Depuis plus de deux siècles, Verney-Carron incarne l’excellence et la tradition armurière française. Fondée en 1820 à Saint-Étienne, capitale historique de l’armurerie française, Verney-Carron est l’une des plus anciennes maisons armurières encore en activité.
Tout commence en 1820 lorsque Claude Verney fonde la société. Le chemin est en somme assez logique car il est issu d'une famille d'armuriers ayant un grand savoir-faire (depuis 1650). En 1820, Claude Verney, âgé de 20 ans, se présente au prestigieux concours d’armurerie de la ville de Saint-Etienne, capitale de l’arme en France.
Aîné des garçons dans une famille où l'on est armurier de père en fils depuis deux siècles, Claude Verney naît à Saint-Etienne au mois de décembre 1800. Il participe en 1820 au Concours d'armurerie organisé par la ville de Saint-Etienne et gagne le premier prix, juste récompense du magnifique travail de sculpture et de monture qu'il avait réalisé sur un bois de fusil. Le Musée d'Art et d'Industrie en fait l'acquisition et le classe parmi les plus beaux spécimens de l'époque.
Il s’appuie sur près de deux siècles de savoir-faire, d’ingéniosité et d’amour du bel ouvrage légués par sa famille. Le chemin est en somme assez logique car il est issu d'une famille d'armuriers ayant un grand savoir-faire (depuis 1650). C'est en digne héritier d’une déjà longue lignée de « faiseurs de fusils ». Il remporte le concours et crée sa société.
Un plus tard, en 1830, il épouse Antoinette Carron, la fille d'une autre famille d'armurier et donc a changé le nom de son entreprise en Verney-Carron. Dix ans plus tard, en unissant son destin à celui d’Antoinette Carron, il fait entrer le nom Verney-Carron dans la belle histoire de l’armurerie française. Son épouse, Antoinette Carron, est fille et petite-fille d’armuriers. Ils ont mis en commun les secrets de fabrication de leurs familles respectives et ont impulsé une émulation aussi bien créative qu’artistique.
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Dès ses débuts, la maison Verney-Carron se distingue par la qualité de ses armes et son exigence d’innovation. La saga familiale remonte au milieu du XVIIème siècle. Claude Verney naît le 4 janvier 1801. En 1820, il créé son entreprise dans le quartier de l’Église de Notre Dame de Saint-Etienne avec la volonté d’en faire l’un des fleurons de l’arquebuserie française. Le 9 juin 1830, il épouse Antoinette Carron, fille et petite-fille d’armuriers, de 11 ans sa cadette.
Au fil des décennies, cette grande et belle maison a accumulé les titres honorifiques et les récompenses internationales : médaille d'or lors de l'Exposition Universelle de Paris en 1867, elle n’a cessé de recevoir des récompenses depuis cette date. Verney décroche la médaille d'or de l'Exposition universelle de Paris en 1867.
Après le krach de 1929 et la crise qui s’ensuit, Verney-Carron doit se diversifier. La société réagit en distribuant des articles de pêche et de tennis, et en lançant la production de bicyclettes sous sa marque. Suite aux conséquences économiques des deux Guerres Mondiales, la société Verney-Carron a dû diversifier ses activités pour avoir des revenus stables.
À la fin de la Première Guerre mondiale, Verney-Carron assimila en 1926 les employés et l'équipement d'un autre fabricant - Auguste Marze - cousin par alliance de Claude Verney-Carron. En 1954, un contrat de fabrication sous licence est signé, marquant un nouveau tournant dans l'Histoire de la Maison. La SIFARM est absorbée en 1963, en même temps que la célèbre Canonnerie Jean BREUIL. Verney-Carron souhaite en effet contrôler toute sa fabrication.
C’est en 1954 que la société Stéphanoise va produire un premier fusil semi-automatique avec une société italienne et rentre à ce moment là dans la production industrielle moderne. En 1966 Verney-Carron renouvelle sa gamme de fusils de chasse et lance le « Sagittaire », le premier fusil superposé français produit en grande série. Le succès est immédiat. Le fusil est leader sur le marché et il devient l’emblème de la maison stéphanoise.
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De 1970 à 1975 s'installe une période d'euphorie sans précédent qui permet de doubler la production. Malheureusement, survient une nouvelle crise et Verney-Carron connaît une période très difficile jusqu'en 1980. Au cours de cette période, Verney-Carron remporte le contrat de fabrication de sous-ensembles pour le FAMAS, le nouveau fusil d'assaut de l'armée française. Verney-Carron emporte dans cette période le marché pour la fabrication de sous-ensembles du FAMAS, le nouveau fusil de l'armée française. Cette collaboration, particulièrement bénéfique, devait durer plus de 10 ans.
Par la suite, cette dernière conservera pendant de nombreuses années une place de leader dans la fabrication de fusils lisse en France. De nombreuses innovations permettent à Verney-Carron de prendre une part en constante augmentation sur un marché en régulière régression. Cela est facilité par la modernisation continue du matériel de production. C'est en 1985 qu'est lancée la fabrication du superposé Sagittaire avec bascule en alliage léger. Le succès est immédiat et la première place sur le marché, acquise avec le précédent modèle en acier, est ainsi conservée.
Au tournant du XXIe siècle, Verney-Carron affirme sa volonté d’élargir son expertise au-delà de la chasse. C’est dans cette dynamique que Verney-Carron donne naissance à Lebel, une marque à part entière dédiée à répondre aux exigences des forces de l’ordre, des unités militaires et des acteurs de la sécurité. Dans les années 90, la firme produit une gamme d’armes à destination des forces de l’ordre pour la dispersion de foules. Plus récemment, en 2017, une branche spécialisée dans la défense a été créée.
Parallèlement à sa production sérielle d’armes de chasse, Verney-Carron dispose également d’un atelier artisanal dédié à la fabrication de fusils et de carabines. L’Atelier Verney-Carron a changé de nom, c’est maintenant Verney-Carron Collection qui produit artisanalement les armes d’exception de la marque. Nommé « Verney-Carron Collection », celui-ci permet de concevoir et de réaliser sur-mesure des armes répondant aux souhaits et conforme à la morphologie de chaque commanditaire. Chaque arme bénéficie du travail d’orfèvre de grands maîtres armuriers et répond aux critères de sécurité et de fiabilité.
Chez Verney-Carron Collection, il flotte des effluves d'acier chauffé et de bois huilé. Devant chaque artisan armurier, un établi couvert de cuir, orné d'un étau et environné d'outils qui n'ont guère changé depuis des siècles : pinces, poinçons, marteaux, scies. Chaque fusil sera monté en blanc, travaillé, assemblé à nouveau, testé, mis à l'épreuve, démonté pour les finitions, remonté… Certaines pièces partiront chez la graveuse sur acier maison ou la quadrilleuse à bois qui travaillent à domicile. Elles dessineront dans l'acier les arabesques, les animaux, lions, éléphants, sangliers, graveront les initiales du propriétaire sous le pontet, l'endroit où le chasseur place son doigt pour tirer, sculpteront la crosse.
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Chaque année, Verney-Carron ne sort que de 80 à 100 de ces fusils d'exception, vendus entre 10 000 et 70 000 euros pièce, voire 100 000 euros lorsqu'ils s'accompagnent d'un luxueux coffret agrémenté de briquets conçus par ST Dupont. Comptez un an d'attente. Les fusils que nous réalisons sont des objets de précision et de transmission. Ils sont faits pour traverser le temps et les générations.
Verney-Carron est reconnu pour son savoir-faire et la qualité de ses armes. En effet, sur demande, il est possible d’obtenir un fusil unique, sur mesure. Généralement, les armes issues de Verney-Carron sont d’une fiabilité sans reproches, mais surtout finement décorées avec de magnifiques finitions et un sens du détail inégalé. Sur commande, le client peut demander une arme finement décorée et unique. Par exemple, le boitier peut être intégralement gravé et décoré à la main.
Voici quelques modèles emblématiques :
Verney-Carron a diversifié ses activités pour avoir des revenus stables. En matière de sécurité on y trouve le Flash-ball®, une arme à létale réduite, développé à l’origine pour les particuliers et qui a trouvé sa place dans l’armement des forces de l’ordre de plusieurs pays. Le Vertac®, lui est un fusil à pompe à destination des forces de police et des forces armées. Enfin, la gamme Lanceur regroupe deux modèles. Le premier est un lanceur de projectiles à létalité atténuée, conçu et dédié exclusivement aux professionnels.
Trois types d’armes y sont représentés : le VCD10, un fusil de précision semi-automatique, inspiré de la plateforme AR10. A ces armes d’épaule s’ajoute le LP40 LE MATRU, un lance grenade compact, le plus compact disponible sur le marché, issu d’une collaboration avec les forces Françaises.
Le fusil de chasse calibre 12 juxtaposé est un choix de prédilection pour de nombreux chasseurs, alliant puissance et polyvalence. Grâce à son calibre 12, il offre une portée et une efficacité accrues, s’adaptant aussi bien à la chasse au petit gibier qu’aux oiseaux migrateurs. L’un des grands atouts du fusil de chasse calibre 12 juxtaposé réside dans son équilibre et sa rapidité de mise en action.
Avec ses deux canons placés côte à côte, il offre une vision claire et une réactivité immédiate pour un second tir rapide. Bien que légèrement plus massif que d’autres calibres, son ergonomie bien pensée compense ce point, garantissant un excellent contrôle au moment du tir. Des marques de renom comme Manufrance, Baikal ou Verney-Carron proposent des modèles alliant tradition et innovation, assurant aux chasseurs une fiabilité optimale.
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