L'utilisation du fusil hypodermique par la police municipale est un sujet d'actualité, notamment en ce qui concerne la capture d'animaux dangereux et errants. Plusieurs événements récents et décisions administratives mettent en lumière les enjeux et les applications de cette pratique.
Les policiers municipaux sont de plus en plus souvent confrontés à la présence d'animaux sauvages en milieu urbain. Un exemple frappant est celui des sangliers qui peuvent se retrouver en plein centre-ville. Afin d'éviter des situations dangereuses, certaines municipalités ont décidé de former leurs policiers à la télé anesthésie, c'est-à-dire à l'utilisation d'un fusil hypodermique.
L'objectif est de pouvoir endormir l'animal sur le champ et de le transférer ensuite dans un centre de soins de la faune sauvage, avant de le réintroduire dans son milieu naturel.
La police municipale peut également être amenée à intervenir auprès d'animaux domestiques errants, notamment des chiens considérés comme dangereux. L'utilisation du fusil hypodermique est alors envisagée pour neutraliser ces animaux, en particulier lorsqu'ils divaguent et représentent une menace pour la population.
C'est très difficile d’attraper ces chiens, bien souvent ils partent sur des propriétés, s’enfuient donc ils sont difficiles à capturer.
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L'utilisation du fusil hypodermique peut également être envisagée dans le cadre de la protection de la faune sauvage. L’association Kwata (étude et protection de la nature) s’inquiète d’une recrudescence des attaques canines, notamment à Remire-Montjoly. En conséquence, elle a interpellé les autorités. Résultat : la police municipale de Rémire-Monjoly envisage d’intensifier sa surveillance et d'utiliser des fusils hypodermiques.
Les armes, fusils, pistolets ou sarbacanes, utilisés pour capturer vivants les animaux sont des projecteurs hypodermiques. Aux termes de l'article 2 du décret n° 95-589 du 6 mai 1995 sur la réglementation des armes, il s'agit d'armes de 6e catégorie. Ces armes sont donc en vente libre, mais leur port est interdit et, par ailleurs, leur transport est interdit sans motif légitime.
M. Nicolas About attire l'attention de M. le Premier ministre sur la parution du décret relatif à la détention de fusils hypodermiques par les polices municipales. Il lui rappelle qu'en vertu de l'article 3 du décret nº 2000-276 du 24 mars 2000, les agents de police municipale sont autorisés à porter ce type d'arme, pour la capture des animaux dangereux et errants, en particulier lorsqu'il s'agit de races de chien reconnues dangereuses, comme les pitbulls ou les rottweillers.
L'utilisation de ces armes par les polices municpales est conditionnée à la parution ultérieure d'un arrêté conjoint du ministre de l'intérieur et du ministre de l'agriculture. L'élaboration de ce texte est en cours, dans le souci notamment de permettre aux agents de police municipale d'utiliser des projecteurs hypodermiques sans que la présence d'un vétérinaire soit nécessaire.
L'utilisation du fusil hypodermique est perçue comme un moyen d'améliorer la sécurité de la population, de plus en plus exposée aux attaques de chiens dangereux. Beaucoup de polices municipales sont prêtes, aujourd'hui, à se doter de telles armes, qui ont fait la preuve de leur efficacité.
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Le fusil hypodermique permettrait également de garantir la sécurité des policiers municipaux eux-mêmes, qui sont de plus en plus confrontés à cette menace canine, lors de leurs missions d'îlotage.
L'utilisation du fusil hypodermique soulève des questions relatives au bien-être animal. Il est essentiel que les policiers municipaux soient correctement formés à cette technique, afin de minimiser la souffrance des animaux capturés.
En Guyane, l'association Kwata a alerté les autorités sur une recrudescence des attaques de chiens errants sur les tortues marines. La police municipale de Rémire-Montjoly envisage d'utiliser des fusils hypodermiques pour neutraliser les chiens et protéger les tortues.
Selon le dernier rapport du Réseau Tortues Marines de Guyane « en 2021, le nombre de nids de tortues luths est en hausse par rapport à 2020, phénomène également présent pour la tortue olivâtre. A contrario, une baisse du nombre de nids de tortue verte est à noter par rapport à 2020 ».
Cependant, cela fait plusieurs jours, on a un décompte assez macabre de cadavres de tortues olivâtres, uniquement sur la plage de Gosselin. Cela fait plusieurs jours que nous appelons les autorités la mairie.
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Cette année, 1 400 pontes ont été recensées sur les plages. Cela fait 700 femelles qui sont venues. 13 tortues tuées sur 700 c’est assez significatif. Les conséquences sont graves. Sur les plages de Rémire-Montjoly nous avons le plus grand site de nidification d’ Amérique du sud.
La divagation canine est interdite.
Espèce | Nombre de nids en 2020 | Nombre de nids en 2021 | Évolution |
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Tortue luth | [Donnée non disponible] | [Donnée non disponible] | En hausse |
Tortue olivâtre | [Donnée non disponible] | [Donnée non disponible] | En hausse |
Tortue verte | [Donnée non disponible] | [Donnée non disponible] | En baisse |
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