Envie de participer ?
Bandeau

Le livre "LE FUSIL-MITRAILLEUR MODELE 1924 M 29" par J. Huon et G. Brunel explore l'histoire et l'utilisation de cette arme française emblématique.

Ce livre de 230 pages, richement illustré de photos en noir et blanc et en couleurs, vous offre une vue complète sur l'évolution de cette arme emblématique.

Adopté en décembre 1924, le fusil-mitrailleur Modèle 1924 M 29 a servi l'Armée française pendant près de huit décennies.

Que vous soyez passionné d'histoire militaire ou simplement curieux, cette lecture vous apportera une compréhension profonde de l'importance de cette arme.

Expertise et Précision des Auteurs

Jean Huon et Gaétan Brunel, deux experts reconnus dans le domaine des armes, apportent leur savoir-faire et leur rigueur à cette œuvre.

Lire aussi: Recommandations concernant les fusils turcs

Jean Huon, expert en armes, munitions et balistique agréé par la Cour de Cassation, a consacré plus de trente ans à la recherche sur l'armement et l'histoire militaire.

Gaétan Brunel, armurier diplômé de l'École de Liège, a orienté son mémoire de fin d'études sur le fusil-mitrailleur Modèle 1924 M 29.

Leur collaboration garantit une analyse détaillée et précise, enrichissant votre compréhension de cette arme historique.

Utilisation et Impact à Travers les Décennies

Le fusil-mitrailleur Modèle 1924 M 29 n'est pas seulement une arme ; c'est un témoin de l'histoire militaire française.

Utilisé pour la première fois au Maroc en 1926, il a été employé sur divers fronts pendant la Seconde Guerre mondiale, en Afrique, en Italie, et en Allemagne.

Lire aussi: Fusil Darne Calibre 12 : Détails Techniques

Sa présence en Indochine, à Suez et en Algérie témoigne de sa robustesse et de son adaptabilité.

Armement de la Gendarmerie : Un Aperçu Historique

L’article ci-dessous tient à combler cette lacune en dressant l’inventaire de l’armement léger de la gendarmerie départementale et de la gendarmerie mobile, pendant la période définie par la dotation, en 1907, du pistolet-revolver 1892 et du pistolet automatique Sig Sauer Pro en 2004.

Un Héritage des Années 1880

À la fin du XIXe siècle, la gendarmerie est équipée d’armes conçues au lendemain du désastre des armées impériales, puis républicaines, lors de la guerre de 1870-1871.

Deux ans après la victoire des États allemands, les armées françaises se voient enfin dotées d’un arsenal léger performant.

Citons les revolvers 1873, puis 1874 ainsi que l’adoption du système Gras en remplacement des Chassepots.

Lire aussi: Calibre 16: Le Fusil Nemrod

Passant après les corps de troupe, la gendarmerie doit encore patienter deux à trois décennies pour pouvoir rivaliser avec ses homologues étrangers en matière de moyens.

Mais surtout, ces nouvelles armes permettent, pour un temps, de jouer à jeu égal avec les hors-la-loi qui n’ont pas besoin d’attendre le bon vouloir des politiques et des budgets supplémentaires pour améliorer leur arsenal.

La guerre de 1870 a révélé toutes les carences des armées françaises.

En 1874, le « merveilleux » Chassepot tire sa révérence au profit du fusil présenté par le capitaine Gras.

Un des points novateurs est l’abandon de la cartouche en papier au profit d’une cartouche métallique.

En raison d’impératifs économiques, la culasse est celle du Chassepot, quelque peu modifiée.

La boîte de culasse est aménagée afin de permettre le passage du levier d’armement, ainsi que le chargement et le déchargement de l’arme.

La culasse mobile, quant à elle, est dite à verrou.

En 1880, un dispositif est aménagé en vue de faire dévier les gaz en cas de problème au départ du coup.

Une des faiblesses du Gras vient de sa capacité de tir.

En effet, il n’existe pas de chargeur : après chaque tir il faut donc réapprovisionner la chambre.

La gendarmerie ne reçoit pas le fusil Gras, mais la version carabine, retenue sous l’appellation « 1874 Modifié 1880 ».

Pourquoi ne pas avoir retenu pour l’institution la version fusil ?

Si l’on considère le service à cheval, il est indéniable qu’une arme plus courte facilite les mouvements du cavalier.

Les gendarmes à pied ont aussi une version carabine.

Le maniement d’une arme de taille réduite dans des affrontements de rue ou tout simplement lors d’opération de maintien de l’ordre reste plus aisé.

La carabine des gendarmes à cheval se caractérise par un levier d’armement coudé et aplati, ainsi que par l’emploi d’une baïonnette cruciforme à douille.

L’exemplaire réservé aux gendarmes à pied est en grande partie identique à la précédente.

Le fût est légèrement plus court.

Le canon est solidaire de la monture par une grenadière et un embouchoir.

De plus, par rapport à son homologue, elle a un battant de crosse pour la fixation de la bretelle.

Ces carabines (et le système Gras dans son ensemble), outre leur mécanique perfectible, sont pénalisées par leur capacité de tir qui se limite à une seule cartouche, alors que les modèles allemands sont pourvus d’un chargeur.

Le Général Boulanger, alors ministre de la Guerre, impose en 1886, et en l’espace de six mois, un nouveau fusil réglementaire : le Lebel.

Un certain Berthier, chef de bureau des chemins de fers algériens, se penche sur les armes Lebel et vise plus précisément à la création d’une carabine.

Il cherche à changer le système d’alimentation des armes en service.

Berthier désire donc allier modernité et économies, ce dernier terme n’étant pas un vain mot dans la course à l’armement.

Ces travaux aboutissent à la carabine modèle 1890, prévue pour accueillir un chargeur de quatre cartouches, placé sous la culasse devant le pontet.

Quand le chargeur est vide, le système de fixation le laisse tomber.

En 1892, la gendarmerie change de carabine et prend celle de l’Artillerie.

Mais l’arme la plus intéressante de cette série reste le pistolet-revolver 1892.

En 1885, la section technique de l’Artillerie propose de remplacer les revolvers modèles 1873 et 1874.

Le but du ministère de la Guerre est simple : il s’agit de réduire le nombre de modèles d’armes de poing en service.

Dès l’adoption du revolver 1892, les premiers exemplaires sont livrés aux officiers de la gendarmerie et de l’armée de Terre.

L’attribution réelle de ce modèle a lieu en 1907, pour l’ensemble de l’institution.

Techniquement cette arme est plutôt révolutionnaire pour son époque ou tout du moins à la pointe de la technique.

Le chien rebondissant est équipé d’un percuteur qui frappe l’amorce perpendiculairement, diminuant ainsi le nombre de ratés.

tags: #fusil #mitrailleur #armee #francaise #1970 #caracteristiques

Post popolari: