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Les auditions se sont succédé à la gendarmerie de Parentis-en-Born dans les Landes, pour tenter de comprendre les circonstances autour du tir qui a blessé Kendji Girac. Le chanteur doit être entendu quand « son état de santé le permettra ».

L'état de santé de Kendji Girac et le début de l'enquête

Le chanteur Kendji Girac, blessé par balle lundi matin 22 avril 2024 à Biscarrosse, dans les Landes, va mieux. Son manager a assuré qu’il était tiré d’affaire. Son opération s’est bien passée et il doit être entendu ce mercredi après-midi par les enquêteurs. Pour l’heure, et malgré les premières auditions, le flou entoure toujours les faits.

Depuis lundi, les enquêteurs ont auditionné plusieurs membres de la famille de Kendji Girac, en particulier sa compagne et un de ses oncles. Plusieurs hypothèses sont toujours étudiées par les enquêteurs. Lundi matin, avant d’être opéré, Kendji Girac avait répondu à quelques questions des gendarmes, affirmant s’être blessé seul par accident. Reste aussi la possibilité d’un geste désespéré ou la menace d’un tel geste.

Une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide volontaire. L’arme aurait été achetée la veille dans une brocante de La Teste-de-Buch. Une version remise en cause par les clients et marchands des deux brocantes qui ont eu lieu dimanche 21 avril dans la commune girondine. « Les seules armes que j’ai vues ici en 15 ans, ce sont des pistolets à eau », a plaisanté au micro de RTL l’organisatrice d’une des brocantes.

Les révélations du procureur et les aveux de Kendji Girac

Le tir de la balle, qui a blessé gravement Kendji Girac, lundi 22 avril à Biscarrosse (Landes), a été « provoqué volontairement » par le chanteur lui-même, a fait savoir le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, lors d’une conférence de presse, ce jeudi 25 avril. Transporté dans un état grave à l’hôpital Haut-Lévêque du CHU de Bordeaux, les jours de l’artiste ne sont plus en danger.

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Lors de ses premières auditions, l’homme de 27 ans a répété qu’il s’agissait « un tir accidentel ». À plusieurs reprises, il a évoqué une mauvaise manipulation de sa part d’une arme à feu achetée la veille lors d’une brocante. Mais ce mercredi 24 avril, il a finalement avoué aux enquêteurs avoir voulu « simuler un suicide » pour « faire peur à sa femme », qui menaçait de le quitter, a précisé le procureur.

Pendant plus d’une heure, ce jeudi 25 avril à 15 heures, lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue au siège du tribunal judiciaire de Mont-de-Marsan (Landes), Olivier Janson est revenu longuement sur la chronologie des faits et l’enquête.

Les détails de l'intervention des secours et l'enquête sur les lieux

Lundi 22 avril, à 5h24, le Samu est appelé pour « une intervention urgente » concernant un « homme blessé par balle », a raconté le procureur. Les secours ont été prévenus par une femme, qui n’a pas encore été identifiée, qui appelait avec le téléphone de la compagne de Kendji Girac. À 5h42, trois pompiers arrivent sur un camp, situé sur une aire d’accueil de gens du voyage de Biscarrosse (Landes). Ils découvrent Kendji Girac, assis à l’extérieur d’une caravane, en caleçon. Il a été visiblement transporté jusqu’à une chaise, a précisé le procureur.

De leur côté, les gendarmes de Biscarosse ont, eux, été appelés par les pompiers pour « une suspicion de blessure par balle », a poursuivi le procureur de la République. Mais à leur arrivée sur place, à 6h05, les agents découvrent « un camp plongé dans le noir », avant d’apercevoir une vingtaine d’hommes « au fond du camp ».

Selon le procureur de la République, l’accueil reçu par les forces de l’ordre « est en décalage » avec celui fait aux pompiers, explique Olivier Janson, décrivant une « omerta ». Les « gendarmes sont invités à ne pas rester sur place », a-t-il relaté. L’intervention des pompiers, elle aussi, « est loin d’être facilité ». L’accueil est « hostile », les pompiers ont notamment subi des « directives » d’habitants du camp, a précisé Olivier Janson.

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Jusqu’à l’arrivée d’un enquêteur de la brigade de recherches, à 6h35, la situation est restée « gelée », a détaillé le procureur. L’agent a tenté d’en savoir plus sur les circonstances des faits, mais les habitants ont refusé de décliner leur identité, gardant le silence. Néanmoins, a précisé le procureur, aucune violence n’a été observée.

À l’arrivée des secours et des enquêteurs, Kendji Girac - qui se trouve dans un état grave - n’est pas encore identifié. C’est grâce à la plaque d’immatriculation de sa Porsche Cayenne que les policiers réussissent à l’identifier, a expliqué Olivier Janson.

Selon les premières constatations du médecin légiste, le chanteur a reçu une balle entre deux côtes à une distance « jugée proche » et « par un tir à bout portant », a détaillé le procureur. Son poumon et sa rate ont été touchés. Ses os, eux, n’ont pas été impactés.

Sur place, les gendarmes ont constaté un « impact de balle à l’arrière de la caravane » de Kendji Girac, fermée au début des investigations. Cette dernière, isolée du reste du camp, est « sans voisin immédiat » le soir du drame, en raison de l’absence de ses parents, a détaillé le procureur.

Selon Olivier Janson, ce n’est qu’à 10 heures du matin, au retour de la compagne du chanteur, que la caravane a pu être ouverte et examinée par les enquêteurs. À l’intérieur, les gendarmes ont constaté « du désordre » dans le salon, où se trouve un lit bébé et une couette. Aucune arme, ni étui n’ont été retrouvés à ce moment-là.

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Interrogé une première fois, vers 8h15, lundi, Kendji Girac a évoqué un « accident » sans donner plus d’éléments de contexte. « J’ai manipulé l’arme, je n’ai pas trop l’habitude », a-t-il expliqué, indiquant être seul avec sa compagne lors du tir.

Selon le récit du procureur, c’est une personne « non identifiée » qui a montré aux gendarmes où se trouvait l’arme. Elle a été retrouvée à quelques dizaines de mètres de la caravane, dans un bosquet sans chargeur. Le chargeur et l’étui de l’arme, eux, ont été remis aux enquêteurs par l’oncle de Kendji Girac, accompagné du père de la star.

L’arme a été identifiée comme un pistolet semi-automatique de modèle 1911, « en mauvais état d’entretien », mais fonctionnant parfaitement, a déclaré le procureur. « Un coup ne peut pas partir tout seul (…) il faut appuyer sur la détente de l’arme », a-t-il rappelé. Cette arme de poing de catégorie B nécessite une autorisation pour être détenue. Elle n’a jamais été utilisée dans d’autres affaires, selon les vérifications des enquêteurs.

Les incohérences et la thèse du suicide simulé

Un ensemble d’éléments qui a poussé le parquet à juger « impossible » la thèse d’un accident ou « d’un tir intempestif ». « Il ne peut pas y avoir de coup de feu sans mise en fonctionnement de l’arme », a déclaré Olivier Janson, le procureur de la République.

D’autant que, Kendji Girac, qui a participé à un stage avec le Raid en 2019, « connaît manifestement le fonctionnement de l’arme », selon le procureur. De plus, l’achat dans une brocante semble « éminemment douteux » et serait, s’il est confirmé, illégal, a ajouté Olivier Janson.

Selon les détails livrés par le procureur, Kendji Girac s’est installé récemment dans le camp, sans sa fille de 3 ans et sa compagne, mais auprès de ses parents. Quelques jours avant le drame, sa conjointe, originaire de Suisse, était partie rendre visite à sa famille qui vit là-bas.

Devant les enquêteurs, Soraya, la compagne de Kendji Girac, a expliqué qu’ils s’étaient rencontrés en 2014, en Suisse, avant d’entamer une relation à distance jusqu’en 2020, où ils se sont installés ensemble. La jeune femme, qui n’est pas issue de la communauté des gens du voyage, a adopté le mode de vie nomade des Girac. Aux policiers, elle a confié ne pas avoir été très bien intégrée par sa belle-famille. Une situation qui s’est légèrement améliorée, il y a trois ans, lors de la naissance de leur fille.

Mais selon sa compagne, Kendji Girac présente une « addiction à l’alcool ». Il prend « des cuites » régulièrement et de la cocaïne « une à deux fois par semaine », a-t-elle raconté aux enquêteurs, selon le procureur.

Le soir du drame, Soraya, la compagne du chanteur, a quitté le lieu des festivités, seule avec leur fille, et s’est couchée vers 23 heures. Quand il est rentré, Kendji Girac, lui, était « ivre », a-t-elle raconté. Elle lui a alors reproché de faire du bruit et de mettre la musique trop fort, alors que leur fille dormait. Kendji Girac a alors quitté la caravane. Elle a ensuite expliqué avoir appelé son beau-père pour tenter de le raisonner.

Vers 3 heures du matin, selon sa compagne, le chanteur est revenu dans la caravane, en caleçon, en état d’ébriété. Leur fille, réveillée plusieurs fois par son père, s’est mise à pleurer, selon le récit de Soraya. La jeune femme a alors demandé à son compagnon de partir, avant de s’enfermer dans une autre pièce de la caravane. C’est à ce moment-là qu’elle affirme avoir entendu un « coup de feu ». En sortant de la pièce, elle a découvert Kendji Girac grièvement blessé, a-t-elle raconté, selon ses propos rapportés par le procureur de la République.

« Il n’y avait personne d’autre dans la caravane, ça ne peut être que lui qui s’est tiré dessus volontairement ou non », a indiqué la compagne de Kendji, citée par le procureur. D’après elle, le chanteur avait déjà évoqué l’envie de mettre fin à ses jours dans le cadre de disputes conjugales.

Selon les premiers examens médicaux légaux, le chanteur présentait un taux de 2,5 grammes d’alcool par litre de sang le soir du drame. Il avait également consommé de la cocaïne. Une trace de la balle a été retrouvée dans la caravane, près du canapé. Mais selon les expertises, le chanteur ne se trouvait pas assis sur le canapé au moment du tir. Il était « collé à la paroi inverse » de là où se trouvait l’orifice de la balle.

Interrogé sur les faits par les enquêteurs, ce mercredi, Kendji Girac a expliqué « être fatigué «et « un peu perdu moralement ». « Je n’aurais pas dû boire autant pour un repas (le jour du drame) », a-t-il regretté, reconnaissant avoir consommé de la cocaïne.

Contrairement à sa précédente version, Kendji Girac a avoué s’être « porté volontairement » le coup pour « faire peur » à sa femme qui menaçait de le quitter, évoquant « une impulsion ». Selon le parquet, Kendji Girac a reconnu avoir voulu « simuler un suicide ». « Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya, pour qu’elle ne parte pas », a-t-il raconté, selon ses propos rapportés par le procureur.

Devant les enquêteurs, il est également revenu sur l’achat de l’arme. Contrairement à sa première version, dans laquelle il maintenait l’avoir acheté dans une brocante, il a finalement indiqué l’avoir payée 500 euros à un homme, qui n’est pas issu de la communauté des gens du voyage, et qui était en visite dans le camp. À ce stade, cet individu n’a pas encore été identifié.

Conclusion de l'enquête et absence de poursuites

Le chanteur s’était blessé par balle en voulant «simuler un suicide» en avril. Il ne sera pas poursuivi, selon les conclusions de enquête données ce lundi 24 juin. Il lui a été demandé de s’acquitter de deux contributions citoyennes et d’être pris en charge sanitairement pendant six mois.

Le procureur de la République de Mont-de-Marsan (Landes), Olivier Janson, a publié ce lundi 24 juin un communiqué concernant les réponses données par la justice à la suite des blessures par balle que Kendji Girac s’est infligé le 22 avril. Le chanteur ne sera finalement pas poursuivi. En effet, comme l’écrit le procureur dans ce document, cette décision a été prise car «M. Girac ne présente aucun antécédent judiciaire et qu’il a par ailleurs pu mesurer la gravité de ces infractions qui ont contribué aux blessures qu’il s’est infligées».

Il a par conséquent dû s’acquitter de deux contributions citoyennes (soit le versement d’une somme au profit d’une association d’aide aux victimes agréée par le ministère de la Justice), ce que le musicien a déjà effectué le 11 juin. Il doit également faire l’objet d’une prise en charge sanitaire pendant six mois. «M. Girac a indiqué qu’il se soumettrait à l’ensemble de ces obligations», précise encore le procureur.

Les investigations menées dans le cadre de l’enquête autour des actes de Kendji Girac ont mis en évidence «deux infractions délictuelles», rapporte le parquet. La première, l’acquisition et détention d’une arme de catégorie B, celle avec laquelle il a tiré. La seconde, l’usage illicite de stupéfiants. En effet, Kendji Girac a reconnu avoir «consommé de la cocaïne le soir des faits». Ces infractions sont respectivement punies d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans, et d’une peine d’un an d’emprisonnement.

La procédure en lien avec la détention de l’arme a d’ores et déjà été classée sans suite, après l’acquittement par le musicien des deux contributions citoyennes prévues. La procédure concernant l’usage de stupéfiants, quant à elle, sera classée sans suite d’ici six mois, «sous réserve du respect du suivi sanitaire».

Retour sur les faits et les témoignages initiaux

Dans la nuit de dimanche à ce lundi 22 avril, Kendji Girac avait été blessé par balle sur une aire d’accueil de gens du voyage à Biscarrosse, dans les Landes, après s’être tiré dessus. Le chanteur avait été hospitalisé près de Bordeaux après une grave blessure par balle au thorax à Biscarosse (Landes). Quelques jours plus tard, lors d’une conférence de presse, le procureur de Mont-de-Marsan avait expliqué que l’artiste avait voulu «simuler un suicide» pour faire peur à sa compagne qui menaçait de le quitter après une dispute.

Un peu de lumière dans l’affaire Kendji Girac. Les premières expertises balistiques révèlent que la balle, qui a touché Kendji Girac, a été tirée à l’intérieur de la caravane du chanteur. Elle aurait traversé son corps, de son torse à son dos, avant de percer l’habitacle de la caravane de l’intérieur vers l’extérieur.

D’après les informations, les gendarmes ont également entendu parler de tensions entre Kendji Girac et sa compagne, alors que le chanteur rentrait alcoolisé d’une soirée. Sa compagne lui aurait demandé d’aller écouter sa musique dans sa voiture et non dans la caravane et c'est à ce moment-là qu’un coup de feu aurait été entendu, sans qu’elle assiste à l’accident. En attendant, les enquêteurs ont auditionné plusieurs membres de la famille de Kendji Girac, en particulier sa compagne Soraya et un de ses oncles. Selon leurs déclarations, l’artiste a passé la soirée de dimanche dans un casino. L’artiste de 27 ans avait indiqué aux secours avoir acheté l’arme dans une brocante et s’être blessé en la manipulant, selon une source proche du dossier.

Du fait de la confusion des premiers témoignages recueillis, « tant sur les circonstances des faits que sur le lieu exact où ils s’étaient produits » et de la disparition de l’arme « sur indication de membres de sa famille », le parquet de Mont-de-Marsan, a ouvert une enquête pour « tentative d’homicide volontaire ».

L'expertise balistique et les zones d'ombre

Quand il est rentré à 2h40 du matin, après avoir bu de l’alcool, sa compagne lui aurait demandé d’aller écouter sa musique dans sa voiture et non dans la caravane. C’est à ce moment-là qu’un coup de feu aurait été entendu, rapporte BFMTV, sans qu’elle assiste à l’accident. Le Parisien évoque des tensions dans le couple dans les heures qui ont précédé l’incident. Ni les gendarmes, ni la justice n’ont encore confirmé cette version. Aux pompiers venus le prendre en charge, le chanteur a parlé d’un coup de feu accidentel pendant qu’il manipulait une arme. À propos de l’arme utilisée, il apparaît qu’elle aurait d’abord été cachée avant que la famille ne la ramène.

Qui dit arme, dit intervention d'un expert balistique dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Mont-de-Marsan afin de faire la lumière sur les circonstances du tir. Les experts devront notamment déterminer si l'arme retrouvée est celle qui a blessé Kendji Girac et si les récits sont conformes à ce que la "lecture" de l'arme leur apprend. De manière plus générale, l'expertise balistique consiste à déterminer le type d’arme utilisé, le nombre de coups de feu tirés, la trajectoire du tir, la distance de tir et la position du tireur.

Les résidus de tirs donnent des indices sur la distance du tir. Si un tir à bout touchant a eu lieu, des résidus de suie seront normalement retrouvés sur la peau et les vêtements de la victime. En cas de tir à bout portant, la suie sera beaucoup moins présente mais les experts vont repérer des "tâches brunâtre" sur la peau de la victime en raison de la "poudre qui vient frapper la peau".

Le témoignage d'un gendarme et l'emballement médiatique

Deux ans après le coup de feu qui a failli coûter la vie à Kendji Girac, l’un des premiers gendarmes dépêchés sur place, Éric Raoul, sort du silence. L’onde de choc avait été nationale et les spéculations allaient bon train. Mais ce n’est que quatre jours plus tard, lors d’une conférence de presse très attendue, que le procureur de Mont-de-Marsan avait levé le voile sur les circonstances du drame.

Pour la première fois depuis les faits, l’un des gendarmes présents cette nuit-là s’exprime publiquement. Il s’agit d’Éric Raoul, adjudant-chef expérimenté, qui a accepté de livrer son témoignage au journal Sud Ouest. L’homme se souvient de l’appel d’urgence, de la course contre la montre et de la scène qu’il découvre à Biscarrosse : "Je suis informé d'une intervention des secours pour une victime blessée par balle. Je me retrouve dans un camp de gens du voyage avec des personnes qui certifient qu'il ne s'est rien passé. La Section de recherches de Pau vient en appui." La compagne du chanteur est présente, les proches sont là, inquiets et silencieux.

"Ça débute par une phase d'échanges pour rassurer tout le monde et expliquer qu'on ne partira pas. Je prends le temps de dialoguer, de trouver le bon point d'entrée, la famille de la victime, pour créer un lien de confiance. Il faut aller plus loin que la seule fonction de gendarme, adopter une méthode plus fine dans les échanges et favoriser un rapport humain", explique le gendarme. Une atmosphère qui préfigurait déjà le déferlement médiatique à venir.

Ce que souligne Éric Raoul, c’est surtout la brutalité de l’emballement médiatique. Dès les premières auditions, il perçoit que l’affaire dépasse le simple fait divers : Kendji Girac, star populaire, blessé par balle dans des circonstances floues… l’histoire est trop “parfaite” pour ne pas capter l’attention. "La semaine a été très longue. Mais, dès le mercredi après-midi, quand on auditionne la victime, on comprend qu'il n'y a rien de criminel. Mon expérience m'a permis de rester serein et d'avancer sans trop être secoué par tout cela", se souvient l’adjudant-chef auprès de nos confrères. Pour Eric Raoul, ce dossier restera à part.

Chronologie des événements

Date et Heure Événement
22 avril, 5h24 Appel du Samu pour une intervention urgente concernant un homme blessé par balle.
22 avril, 5h42 Arrivée des pompiers sur un camp de gens du voyage à Biscarrosse.
22 avril, 6h05 Arrivée des gendarmes de Biscarosse sur les lieux.
24 avril Kendji Girac avoue avoir voulu simuler un suicide.
25 avril Conférence de presse du procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson.
24 juin Publication d'un communiqué annonçant l'absence de poursuites contre Kendji Girac.

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