Le fusil de chasse est une arme à feu d'épaule souvent équipée d'un canon lisse ou de deux canons. Il existe plusieurs types de fusils de chasse en fonction de l'âme du canon (lisse ou rayé) et de leur mécanisme. Dans cette catégorie, le fusil superposé et le juxtaposé sont très appréciés, car faciles à utiliser et très sécurisants du fait que leurs canons soient basculants. Pour finir, le fusil semi-automatique avec son système à emprunt de gaz ou à inertie est très apprécié pour la chasse au gibier d'eau ou à la palombe.
Le canon rayé permet d'augmenter la dispersion de la gerbe et donc de tirer sur des distances plus courtes. Le canon lisse, plus courant, équipe notamment le fusil de chasse semi-auto. Plus de 90 % des fusils de chasse actuels sont équipés de chokes fixes ou interchangeables. La portée de ce fusil de chasse est plus importante que celle des fusils à canon rayé notamment avec les chokes 3/4 et full qui permettent des tirs jusqu' à 50 mètres avec une gerbe régulière.
Il existe 5 types de chokes :
Ce pourcentage varie en fonction du type de cartouche de chasse que l'on va tirer (bourre grasse ou bourre à jupe) et du numéro de plomb. En général, les chokes sont munis de traits pour pouvoir les identifier de la façon suivante : 5 traits lisse, 4 traits 1/4, 3 traits demi, 2 traits 3/4 et un seul full.
Les fusils sont disponibles en plusieurs calibres : 12, 16, 20, 28 et 410 correspondant au type de gibiers recherchés. Le calibre indique le nombre de sphères qu'il est possible de réaliser avec une livre de plomb, sauf sur le calibre 410 ou il est exprimé en pouces. Le fusil de chasse peut également servir à s'entrainer au tir sportif de temps en temps, mais cette arme reste avant tout une arme de chasse et non une arme de tir sportif.
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Un type de munition que l'on n'a pas l'habitude de voir devant une cour d'assises : la juridiction qui juge les crimes est la cartouche de gros sel. Cette munition bien connue à la campagne est réputée pour sa fonction de dissuasion. Un ami de l'accusé appelé à la barre raconte avoir déjà vu un mouton se faire tirer dessus par un fusil chargé au gros sel. L'animal a survécu. C'est tout à fait inédit aussi pour l'expert balistique de la gendarmerie : "Je ne crois pas que nous ayons eu ce genre de précédent dans le service".
La médecin légiste chargée de l'autopsie de la victime "n'a jamais" eu affaire à un meurtre ni même un examen médico-légal pour des blessures ou un décès à cause de ce genre de cartouche. L'expert balistique explique que "les armuriers qui vendent ces cartouches indiquent qu'il faut tirer à une distance minimale de quinze mètres".
Devant les Assises de la Dordogne, une médecin légiste et un expert balistique ont livré leur analyse sur le meurtre d'un jeune homme de 19 ans à Saint-Aulaye-Puymangou. Il a été tué d'un coup de fusil chargé avec une cartouche chargée de gros sel. L'homme tué à Saint-Aulaye (Dordogne) pendant le confinement d'avril 2020 a reçu une cartouche fusil chargé au gros sel en plein cœur. Il venait chez un garçon du même âge pour "s'expliquer", au lieu-dit Salamou. Les deux avaient fréquenté la même fille et il ne le supportait pas.
Après des invectives en pleine nuit devant la maison de l'accusé, ce dernier tire sur son rival avec ce fusil de chasse chargé de sel. Le père de l'accusé a d'ailleurs lui-même confectionné cette munition, à la main. Il a retiré les plombs qui se trouvaient à l'intérieur pour le remplacer par ce gros sel et a donné un conseil à son fils : "Il faut tirer au cul ou dans les jambes à dix ou quinze mètres". Le père savait que son fils était menacé de représailles pour cette histoire de cœur.
C'est la médecin légiste qui prouve avec son expertise que le sel peut faire d'importants dégâts, similaire à ceux des billes de plomb, surtout à courte distance. La photo du torse de la victime montre un trou de 3,5 à 4 cm, entouré de plusieurs petites plaies. Cette cartouche de gros sel, tirée à bout portant a fracturé le sternum et transpercé le cœur à tel point que, selon la médecin légiste, il n'y avait aucune chance que la victime s'en sorte.
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La cour d'Assises de la Dordogne a décidé ce jeudi 19 juin de condamner l'accusé du meurtre de Saint-Aulaye à 14 ans de réclusion criminelle. L'avocate générale avait demandé au moins 15 ans.
Dans son deuxième livre, qui vient de paraître, Nicolas Fernand, journaliste au Maine Libre, raconte l’histoire des « Ensorcelés de Saint-Maixent ».
À la ferme de Saint-Maixent, le guérisseur flaire immédiatement l’odeur de Lucifer. Il m’a dit que j’avais un sort sur moi, se souvient Ida à son procès. C’était une pratique courante dans les campagnes comme en témoignait encore Édith Jacqueneaux dans son livre Sorciers verts de chez nous, paru chez Cénomane en 1984 : J’ai souvent vu, accroché au cou de mes élèves, de petits sachets de toile contenant du sel gris. C’est le plus fort affirme Madame L. Les sachets que portaient les enfants étaient là pour les préserver, tant au temporel qu’au spirituel.
Pour une meilleure protection, Péniguel jette aussi du gros sel un peu partout dans la ferme comme il l’avait fait, sept ans plus tôt, à Nogent-le-Bernard, pour stopper l’action maléfique d’un jeteux de sorts. Ida fait manger du gros sel à son frère, reprend Nicolas. Il tousse. Il vomit. Ida est persuadée que la formule marche ; qu’il est en train de recracher le diable. Elle lui dit de reprendre du sel et lui maintient la tête au-dessus d’une bassine devant laquelle elle l’a fait s’agenouiller. Elle appuie sur sa gorge. Il respire de plus en plus difficilement. Marcel gît sur le sol de la chambre. Lorsque le médecin de La Ferté-Bernard arrive sur les lieux du drame, il ne peut que confirmer le décès du jeune homme.
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