La ville de Digne-les-Bains possède, de par son histoire et son environnement, un lien très fort avec le sport. Cette année, la ville a obtenu les trois lauriers du label « Ville active sportive ». Cette distinction récompense les actions de la ville pour le développement de son patrimoine sportif, l’accessibilité et la pratique des activités sportives.
Le tir sportif continue de séduire toujours plus d'amateurs. Il séduit plus que la natation, le tennis ou l'équitation. En tout, plus de 6.000 personnes sont inscrites dans un club de tir.
La Société de Tir Sportif les 3 Vallées (STS3V) de Digne-les-Bains organise une demi-journée tir. Après une instruction sur la sécurité et un cours théorique, les participants passeront rapidement à la pratique. Chaque participant peut tirer dans différents calibres, 22, 38 ou 45 sous la forme d’un concours.
René Biechelin se souvient parfaitement du moment où tout a basculé : "Après l'attentat du Bataclan, fin 2015, j'ai vu quelque chose que j'avais jamais vu. Tous les jours, on avait de nouveaux inscrits, je n'en revenais pas. Et ce n'est pas tout. Parmi ces nouveaux inscrits, on avait un nombre étonnant de femmes.
D'abord, durant six mois, il convient de familiariser avec le tir en utilisant des armes à air comprimé. À l'armurerie U Cacciatore, à Bastia, on conseille régulièrement les nouveaux pratiquants, qui s'apprêtent à acheter leur première arme de poing. "Mais la plupart ont largement eu le temps de se faire une idée au stand de tir, où plusieurs armes sont à disposition. Ils les ont essayées, et ont pu déterminer le genre d'arme qui leur convient.
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Quant à savoir si la pratique du tir sportif demande des prédispositions particulières, René hausse les épaules. "Pas du tout. Bien sûr, il vaut mieux ne pas trembler, alors plus on est jeune, mieux c'est", s'amuse le président du club de tir. "Mais tout le monde peut y arriver.
Comme ici dans les mains de Jean-Paul Farrugia, les armes à air comprimé, de poing ou d'épaule, sont souvent utilisées pour la pratique du tir sportif. Sur le pas de tir, Jean-Paul Farrugia ajuste le canon, vise... et presse la gâchette.
Quand on demande à René Biechelin quel est le profil de ses licenciés, on constate vite qu'on est loin de la caricature du maniaque fanatique de calibres : "On a beaucoup d'architectes, des avocats, des professionnels de santé... On a trois anesthésistes !
Ce vendredi soir avait lieu au Palais des Congrès la « Nuit des Sportifs de l’année 206 ». Les différents clubs, équipes ou bénévoles se sont ensuite relayés sur la scène pour recevoir un trophée ou faire des démonstrations. Parmi les associations mises à l'honneur, on retrouve :
Plusieurs athlètes espoirs ont également été félicités :
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La Société de Tir Sportif des 3 Vallées a une longue histoire, marquée par plusieurs étapes clés :
Au 31/08/2025 nos clubs ont enregistré 13399 licences pour la saison 2024/2025. La ligue Midi-Pyrénées de Tir n'est pas un club de tir, elle n'a pas d'infrastructures de tir, et elle ne délivre pas de licences. Elle n'assure pas d'initiations au tir sportif. Les personnes intéressées par notre sport et nos pratiques doivent se rapprocher d'un club.
Tous les sports peuvent être touchés par des violences, le tir sportif n'en est pas exclu et donc, si vous êtes victime ou témoin de quelques violences que ce soient, n'hésitez pas à en parler.
Vous trouverez ci-dessous, le calendrier prévisionnel des compétitions officielles de notre Ligue, des 8 départements et de la FFTir, pour la saison 2025/2026.
Les compétitions de tir à l'arbalète et à l'arquebuse étaient à leur apogée aux XVe et XVIe siècles, principalement dans les pays germaniques. Ces compétitions avaient lieu principalement pendant la saison chaude, localement, dans les voisinages, et régionalement ou à plus grande échelle.
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Le tir à l'arc et à l'arquebuse était un sport populaire pour les hommes, et ils devaient se mesurer aux autres. Cela se passait surtout dans les pays germanophones lors des festivals de tir. Il y en avait probablement plus aux XVe et XVIe siècles. Ce sport préparait les hommes aux nombreux conflits armés entre les villes impériales libres et les princes.
Les compétitions étaient organisées pendant la saison chaude, entre les lieux voisins, au niveau local, régional et suprarégional. Des dizaines d'équipes et des centaines de participants se sont affrontés. Les spectateurs étaient également importants, encourageant leurs hommes. Il n'était pas rare qu'il y en ait plusieurs milliers. La fête de tir la plus connue est probablement celle que les Strasbourgeois ont organisée en 1576 pour commémorer la guerre de Bourgogne, qui s'était terminée exactement cent ans auparavant. Mais ce n'était pas la seule.
Chaque organisateur, ville ou prince local, a fait tout son possible pour rendre sa fête encore plus belle et plus grande que celle du voisin. Les concurrents d'Alsace, des pays du Rhin, de Souabe et de Suisse mesuraient leurs compétences au moins une fois par an. Le lieu était l'une de leurs villes amies.
En d’autres termes, il ne suffit pas de viser pour toucher la cible qu’on s’est assignée, il faut de l’expérience et de l’entraînement, ainsi que l’équipement idoine.
Comme on le sait, le patriotisme impérial qui se développe à partir de l’imprimerie et reste vif malgré les clivages confessionnels n’est pas étranger à la militarisation qui affecte le pays et aux nombreux plans de défense qui le fédèrent. En cas d’alerte, les « états » d’Alsace disposent de milliers d’hommes prêts à barrer la route aux envahisseurs welsches, pendant que leurs compatriotes se fortifient derrière les remparts de leurs villes.
Ces questions prennent tout leur sens quand on s’intéresse à la genèse des sociétés d’arquebusiers et au succès des concours régionaux ou interrégionaux dont elles sont les protagonistes. Le tir de Strasbourg, célébré par le poème de Fischart (1546-1590) Das Glückhafft Schiff von Zürich (1576) n’est-il pas l’archétype de ces fêtes militaro-sportives indissociables de la Renaissance allemande ?
L’apparition d’armes à feu portatives est chose faite dans le deuxième quart du XVe siècle.
Contrairement aux arcs, qui possèdent une cadence plus grande et se prêtent à un tir de saturation, ces armes peuvent être manipulées en visant directement la cible : le carreau d’arbalète ou la balle sont propulsés artificiellement et ne dévient guère de leur trajectoire horizontale. Leur emploi est bien adapté à la défense des places fortes, aux embuscades ou à la chasse. En rase campagne, en bataille, leur manipulation exige une grande discipline : le chargement se décompose en plusieurs mouvements qui occasionnent des temps morts, à moins de mettre en place un système de roulement, un feu roulant.
Pour autant qu’on puisse le dire, les pays germaniques ont une avance considérable sur les autres nations. Leur excellence guerrière repose sur la combinaison de piquiers et d’arquebusiers. Ces derniers forment près d’un tiers, ou plus, des effectifs des armées de métier. Ainsi, en 1514, les 494 lansquenets de passage à Dijon se répartissent entre 48 double-paye (doppelsöldner), joueurs d’épée ou hallebardiers expérimentés, 140 hacquebutiers et 306 soldats du rang.
Le développement de milices bourgeoises ou seigneuriales suit des modalités analogues : les armes à feu sont toujours plus nombreuses, dans des proportions qui n’ont rien à envier aux combattants de métier : dans le premier tiers du XVIe siècle, au moment de la Guerre des Paysans, le ratio est le même. Il évolue sur le plan qualitatif autant que du point de vue quantitatif, et se rapproche de la moitié, ou la dépasse à la fin de la Renaissance.
À cette date, la possession d’un équipement individuel est encouragée par les autorités, ce qui n’est pas vraiment nouveau, mais s’est fait par à-coups, du fait d’une certaine suspicion. En effet, l’arrivée d’un armement moderne, relativement bon marché, semble avoir précédé les mesures d’encadrement réglementaires des seigneurs et des villes. À Strasbourg, dès 1461, on interdit de se servir d’arbalètes ou de handbüchsen à l’intérieur de la cité.
On retrouve des dispositions analogues au lendemain de la Guerre des Paysans. Que tirer de ces prescriptions ? Une première remarque, en creux, sur la liberté d’acheter et de posséder une arme : en général, c’est son mauvais usage qui est sanctionné, et non sa possession.
L’histoire des sociétés de tir a souvent été célébrée à l’échelle locale, à l’occasion d’une fête ou d’une manifestation, mais elle n’a pas donné lieu à des synthèses régionales. Dans les pays où la tradition s’est maintenue, en Suisse, en Allemagne, en Autriche, il existe des travaux de qualité inspirés par le patriotisme local, ce qui n’est guère le cas en Alsace, si ce n’est par allusion, dans des cas exceptionnels ou avec des ellipses. Il en va de même dans l’espace bourguignon, où des encouragements princiers avaient contribué à leur naissance, à la fin du XIVe ou au début du XVe siècle.
À Metz, la compagnie d’arbalétriers reçoit ses statuts en 1399 : élection de deux maîtres, serment, cotisation, entraînement régulier le dimanche. Elle organise un concours de tir à l’oiseau le 1er mai, avec des invitations et un vin d’honneur. À Strasbourg, le règlement des arbalétriers de 1405 renouvelé en 1534 spécifie le rôle de son comité directeur, les Siebner, sous le parrainage d’un des stettmeister de la cité (oberschützenherr) et la présidence d’un membre du Conseil des XV (obersiebnerherr), ce qui suffit à dire l’importance de la chose.
La sociabilité des schützengesellschaften mériterait de longs développements, mais elle est difficile à saisir à travers des archives qui mettent l’accent sur le contrôle administratif des autorités. Ces dernières s’efforcent de les encadrer dans la perspective militaire qui les intéresse. Les arbalétriers et les arquebusiers sont traités de la même manière - à Bâle, en 1466, les sociétés correspondantes reçoivent les mêmes statuts -, mais les premiers, qui se prévalent de leur antériorité, finissent par céder le pas aux seconds. Les incitations officielles dont bénéficient ceux-ci se font toujours plus fortes avec le temps.
Dans les villes les plus peuplées, ces compagnies d’arquebusiers sortent du cadre corporatif dans lequel se fait le service militaire. Les nombreuses montres d’armes strasbourgeoises des Guerres de Bourgogne permettent de connaître les « spécialités » des membres des différentes tribus : le décompte reste à faire, mais, selon toute vraisemblance, le panachage est la règle, les armes à feu cohabitant avec les piques, les épées, les hallebardes, et, bien entendu, les arbalètes.
On possède un relevé des 152 tireurs strasbourgeois regroupés sous l’étiquette « am hantbussen rein », à une date inconnue, mais sans doute proche de 1500 : y figurent 21 charpentiers, 15 maçons (dont 6 poêliers), 15 bateliers, 15 cordonniers, 7 tailleurs, 6 maréchaux, 10 pelletiers, 11 tonneliers, 7 tisserands, 4 tanneurs, 4 jardiniers, 8 charrons et 33 membres dont le scribe dit « je ne sais pas avec qui [c’est à dire dans quelle corporation] ils doivent faire leur service » : il y a parmi eux un cartier, Kasper Keiser, un fabricant de tamis, un cordier, deux potiers d’étain, un crieur de vin, un valet de la douane. À l’exception des maraîchers, ils relèvent presque tous des arts mécaniques.
La désignation schuessgesellen am hantbussen rein, - littéralement, « les compagnons tireurs du talus des arquebuses » -, leur attribue un terrain d’exercice schiessrain, bien précis. En effet, la pratique du tir nécessite des infrastructures adaptées, des lieux suffisamment vastes et sécurisés sans être distants.
Logiquement, pour éviter des dégâts collatéraux, ces lieux sont établis extra muros, à l’instar de ce qui se passe à Metz où, en 1564, les arbalétriers disposent d’un terrain sur la grève de la Moselle, le long du rempart, avec « une maisonnette et un cellier à mettre vin joindant », que l’on définit également comme « place close de vive haye ». Renouvelé en 1605, le bail indique ses dimensions, 260 pieds de long sur 40 de large.
Enfin, il conviendrait de mieux connaître les modalités de l’entraînement et la « vie associative » qui leur est liée. La convivialité est-elle compatible avec les ingérences du pouvoir politique ? à Strasbourg, en 1530, les autorités prescrivent le diamètre des cibles (6 pieds), et définissent la taille des silhouettes de paille qui rappellent leur finalité ; elles prévoient des gratifications pour le ramassage des balles.
La Société de Tir Sportif des 3 Vallées est enregistrée sous le SIRET 79911697500019 et son activité principale est celle des activités de clubs de sports (9312Z). Son siège social est situé RUE DU PREVOT MR PAZOS - RES REINE BEATRIX, 04000 DIGNE-LES-BAINS, France. L'entreprise est ouverte depuis le 12 mars 1974 (51 ans).
Date | Événement | Lieu |
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16-08-2025 | Championnat du Monde Arbalète Field IR900 | Hongrie |
08-08-2025 | 50ème Anniversaire du club de Lombers/Réalmont | Lombers/Réalmont |
28-06-2025 | Championnat de France TAR | CNTS |
28-06-2025 | Championnat de France 300m / ISRSkeet Olympique | CNTS |
15-06-2025 | Soirée de Récompenses à nos Athlètes régionaux | St-Gaudens (31) |
14-06-2025 | Occitan Cup TSV Level 3 | Meauzac |
09-06-2025 | Championnat de France Skeet Olympique | CNTS |
08-06-2025 | Championnat Régional Silhouettes Métalliques | Montredon Labessonie (81) |
04-06-2025 | Formation et Recyclage Arbitres Armes Anciennes | Ligue Midi-Pyrénées |
04-06-2025 | Challenge Armes Anciennes Ligue Midi-Pyrénées | Artagnan (65) |
30-05-2025 | Championnat Régional 25/50m | Millau (12) |
31-05-2025 | Championnat de France IR900 | Voueil Tergnier en Picardie |
18-05-2025 | Championnat Régional TAR | Saint-Antonin Nobles Val (82) |
11-05-2025 | Championnat de France des Ecoles de Tir | Dôle |
10-05-2025 | Championnat Régional ISR / 300m | Saint-Antonin Nobles Val (82) |
27-04-2025 | Championnat Régional IR900 | Artagnan (65) |
27-04-2025 | Championnat Régional Fosse et Skeet Olympiques | Lombers-Réalmont |
13-04-2025 | Championnat Régional Armes Anciennes | Puylagarde (82) |
06-04-2025 | Finale du Challenge Pitchouns, 12ème édition | St-Affrique (12) |
06-04-2025 | Assemblée Générale Extraordinaire de la Ligue Midi-Pyrénées de Tir | Parc des Expositions du Comminges |
05-04-2025 | Championnat Régional des Ecoles de Tir | St-Gaudens |
30-03-2025 | Championnat Régional Rimfire | Tir Sportif Toulouse Bessières (TSTB) |
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