Le jeu de tir aux canards, un genre emblématique du jeu vidéo, a une histoire riche et fascinante qui remonte aux débuts de l'industrie. Des salles d'arcade aux consoles de salon, en passant par les kermesses et les fêtes foraines, ce type de jeu a su captiver des générations de joueurs.
En jeux vidéo, même au far-west, tout commence à l'est. Lorsque Nintendo sort son pistolet optique au Japon en 1984, un jeu sort en même temps, c'est Wild Gunman. En 1973, Nintendo introduit dans les salles d'arcade un jeu de tir équipé d'un projecteur où de courtes scènes filmées en 16mm montrent des cow-boys à battre au duel de pistolet.
Si vous dégainez et tirez avant votre adversaire, une scène pré-enregistrée où il s'écroule vous est montrée, tandis que si vous perdez, c'est la scène de sa victoire qui est jouée.
Chez nous, Duck Hunt est plus souvent associé au Zapper que Wild Gunman, évidemment parce qu'il était livré avec la console dans son fameux pack pistolet et double cartouche Super Mario Bros/Duck Hunt, le NES Action Set. Le gameplay de Duck Hunt est simple. Il suffit de tuer les canards qui s’envolent.
Duck Hunt, le jeu de Gun Shooting le plus populaire de l'histoire, est sorti sur NES en 1985, en même temps que Super Mario Bros. Ces deux jeux seront intégrés à la même cartouche et vendue avec toutes les NES en bundle, avec 2 manettes et le Zapper, le Light Gun avec lequel on joue au jeu, dans le NES Action Set. Il est parait-il très difficile de trouver Duck Hunt seul.
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Trois modes de jeu sont envisageables. Le premier vous propose de tuer des séries de 10 canards surgissant un par un. pour le gag, un deuxième joueur peut prendre le contrôle du canard à la manette et tenter d’échapper aux tirs du premier joueur. Le second est identique mais les canards sortent des buissons par deux. Enfin, le troisième vous oppose à des pigeons d’argile. Le but est de tuer 10 cibles dans chaque stage, en un maximum de 3 essais par canards.
Le gameplay simple et addictif est autant lié à la révolution du pistolet à la maison, qu’à la simplicité du titre. L’aspect chasse au canard virtuelle, associée à l’esprit cartoon et humoristique du titre fonctionnaient à merveille à l’époque.
Le succès de Duck Hunt est également lié à son esthétique. Pourtant, très rudimentaires, l’univers et le chara-design du titre relèvent du génie. En quelques pixels, le directeur et designer du soft, qui n’est autre que Shigeru Miyamoto, le papa de Mario Bros et Zelda, est parvenu à poser les bases.
Les quelques battements d’ailes des canards, leur attitude lorsqu’ils sont touchés, et les attitudes du chien font toute l’esthétique du jeu. L’aspect cartoon très coloré de l’ensemble suffit à justifier l’immersion. Pour les francs-tireurs qui voudraient se la jouer Nicky Larson au pays des canards, sachez que les pistolets zapper, qu’ils soient Jap, US ou européen, ne sont pas compatibles avec les écrans modernes.
Mais Wild Gunman a bien existé, et il fait partie des seuls six jeux en France qui nécessitent le Zapper. Il a d'ailleurs beaucoup de choses en commun avec Duck Hunt, c'est un peu son frère. L'un est au western ce que l'autre est à la chasse.
Les similitudes entre les deux jeux commencent à l'écran titre et se poursuivent avec les modes, au nombre de trois. Dans le premier, vous affrontez un cow-boy, dans le second, deux cow-boys, dans le troisième mode heureusement l'addition s'arrête, et l'on vous offre une variante un peu plus élaborée, où vous devez descendre les bandits qui apparaissent aux fenêtres et à la porte du saloon, comme dans un western pur jus.
Là où les deux jeux diffèrent sensiblement, c'est dans leur mode principal. Dans Duck Hunt, vous avez un nombre précis de canards à abattre avec trois balles de fusil par cible. Dans Wild Gunman, tout ce qui compte, c'est qui tire le premier, comme dans le jeu d'arcade original dont nous vous parlions en début de test.
À l'inverse, dans Duck Hunt, l'action est non seulement plus frénétique, plus constante, mais aussi moins stressante au début vu que vous bénéficiez d'une marge d'échec. Là où Duck Hunt se veut très progressif (quota de canards et vitesse qui augmentent), Wild Gunman préfère jouer avec les nerfs du joueur en se montrant impitoyable dès le début, sans guère évoluer par la suite.
Le concept du jeu de tir aux canards a évolué au fil des ans, avec des adaptations sur diverses plateformes et des variations sur le thème. On retrouve également des jeux de tir aux canards dans les kermesses et les fêtes foraines, où les participants doivent lancer des anneaux sur des canards en plastique pour gagner des prix.
Vous vous souvenez de Duck Hunt, le titre culte de la NES qui vous faisait dégommer des canards avec le pistolet le plus cool de toute l’histoire du jeu vidéo ? Eh bien, 33 ans après sa sortie, ce célèbre jeu de tir s’est trouvé un héritier en réalité virtuelle bien plus sombre - voire carrément psychotique.
Duck Season est une ode à l’âge d’or du jeu vidéo des années 1980, avec « un soupçon d’horreur dans un univers Spielberg-esque », peut-on lire dans le texte de présentation. Le studio derrière ce nouvel opus, Stress Level Zero, invite les joueurs à revivre leur enfance en étant transportés dans un milieu à la fois fantastique et familier, tout en leur faisant résoudre un sombre mystère.
Les anciens jeux de kermesse ont toujours un franc succès auprès d’un large publique. Ils ont ce petit quelque chose qui vous charme. Les jeux traditionnels en bois peuvent correspondre à de nombreuses époques. On est bien loin des jeux vidéo et des jeux d’arcades. Pour autant, le plaisir de s’amuser et retrouver son âme d’enfant sont toujours au rendez-vous. Ces jeux traditionnels ont une histoire et font partie de notre culture.
Caractéristique | Duck Hunt | Wild Gunman |
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Thème | Chasse aux canards | Western |
Gameplay | Abattre un certain nombre de canards avec 3 balles par cible | Tirer le premier sur un cow-boy |
Difficulté | Progressive | Impitoyable dès le début |
Action | Frénétique et constante | Lente et tendue |
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