Cet article traite de la restauration d'un fusil de chasse Manufrance Robust 222L. Un utilisateur partage son projet de restauration et sollicite des conseils auprès d'autres passionnés. Divers aspects sont abordés, allant du décapage des canons au vernissage des bois, en passant par le bronzage et les tests de percussion.
Le fusil en question est un Manufrance Robust 222L, chambré en 12/70 et éprouvé à 1200 bars. Son numéro de série (640xxx) suggère qu'il date de la fin des années 60. Bien que fonctionnel, l'état esthétique laisse à désirer :
La bretelle automatique est en revanche en très bon état.
Le projet de restauration comprend les étapes suivantes :
Il est conseillé d'opter pour un bronzage à la couche, en évitant le bronzage à chaud avec de la soude, car les canons et les bandes sont souvent brasés à l’étain. Un bronzage par bain de soude chaud détruirait le brasage. Des recettes de liqueur de bronzage à la couche sont disponibles sur le forum, ou l'on peut se fournir chez Cartry.
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Pour manipuler les canons, il est suggéré de tourner des morceaux de bois (manche à balai) pour les insérer à la bouche d’un des canons et dans la chambre de ce dernier. Cela facilite les manipulations lors de l'application des couches ou du cardage.
Pour le décapage des canons, il est déconseillé d'utiliser de la soude caustique, car les brasures n'apprécieraient pas. Il est préférable d'utiliser un décapant organique ou un bain d'acétone. Le microbillage est également une option, suivi d'un repolissage.
Pour le vernis des bois, la soude caustique peut être utilisée, mais un décapant pour canons peut également convenir.
L'objectif est d'avoir des canons et une crosse propres, sans chercher à reproduire un aspect neuf. Si le bronzage n'est pas identique à l'original, il sera toujours possible de le refaire. Pour la crosse, le vernis écaillé sera retiré avec des produits chimiques sans attaquer le bois. Quelques accrocs seront récupérés si possible, et un nouveau vernis sera appliqué.
Le "faux jaspage" est une option envisagée, car le jaspage traditionnel nécessite des compétences et équipements spécifiques.
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Pour tester la percussion d’un fusil de chasse, il suffit de poser une petite pièce de monnaie (1 cent ou 2) bien centrée sur l’orifice du percuteur et d'appuyer sur la détente. Si la pièce voltige, la percussion est parfaite. Il est important d'examiner l’enfoncement créé par la percussion pour évaluer son efficacité.
La plaque de couche avec une vis au centre pourrait être une fixation de la bretelle automatique. Pour la retirer, il faut dévisser l’étrier qui la retient à l’extérieur, puis sortir la plaque de couche. Il est conseillé de vérifier le cuir et de refaire la couture bordière si nécessaire.
Les avis divergent quant à la présence de canons parachromés sur les Robust 222. Certains modèles fabriqués après 1968 mentionnent cette caractéristique, tandis que des modèles plus anciens ne semblent pas en être équipés.
| Étape | Description | Conseils |
|---|---|---|
| Décapage des canons | Retirer la peinture écaillée et la rouille | Éviter la soude caustique, préférer un décapant organique ou un bain d'acétone |
| Bronzage | Appliquer une nouvelle couche de bronzage | Opter pour le bronzage à la couche pour protéger les brasures |
| Vernissage des bois | Retirer le vernis écaillé et appliquer une nouvelle couche | Utiliser des produits chimiques doux pour ne pas attaquer le bois |
| Test de percussion | Vérifier l'efficacité de la percussion | Utiliser une pièce de monnaie pour évaluer la force de la percussion |
| Jaspage de la bascule | Restaurer l'aspect d'origine de la bascule | Envisager un "faux jaspage" si les compétences et équipements manquent |
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