Le calibre 24 est un morceau d’histoire qui continue de vivre grâce aux chasseurs et collectionneurs passionnés par les anciennes traditions de chasse. Bien qu'il ait été abandonné par la plupart des chasseurs au profit du calibre 28, il reste une option unique pour ceux qui recherchent l'authenticité, la légèreté et la précision.
Le calibre 24 a joué un rôle important dans la chasse jusqu'aux années 1940, avant d'être progressivement abandonné au profit du calibre 28. Bien que tombé en désuétude, ce calibre a marqué l'histoire de la chasse et reste un choix apprécié par les collectionneurs et les puristes qui souhaitent renouer avec les traditions de la chasse. Le calibre 24 offre un équilibre entre légèreté et puissance, parfait pour la chasse au petit gibier, tout en conservant le charme vintage des anciennes munitions.
Ce calibre est souvent utilisé dans des fusils de collection ou des armes transmises de génération en génération. Les fusils de calibre 24, bien entretenus, continuent de fonctionner parfaitement. Si vous possédez une arme de ce calibre historique, nos cartouches vous offriront des performances fiables et adaptées à la chasse du petit gibier.
Les fusils Gras modifiés en arme de chasse à canon lisse correspondent peut-être une particularité française : après la Révolution le droit de chasse n'était plus l'apanage d'une élite, la plupart des campagnards chassaient mais beaucoup n'avaient pas les moyens de s'offrir un véritable fusil de chasse. Achetés à bon compte par lots importants, beaucoup de fusils Gras furent ainsi modifiés pour ainsi dire en série, par des grosses entreprises (p. ex. Manufacture des Armes et Cycles de St Etienne) ou des petits armuriers ; assez peu semblent avoir conservé leurs caractéristiques militaires d'origine, à destination des sociétés de tir.
Les modifications "chasse" ne paraissent pas exactement standardisées ; un grand nombre de variantes fut proposé, durant les décennies où ils furent en vente. La longueur des fusils militaires étant un peu excessive, ils furent plus ou moins raccourcis. Le bois était souvent retouché pour amincir la crosse (sans forcément réduire la plaque de couche), et éventuellement dégager le canon en coupant le fût juste devant la grenadière.
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Le levier de culasse droit, propice au tir rapide de l'infanterie de ligne, était trop encombrant. Les culasses à levier coudé (carabines et mousquetons) n'étant certainement pas assez nombreuses, la plupart des leviers de fusil furent pliés et rognés pour leur donner approximativement l'apparence des leviers de carabine ou mousqueton (qui se reconnaissent par un striage en arcs de cercle sous le bouton, et par une forme généralement plus galbée).
Il se pourrait même que quelques fusils aient finalement pris l'apparence d'une carabine ou d'un mousqueton. On le reconnaîtrait par les cotes hauteur / largeur de la boîte de culasse et par le diamètre de l'embase du canon : environ 34 mm sur les fusils Mle 1866, 66/74 et 1874, et 32.5 sur les carabines et mousquetons de ces trois modèles. La crosse diffère aussi, celle des fusils est plus longue et plus massive.
Il est fréquent que les marquages militaires soient effacés mais quelques différences originelles permettent parfois d'identifier le modèle initial des pièces, quand elles furent modifiées ou panachées. Le ressort de percuteur du Gras est identique aux Lebel et Berthier, mais pas le percuteur.
Le fusil de chasse juxtaposé peut être de type Hammerless à percussion centrale sans chiens apparents, à platines démontables ou à chiens extérieurs généralement plus anciens. Moins à la mode que le siècle dernier le fusil juxtaposé aujourd'hui se veut une arme de collection pour se faire plaisir avec un beau produit réalisé pour des amateurs éclairés. Les fusils de chasse juxtaposés en calibre 20 sont très recherchés et rares sur le marché des armes d'occasion.
Vous trouverez en revanche beaucoup de fusils juxtaposés en calibre 16 qui était le calibre le plus utilisé jusqu'aux années 1960. Aujourd'hui l'engouement pour le calibre 16 est moindre malgré des performances souvent supérieures au calibre 12. Le marché du neuf est quasi inexistant pour les fusils juxtaposés quelques belles pièces sont vendues chez Chapuis, Rizzini, Fausti, Beretta mais les clients préfèrent souvent le fusil superposé plus moderne à leurs yeux.
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Le fusil juxtaposé se distingue par ses canons parallèles, offrant une gerbe large et efficace, idéale pour les tirs en mouvement.
Cal 24/65 Bascule dans une petite patine grise, le jaspage ayant disparu, quelques traces à l’intérieur. Mécanisme à chien extérieur fonctionnel, très léger jeu au verrouillage. Le canon bascule vers l'avant grâce au pontet qui fait office de levier, repose-doigt. Le canon de 65cm est dans son bronzage s’éclaircissant un peu.
Le canon est marqué Fusil Simplex Breveté S.G.D.G. Charge d’épreuve T.2. 40-26 Charge normale T.1. 30-21 sur le côté gauche et Manufacture Françaises Armes et Cycles de Saint-Etienne Fabrication mécanique Acier Fin Choke 65 Calibre 24 sur le côté droit. Intérieur avec quelques piqûres par endroit, sinon proche du miroir. Les organes de visée se composent d'une hausse fixe en petite cuvette et d'un guidon type grain d'orge.
Bons bois vernis dans une jolie patine, quelques griffures et petites traces de manipulation à la crosse anglaise, petite fendille sur la bordure droite du devant. Deux battants de bretelle, plaque de couche acier. Le célèbre fusil de chasse mono-coup produit par la mondialement connue maison stéphanoise. Exemplaire fabriqué avant 1911. Référence :10600722D Longueur :1040mm Matricule :26044
Le 10 novembre 1887, Etienne Mimard et Pierre Blachon achètent la « Manufacture Française d’Armes et de Tir » de Monsieur Martinier-Collin. En 1892, s'ouvre le premier magasin de vente à Paris. Peu de temps après la découverte de la bicyclette, l'entreprise lance son modèle sous le nom d'Hirondelle. De fait, l'entreprise est rebaptisée Manufacture française d'armes de Saint-Étienne. La mention et cycles sera ajoutée en 1901. En 1911, la société prendra le nom de Manufrance. Le célèbre fusil mono-coup Simplex de la firme stéphanoise sera breveté en 1908 et sera fabriqué durant toute l'existence de Manufrance.
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