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Après les jeux jamais sortis, les mods graphiques qui transcendent les jeux sur PC ou encore les anecdotes insolites dont regorgent les développements de jeux célèbres, on s’intéresse aujourd’hui à 23 jeux mythiques qui ont surtout marqué l’histoire grâce à leur violence exacerbée et décomplexée, quelle soit verbale ou visuelle. Ce tour d’horizon nous donne une idée de l’évolution du jeu-vidéo, et du traitement de la violence par ces développeurs qui ne s’interdisent rien.

Allant de la mise en scène volontairement excessive et parodique à des jeux aux inspirations beaucoup plus douteuses voire scabreuses, il y en a pour tous les goûts. Le seul bon réflexe à adopter étant d’adapter votre manière de jouer à votre sensibilité, et de faire preuve de beaucoup de recul.

Des FPS (First Person Shooter) dans le collimateur

Ne surtout pas être dans le viseur. Appliquée aux jeux de tirs, cette phrase peut paraître étrange et pourtant. Habitués depuis des années à susciter la polémique, les FPS (pour First Person Shooter) lorgnent de plus en plus vers la fiction pure et dure. Ainsi, le tout nouveau Homefront The Revolution tend à modérer son propos anti nord-coréen.

Le premier jeu Homefront (rien à voir avec le film homonyme avec Jason Statham) sort en 2011. Au scénario, un certain John Milius, réalisateur de Conan le Barbare et scénariste de L’Aube Rouge dans lequel les Soviétiques envahissaient un beau matin les Etats-Unis. Le jeu Homefront reprenait une trame quasi identique en remplaçant l’ennemi russe, moins tendance en 2011, par une armée nord-coréenne.

L’histoire de Homefront était censée se dérouler en 2027, après l’invasion des Etats-Unis par la Corée du nord. Avec Homefront The Revolution, les développeurs allemands de Deep Silver reprennent les mêmes et recommencent. Ou presque. Bienvenue en 2029 pour un jeu de tir qui reste néanmoins clairement destiné à un public adulte.

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Si l’ennemi qui envahit le territoire américain reste nord-coréen, il s’agit désormais avant tout d’une entreprise baptisée Apex. Cela serait même vraiment perturbant ». Mais au-delà du souhait de rester dans l’univers du pur divertissement, il y a aussi la volonté pour le studio d’éviter toute forme de polémique.

Exemples de jeux ayant suscité la controverse

Retour en 1992 à la sortie de Wolfenstein 3D. Le joueur, prisonnier d’une forteresse nazie doit tout faire pour s’en échapper. Après avoir traversé de nombreux couloirs décorés de croix gammées il affronte une espèce d’Adolf Hitler grotesque et robotisé. Il n’en faut pas plus pour que l’ancêtre des jeux de tirs soit fustigé et interdit en Allemagne.

En 2006, le jeu Resistance Fall of Man sur PlayStation 3 met en scène un combat au cœur de la cathédrale de Manchester… Furieuse, l’église anglaise demande son interdiction. En vain.

Trois ans plus tard, c’est au tour de l’incontournable Call of Duty de susciter une controverse mondiale. Dans Modern Warfare 2, le joueur assiste (et peut participer) aux massacres de civils innocents dans un aéroport ( mission intitulée « No Russian »). Le jeu se retrouve dans l’œil du cyclone mais réalise néanmoins des ventes records.

Et l’an dernier, l’éditeur Ubisoft s’interroge au moment de la sortie de son jeu Rainbow Six Siege, quelques semaines après les événements tragiques du 13 novembre. Des troupes d’interventions sont confrontées à des « terroristes »… qui ne seront jamais qualifiés de la sorte en définitive, afin d’éviter toute provocation inutile.

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L’imagination comme garde-fou

On comprend mieux pourquoi les créateurs de FPS choisissent désormais d’encadrer d’univers fictifs des jeux toujours plus réalistes. Après les deux derniers épisodes de Call of Duty, Advanced Warfare et Black Ops III qui se déroulent respectivement en 2054 et 2065, le suivant, Infinite Warfare, emmènera le joueur dans l’espace.

Même topo chez Bethesda : l’éditeur de Doom préfère recycler de vieilles licences et envoyer ses joueurs sur la planète Mars. Désormais, on ne tire plus sur des êtres humains mais sur des robots, aliens et autres démons. De quoi éviter autant la polémique qu’une classification PEGI 18 (qui ne reste toutefois qu’une recommandation, pas une interdiction).

La mode du politiquement correct appliquée au jeu vidéo ?

La promo par le scandale

Une chose est sûre : les jeux vidéo, FPS en tête, ont aujourd’hui tendance à lisser leurs propos. Pas de provocation inutile à une époque où les réseaux sociaux peuvent transformer la moindre aspérité en un houleux débat mondial.

Homefront The Revolution joue donc (avec plus ou moins de réussite si l’on en croit la critique) la carte de la modération, comme la plupart des FPS actuels. « Quand on place l’intrigue dans un univers fictionnel, il n’y a pas vraiment de sujet moral, commente Alex Hood. Ce qu’on voit n’est pas vrai, ce n’est qu’un jeu ».

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A contre-courant, les Suédois de Dice (Star Wars Battlefront) dégaineront en fin d’année Battlefield 1. Un jeu de tirs qui propulsera le joueur au cœur de la première guerre mondiale, au risque de prêter le flanc à la critique et de bénéficier par là même d’un joli coup de communication.

Quelques exemples de jeux violents

Voici quelques exemples de jeux qui ont marqué l'histoire par leur violence, qu'elle soit visuelle, verbale, ou thématique :

  • Carmageddon: Un jeu d'action et de course sorti en 1997, célèbre pour sa nature sanglante et la polémique qu'il a causée.
  • Soldier of Fortune II: Double Helix: Un jeu de tir à la première personne connu pour son simulateur de démembrement réaliste.
  • Phantasmagoria: Un jeu d’aventure horrifique où les scènes violentes ont été masquées par des cubes dans certaines versions.
  • Super Columbine Massacre RPG: Un jeu qui permet au joueur de contrôler les auteurs du massacre de Columbine, suscitant de vives réactions.
  • Splatterhouse: Réputé pour être le jeu d’arcade le plus violent de son époque.
  • Manhunt: Un jeu où le protagoniste est forcé de participer à des snuff movies.
  • Mortal Kombat X: Un jeu de combat connu pour ses mises à mort spectaculaires en fin de match.
  • MadWorld: Un jeu sujet à controverse au Royaume-Uni à cause de sa violence affichée.
  • Doom: Révolutionnaire à sa sortie, Doom fit scandale, du fait de son ambiance gore et de son objectif somme-toute assez rudimentaire et brutal : massacrer des monstres infernaux dans un environnement futuriste.

Quelques autres exemples

  • Hitman : Codename 47 : Malgré de nombreux défauts de gameplay reprochés par la presse, Hitman a su séduire les joueurs et imposer son genre.
  • Sleeping Dogs : L’action est ressentie principalement par la dynamique travaillée des combats d’arts martiaux aux finish-moves environnementaux gores et sanglants, alternativement avec les phases de fusillade ; les deux types de combats sont présents à la même densité tout au long du jeu.
  • Gears of War 2 : Cet épisode est doté d’un design très organique, et les finish-moves sanglants constituent l’une des mécaniques les plus jouissives du gameplay.
  • The Darkness II : Outre les armes classiques du genre que sont les pistolets, les fusils et les mitraillettes, le jeu vous permet d’utiliser des pouvoirs.
  • Ninja Gaiden : L’histoire se déroule un an après le premier Ninja Gaiden en plein centre de Tokyo après la destruction de la terrible épée du Dragon Noir et de l’anéantissement de l’empereur de Vigoor.
  • Dead Space : Clarke et son équipe ne tardent pas à découvrir que ce vaisseau est vide de toute présence humaine et que l’équipage a été infecté par un mystérieux virus, qui a la capacité de réanimer le corps des morts en les transformant en monstres, les nécromorphes.

Jeux de tir réalistes

  • Counter Strike: Global Offensive : Counter Strike est un jeu de tir plutôt réaliste et ne se destine donc pas à tous les publics. La violence des affrontements est très réaliste tout comme les armes, qui sont les déclinaisons virtuelles de modèles réels.

FPS (First-person shooter) marquants

  • Wolfenstein 3D : Retour en 1992 à la sortie de Wolfenstein 3D. Le joueur, prisonnier d’une forteresse nazie doit tout faire pour s’en échapper.
  • Titanfall 2 : Ce jeu se distingue par son mélange unique de combats au sol fluides et de batailles épiques entre mechas géants, offrant une expérience de jeu dynamique et inégalée.
  • Cyberpunk 2077 : Aux commandes de V, vous tenterez ainsi de gravir les échelons et quitter les bas-fonds de cette mégalopole cybernétique en usant de nombreuses armes et améliorations physiques, d’outils de haute technologie, et surtout de votre courage !
  • Far Cry : Far Cry est une référence incontournable dans le monde des FPS photoréalistes, offrant des transitions imperceptibles entre les milieux internes et externes, et des niveaux accessibles sans interruption pour cause de chargement.
  • Dishonored : Véritable claque au moment de sa sortie, ce titre a su séduire aussi bien la presse que les joueurs grâce à ses nombreuses qualités.

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