité et répondre précisément à tes attentes, le piercing à l'aiguille est la méthode la plus recommandée. L’aiguille du perceur, même si elle peut paraitre plus impressionnante pour certains, traverse en douceur et permet de réaliser des trous bien placés et bien plus propres. Cela permettra au corps de cicatriser beaucoup plus facilement.
Les pistolets de perçage sont souvent associés à l'utilisation de bijoux de qualité inférieure, susceptibles de déclencher des réactions allergiques ou des irritations cutanées. Cette situation est aggravée par le fait que les matériaux utilisés dans ces bijoux ne répondent pas toujours aux normes de biocompatibilité. De plus, la finition moins soignée de ces bijoux peut créer des aspérités qui irritent la peau et augmentent ainsi le risque d'inflammation et de complications pendant le processus de guérison.
Il est donc crucial de choisir des bijoux de haute qualité et hypoallergéniques, spécialement conçus pour le perçage, afin de minimiser les risques pour la santé et assurer un processus de guérison optimal.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le perçage à l'aiguille est en réalité moins douloureux. Puisque la douleur est une préoccupation majeure pour ceux qui envisagent un piercing, il est primordial de privilégier la technique de l'aiguille. Lorsqu’un piercing est réalisé à l’aide d’un pistolet, le bijou se retrouve très serré et comprime la chair autour. C’est particulièrement inconfortable et surtout très douloureux.
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Se faire percer à l’aiguille ou au pistolet ? Vous êtes beaucoup à se demander quelle est la meilleure façon pour se faire percer. Quelle est la méthode la moins douloureuse, ou la plus saine ? Un pistolet ressemble à une arme de poing avec un bijou de pose au bout du canon. Le bijoutier place le lobe de votre oreille entre les deux zones du pistolet et appuie ensuite sur la gâchette. Le bijou, appelé à tort “prothèse”, sert ainsi d’outil: il est poussé en force par le pistolet, déchirant la chair et créant autant de lésions importantes dans les tissus. Il s’agit d’un procédé violent, qui n’est permis par le ministère de la santé que pour l’oreille et le nez, à l’exclusion de tout le reste.
L’aiguille est à usage unique, dans un emballage scellé et stérile. Il peut s’agir d’un cathéter tel qu’utilisé en hôpital, ou d’une « needle blade ». Chez MBA, pour votre confort optimal, nous n’utilisons que des needle blade. On vous pose un bijou stérile, en utilisant des gants également stériles. L’usage d’une aiguille n’engendre généralement aucune douleur. Le pierceur a recours à une aiguille très pointue garantissant un travail rapide et indolore.
Les piercings au pistolet sont généralement pratiqués par des personnes dont le métier n’est pas le piercing mais la vente de bijoux. Ils n’ont pas conscience des risques qu’ils font prendre à leurs clients. Les conseils de soins sont souvent erronés ou fantaisistes, quand ils ne sont pas tout simplement inexistants. Le piercing n’est pas accompagné d’un suivi de cicatrisation, ni de conseils.
Un pierceur professionnel doit suivre une formation obligatoire en hygiène et salubrité. De plus, il doit apprendre tous les piercings auprès de formateurs confirmés et reconnus avant de pouvoir exercer son métier. Ce dernier le forme à la maîtrise des conditions d’hygiène et de salubrité requises pour être en mesure de bien stériliser les outils qu’il va employer. Nos pierceurs veillent à toujours utiliser des bijoux adaptés à la zone percée et à votre morphologie. Les bijoux adaptés ne nuisent ni à votre confort, ni au processus de cicatrisation. Comme vos bijoux peuvent bouger librement, vous pourrez les nettoyer facilement et désinfecter convenablement la zone autour du piercing.
Après la cicatrisation (un mois minimum), vous pourrez par la suite changer avec le bijou de votre choix. Chez MBA - My Body Art, nous vendons uniquement des bijoux adaptés au piercing. Les pistolets utilisent des boucles d’oreille de longueur standard, souvent de mauvaise qualité. Inutile de vous signaler que nous n’avons pas tous des lobes d’oreilles d’épaisseur « standard ». En conséquence, les personnes ayant des lobes plus épais peuvent constater que leurs nouvelles boucles d’oreilles sont trop serrées lorsque les lobes gonflent après le perçage.
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Avant de procéder à l’acte de piercing, nous nous assurons que vous pouvez être percé, tant du point de vue physiologique que morphologique. Pour les mineurs, il faut une autorisation parentale signée, et la présence d’un parent ou d’un représentant légal pour les moins de seize ans. La présentation d’une pièce d’identité est obligatoire pour les parents comme pour les enfants avant de pouvoir procéder à l’acte.
Après le piercing, nous vous expliquons de vive voix et à l’aide d’une fiche explicative comment procéder aux soins, les produits qu’il faut vous procurer en shop ou en pharmacie et les bons gestes à avoir, ainsi que ceux à proscrire. Vous pourrez notamment nous joindre directement pour toute question ou inquiétude relative à la cicatrisation.
Le bijoutier (ou autre commerçant du même genre) ne possède ni les compétences, ni la matériel, ni le local, ni les bijoux pour effectuer un perçage corporel dans de bonnes conditions d’hygiène et de salubrité. La prestation d’un professionnel du piercing peut sembler plus élevée. Cependant, vous mettrez les meilleurs chances de votre côté pour que tout se passe au mieux. Le local et le matériel sont aux normes, les bijoux de haute qualité et le personnel formé… En gros, vous en aurez vraiment pour votre argent.
Le pavillon de l’oreille est peu vascularisé et par conséquent cicatrise difficilement après un piercing. Le risque infectieux est donc augmenté. Les complications se caractérisent par une infection du tissu couvrant le cartilage du pavillon de l'oreille (périchondrite), voire une infection du cartilage (chondrite) : le pavillon de l’oreille devient chaud, enflé et douloureux avec abcès et déformation séquellaire en « chou-fleur » du pavillon.
Le piercing du nez peut être inhalé ou dégluti par maladresse. Dans les cas de piercing des ailes du nez, les complications sont similaires à celles de l’oreille. Il s’agit essentiellement d’un risque d’infection.
Une gingivite plutôt en cas de piercing de lèvres. Le déchaussement gingival est fréquent et la taille ainsi que le poids du bijou jouent un rôle important. Le risque est accru si le bijou est grand et lourd. La tension induite par le piercing sur la gencive est à l’origine de récessions gingivales (les gencives se rétractent), mais aussi de pertes osseuses, pouvant nécessiter l’extraction des incisives chez de jeunes adultes. Une augmentation de la salivation en raison de la présence du corps étranger et mauvaise haleine.
Les médecins anesthésistes notent systématiquement la présence de piercings lors de la consultation préopératoire. Le piercing est à éviter au cours de la grossesse. En cas d’allaitement du nourrisson, le piercing en métal des mamelons est à retirer avant chaque allaitement et la zone percée est nettoyée. En effet, le nouveau-né peut se blesser avec le piercing pendant la tétée ou l’inhaler.
Nous allons aujourd’hui discuter piercings, je vais vous parler de mon expérience, de mes ressentis et de mes conseils. Je précise qu’il s’agit vraiment de mon avis et ressenti personnel. Pour ma part, j’ai 3 trous aux oreilles de chaque côté et 4 piercings. D’un côté, j’ai l’hélix et le daith et de l’autre, le tragus et le conch.
Concernant le prix, il varie d’un salon à un autre. A Lille, j’avais payé moins de 40€ contre 50€ à Nantes. Cela dépend de la notoriété du salon, de la ville, et du perceur également.
ATTENTION : je mets un gros warning sur les bijouteries. Certaines acceptent de faire des piercings à l’hélix par exemple. Or, elles percent avec un pistolet et cela risque de casser votre cartilage. Pour ma part, j’ai percé mes 3 premiers trous dans une bijouterie et heureusement tout s’est bien passé mais si je devais le refaire j’irais chez un perceur. D’une part, le pistolet est très violent pour l’oreille, on ne peut pas totalement le stériliser contrairement à une aiguille qui est à usage unique. De plus, ce n’est pas le métier de la bijoutière de percer les oreilles. J’ai le souvenir que pour mon deuxième trou à 16 ans, on m’avait percée, debout, en plein milieu de la bijouterie.
Et bien sûr, je ne le précise pas pour chaque piercing, mais les soins sont indispensables. Si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté pour que la cicatrisation se fasse au mieux, surtout soyez assidues et même si c’est compliqué, évitez de le toucher.
Voici un schéma récapitulant les piercings de l’oreille pour celles et ceux qui sont perdu(e)s !
1. Si je ne compte pas, mes trous dans les oreilles, l’hélix est mon tout premier piercings. Je ne peux pas vous décrire l’état de stress dans lequel, j’étais ! Heureusement, avec ma meilleure amie on l’a fait en même temps. J’ai eu la chance de tomber sur une perceuse adorable qui a su me rassurer et me mettre en confiance. Pour info, je suis allée chez Corpus Mémori, à Nantes. Bref, concernant la douleur, on me demande souvent si ça fait mal. Clairement, une aiguille enfoncée dans l’oreille, ça fait rarement du bien. Mais oui, il y a des piercings qui sont plus douloureux que d’autres . L’hélix ne m’a pas fait très mal sur le coup. Le cartilage est assez fin à cet endroit. Durant 6 mois, vous devez porter une prothèse. Pour ma part, on m’a mis un clou qui est plus conseillé pour la cicatrisation qu’un anneau.
Parlons à présent cicatrisation. Je pense que l’hélix fait partie des plus difficiles à cicatriser. Je pense que cela est du au fait qu’il s’accroche partout. Il faut faire attention quand on se brosse les cheveux également. Les perceurs disent qu’ils ne faut pas dormir dessus pour que la cicatrisation soit plus rapide. Ce que je n’ai pas réussi à faire, je m’endormais du bon côté et je me réveillais de l’autre. Je n’ai jamais eu de chéloïdes, mais très souvent il gonflait et s’infectait. Au bout de 5 mois, je suis retournée chez ma perceuse qui m’a alors mis un anneau un peu plus tôt que les 6 mois recommandés. Et là, miracle ! Mon piercing ne s’est plus jamais infecté et a bien cicatrisé tranquillement. Mais comme je le dis, c’est mon expérience. Ça a fonctionné dans mon cas mais ça ne marchera peut-être pas dans le vôtre.
2. Un an après l’hélix, j’ai voulu me faire percer le tragus. Je suis retournée dans le même salon que la première fois. Et là encore, tout s’est très bien passé. La douleur a été plus vive sur le coup car le cartilage est plus épais. La douleur passe ensuite assez rapidement, je le sentais seulement quand je souriais pendant le reste de la journée. Pendant les mois qui suivent, le piercing est légèrement douloureux si vous le touchez, mais si vous le laissez tranquille, vous ne le sentez pas. J’ai également eu, comme pour l’hélix, un clou comme prothèse. Mon tragus a cicatrisé un peu plus rapidement et au bout de 6 mois, j’ai pu mettre un petit fer à cheval que j’ai acheté directement chez ma perceuse.
3. Je crois qu’il s’agit de mon piercing préféré. Cela faisait un moment qu’il me faisait de l’oeil. Réputé très douloureux, j’avais peur de sauter le pas. J’ai motivé une copine de ma classe l’année dernière et nous nous sommes rendues dans un salon de piercing à Lille. Un peu flippant, le pierceur regarde nos daith et nous dit qu’ils sont un peu petits. Ainsi cela prendra plus de temps afin d’attraper le maximum de cartilage. HUUUUM. Rassurant tout ça, n’est-ce pas ? Je passe la première. J’ai eu trèèèèès mal. Comparé aux deux premiers, celui-là était vraiment très douloureux et un peu plus long. On m’a mis un espèce de fer à cheval comme prothèse. Autant sur le coup j’ai eu très mal, autant c’est celui qui a cicatrisé le plus vite. J’ai très rapidement arrêté d’avoir mal. Au bout de 3 mois, plus aucune infection, aucune douleur, bref top ! Cependant, c’est mon expérience avec ce piercing. Ma copine qui l’a fait en même temps que moi a eu beaucoup plus de mal à le faire cicatriser et a eu notamment des chéloïdes.
4. Je me suis fait percé le conch en janvier dernier, il y a donc 10 mois environ. Si j’ai eu très mal pour le daith et bien j’ai eu encooooore plus mal pour le conch. Et pour la première fois, un piercing m’a fait mal jusqu’à 2h après le perçage même sans y toucher. Il me lançait tout le temps. En même temps, je pense que c’est un des endroits où le cartilage est le plus épais. Je n’ai jamais eu un clou avec un tel diamètre ! 10 mois après, j’ai encore ma prothèse (qui est un clou) et j’ai encore mal assez souvent. Par exemple, au moment où j’écris cet article, il est assez douloureux encore. Ma perceuse m’a conseillé de le nettoyer avec une solution saline. Je vais attendre encore un peu et je retournerai lui demander conseil. Je n’ai donc pour le moment pas grand chose à vous dire sur ce piercing, si ce n’est que je peine vraiment à le faire cicatriser.
5. Sur mes stories Instagram, je vous ai demandé si vous avez des questions et je vais y répondre dans cette partie.
Où achètes-tu tes piercings ? Des sites internet où en trouver de bonne qualité ? Je risque de vous décevoir mais je n’ai pas de lien à vous donner. J’ai acheté tous mes piercings (y compris celui que j’ai au daith qui, visiblement, vous plait bien !) chez mon perceur. À chaque fois, j’ai trouvé mon bonheur et surtout quand vous l’achetez dans un salon, on vous le pose gratuitement la plupart du temps ! Personnellement, je n’arrive pas trop à changer mes piercings toute seule alors j’opte toujours pour cette solution. Je ne suis pas très confiante à l’idée de commander sur internet, je trouve que l’on a toujours du mal à se rendre compte de la taille et de la qualité.
Avec ton piercing au conch, as-tu mal quand tu dors dessus ? Ça dépend des moments. En réalité, je ne devrais pas dormir dessus mais souvent dans la nuit je me tourne et je dors dessus sans faire exprès. Comme je le dis plus haut, il y a des moments où il gonfle et il est douloureux. Dans ces moments là, oui ça me fait mal quand je dors dessus. Le reste du temps, ça ne me fait pas mal.
Comment se passe le changement de piercing ? C’est le perceur qui donne son feu vert pour valider le changement de la prothèse par le piercing de votre choix. Et là encore, je vous conseille de faire le changement chez votre perceur.
Comment se passe l’entretien ? Pour ma part, on m’a toujours conseillé la même chose. Pendant un mois, il faut nettoyer matin et soir le piercing. Des kit contenant 3 différents produits sont en vente chez votre perceur. J’ai toujours acheté mon kit directement chez lui pour des raisons de facilité mais vous pouvez trouver le nécessaire en pharmacie.
As-tu des conseils pour bien cicatriser ? L’entretien est vraiment à ne pas prendre à la légère, il est essentiel pour une bonne cicatrisation. N’utilisez que des compresses et pas de coton/coton-tige pour ne pas risquer de coincer des fibres dans votre piercing. Autre chose essentielle (mais pas facile, je vous l’accorde). Ne touchez pas votre piercing. Laissez-le tranquille (sauf pour le moment de l’entretien). C’est le meilleur moyen de cicatriser le plus rapidement.
Arrives-tu à mettre des écouteurs ou des boules Quiès avec tes piercings ? Au départ, pour tous mes piercings (sauf l’hélix), c’était impossible de mettre des écouteurs. Au bout d’une ou deux semaines, j’ai pu en remettre. Vous le sentirez quand ça sera le bon moment. Maintenant, ça ne me pose plus aucun problème.
Voilà, je pense avoir fait le tour. N’hésitez pas, si vous avez d’autres questions, à me les poser en commentaires.
Les actes de piercing réalisés au pistolet plutôt qu’à l’aiguille sont tout sauf anodins. Chez l’enfant, ils peuvent provoquer un grand nombre de complications. Au printemps 2019, la chaine de magasins Claire’s se retrouvait une nouvelle fois sous le feu des critiques. La raison ? Quelques jours après la visite chez Claire’s, l’oreille de la fillette avait été sujette à un gonflement et des douleurs.
« Cet épisode est loin d’être anecdotique », témoigne Nadia. « Les dommages causés par l’usage du pistolet sont multiples », développe-t-elle. Dans l’imaginaire collectif, le studio de piercing est réservé à l’adulte ; on ira plus volontiers dans une bijouterie pour percer les lobes de son enfant. C’est là une grossière erreur de jugement, se désole Nadia.
« Le ou la perceur professionnel·le a suivi une formation aux conditions d’hygiène et de salubrité », rappelle-t-elle. Dès la rencontre avec l’enfant et son représentant légal, le ou la perceur précise quel va être le contexte de l’acte. « À titre personnel, je ne travaille qu’avec du titane pour le bijou d’implantation : c’est le seul matériau médical non allergène », explique Nadia. « Le corps ne le rejette pas, tant et si bien qu’on l’utilise aussi aux blocs opératoires ! « Un·e perceur professionnel·le va également prendre le temps d’expliquer les soins à apporter au piercing : savon doux pH neutre, antiseptique, solution saline… », poursuit-elle.
Envie de parler du premier ou du prochain piercing de votre enfant à Nadia ?
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