Le FPS, abréviation de "First Person Shooter" et aussi appelé "jeu de tir à la première personne", est un genre extrêmement populaire du jeu vidéo. Les FPS sont des jeux vidéo de tir en 3D dans lesquels le joueur a une vue à la première personne. C’est comme s’il voyait l’action à travers les yeux du héros.
Les premiers jeux vidéo en 3D ont marqué la naissance du genre FPS. Deux grands jeux aujourd’hui emblématiques sont à retenir : il s’agit de Wolfenstein 3D (1992) et de Doom (1993). C'est la sortie de Wolfenstein 3D et de Doom, en 1992 et 1993 qui marque la popularisation de ce genre, même si d’autres jeux de tir avaient vu le jour avant eux.
Le FPS a très vite révolutionné le monde du jeu vidéo, dans les années 1990. Duke Nukem 3D (1996) puis Half Life (1998) ont grandement révolutionné le genre avec des aventures solos poussées aux prises avec tout un bestiaire de créatures extraterrestres. D’autres franchises célèbres telles que Quake (1996), Counter Strike (1999) se sont quant à elles concentrées sur le multijoueur.
Le FPS, comme son nom français de « jeu de tir à la première personne » l’indique bien, place le joueur dans les yeux du personnage qu’il joue. Il s’agit donc d’une vue subjective, et le joueur ne voit que l’arme qu’il tient, ou bien ses mains. Son principe : le joueur voit à l’écran le champ visuel du héros qu’il incarne, ce que l’on appelle ‘ une vue subjective ‘. On ne voit donc que les deux mains du personnage, tenant souvent une arme, les FPS étant par définition des jeux de tir.
Dans les FPS, la composante principale est le combat à l’arme à feu. Jouer à un FPS demande concentration et précision, avec pour but de viser le mieux et le plus rapidement possible. Réflexes, anticipation et dextérité, voilà ce que vous demande ce genre exigeant. Une certaine dextérité et une capacité d’analyse seront cruciales pour réussir les missions d’un FPS, ou abattre un maximum d’ennemis en multijoueur.
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Le FPS a pour avantage de s’adapter à tous les univers (historique, fantastique, science-fiction, horreur, etc.) mais aussi d’être soluble dans d’autres genres, par exemple le jeu d’action ou le battle royale. Les FPS sont aussi connus pour offrir les graphismes les plus beaux, rivalisant d’année en année, frisant parfois le photoréalisme (on pensera notamment à Battlefield V).
Il existe plusieurs sous-genres de jeux de tir, chacun offrant une expérience de jeu distincte :
Pour mieux comprendre le monde des jeux de tir, voici quelques termes et concepts importants :
ADS (Advanced Destroyer Simulator) est un simulateur de destroyer pendant la Seconde Guerre Mondiale. Cette fois, ce n'est plus un tank ou un sous-marin que l'on dirige, mais un destroyer (ou contre-torpilleur, ou frégate, comme vous préférez) pendant la Seconde Guerre Mondiale.
ADS propose trois campagnes (Méditerranée, Manche, Mer du Nord) de cinq missions chacunes qui peuvent être jouées dans n'importe quel ordre. Un court briefing présente rapidement les objectifs à atteindre sur une carte. C'est également sur cette carte que l'on pourra accélérer le temps (touche 'F8') pour ne pas avoir à admirer le paysage entre deux combats.
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Notre HMS Onslaught dispose de deux lance-torpilles (un de chaque côté) pour envoyer les autres navires par le fond, et de trois doubles canons (deux à l'avant, un à l'arrière) pour descendre les avions de chasse et les navires quand les lance-torpilles sont surchauffés. Pour ces deux types d'armes, les touches '1', '2' et '3' en haut à gauche du clavier permettent de passer d'un poste à l'autre, tandis que les touches '1', '3', '7' et '9' du pavé numérique règlent l'orientation et la hauteur du tir.
ADS n'est pas aussi "advanced" que son titre le prétend : le contexte historique n'est pas trop développé, les déplacements du navire semblent un peu trop réactifs, le réalisme laisse à désirer.
Dans un autre style, des jeux comme Valorant ou l’excellent Overwatch explorent davantage le fantastique et proposent un multijoueur survolté en petite équipe, qui joue sur la corde compétitive. D’autres jeux ont préféré accentuer le côté aventure et scénario, à l’image de Far Cry 5, Borderlands 3 ou encore Wolfenstein II.
Aujourd’hui, le genre est présent sur tous les supports, du smartphone au PC en passant bien sûr par les consoles de salon (PS4, Xbox One, Nintendo Switch).
Que vous jouiez à sa première édition de 1993 ou au très récent Doom Eternal, le principe fondamental de Doom n’a jamais changé. Père du FPS moderne, analyser DOOM permet d’en apprendre beaucoup sur le flow d’un combat agréable et frénétique.
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Le reboot de Doom en 2016 a fait le pari du ridicule, de l’exagération et de l’ultra-violence.
Porte étendard du Hero Shooter, Overwatch est une prouesse de game design, mélangeant un gameplay intuitif, accessible pour tous les joueurs mais ne brillant vraiment qu’entre les mains d’un maître. Le gros des efforts de Blizzard s’est également dirigé vers l’identité des personnages : à la fois dans la manière dont ils combattent et ce qu’ils savent faire, mais aussi dans leur comportements et interactions.
A cheval entre le fantastique, le steampunk et avec une pointe de 1984 de Georges Orwell, Bioshock est le fruit de beaucoup d’influences. On y retrouve le gameplay nerveux d’un FPS, la gestion de ressource et les frayeurs d’un jeu d’horreur et même une progression de personnage empruntée du RPG.
Le FPS, sous toutes ses variations, est un genre extrêmement dynamique. Qu’il soit réaliste ou non, on s’attend à ce que les armes tirées dans ce jeu fassent des dégâts dévastateurs contre la plupart des cibles. Une bonne partie de cette sensation repose sur la gestion du Time to Kill.
Dans les shooters plus réalistes, le TTK est relativement bas (environ une seconde ou moins) : assez pour que le joueur réagisse et se mette rapidement à couvert mais forçant le joueur à être constamment en mouvement. Dans d’autres, plus fantaisistes, on retrouve beaucoup d’exception à ces règles.
Le feedback est un terme général qui désigne toutes les réponses d’un jeu à une action du joueur. Leur but est non seulement de participer à l’ambiance, mais aussi et surtout de communiquer instantanément un grand nombre d’information. Avoir un son « satisfaisant » lorsqu’une balle atteint sa cible.
La manière la plus évidente de moduler cette expérience est de donner au joueur plusieurs types d’armes à utiliser. Un fusil à pompe, très viscéral, a une utilisé et un sentiment de jeu très différent de celui d’un sniper.
Les FPS ne sont pas non plus nécessairement confinés à tirer. Il est également possible de prodiguer des capacités à un personnage pour le rendre plus complet ou intéressant.
Les FPS continuent d'évoluer, intégrant de nouvelles mécaniques et des éléments d'autres genres. Que ce soit par l'innovation dans le gameplay ou l'amélioration des graphismes, les FPS restent un pilier de l'industrie du jeu vidéo.
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