La sécurité est un sujet central, notamment lors d'événements importants comme les commémorations du 80e anniversaire du Débarquement, où un bouclier de protection aérien est déployé pour assurer la sécurité dans les airs.
Le principe de base du brouillage de drones consiste à parasiter les liaisons entre un drone et sa télécommande. Pour ce faire, il faut envoyer un signal parasite sur les fréquences concernées. Lorsqu’un drone est brouillé, il est comme « sourd » et reste en stationnaire.
Le commandant Jean-Baptiste détaille comment agit le brouillage :
« Le but n'est pas de détruire le drone, mais de le stopper dans sa course et de l'obliger à se poser. Le brouilleur supprime la connexion entre le drone et sa télécommande. Lorsque le drone est en visuel, le porteur du fusil transmet par radio à son officier l'information, qui lui donne ensuite l'ordre de brouiller. Un protocole qui suit des ordres précis et qui immobilise complètement le drone visé. L'objet volant se fige dans les airs. Il entame ensuite une lente descente jusqu'à ce qu'il touche le sol. Le fusil ne fonctionne que si la détente est constamment pressée. Si elle est relâchée, le drone peut repartir. Le but étant de ne pas détruire l'appareil. »
Les techniques de brouillage de drone s’appuient sur l’interruption des signaux GPS, des communications radio et des liens vidéo. En bloquant ces signaux, le drone perd sa capacité de navigation et ses fonctions de contrôle.
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Pour concevoir un brouilleur de drone, il faut généralement manipuler des composants électroniques tels que des générateurs de signaux RF, des amplificateurs et des antennes directionnelles. Ces éléments doivent être configurés de manière précise pour cibler efficacement le drone visé.
La première étape consiste à connecter le générateur de signaux RF à un amplificateur. Ensuite, il faut relier l’antenne appropriée pour émettre le signal perturbateur.
Des tutoriels en ligne et des forums de discussion dédiés sont d’excellentes ressources pour ceux qui souhaitent fabriquer un brouilleur de drone eux-mêmes.
Plusieurs entreprises proposent des solutions de brouillage de drones, adaptées à différents besoins :
L'armée de l'air et de l'espace utilise des systèmes de brouillage anti-drone pour contrer les éventuelles attaques de drones. À Vierville-sur-Mer, les militaires bénéficient d'une vision d'ensemble sur la plage d'Omaha Beach, surveillant en permanence jusqu'à 60 kilomètres autour.
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La Marine nationale s'emploie également à écarter les dangers posés par les drones, en évaluant des technologies censées permettre de neutraliser des mini-drones aériens.
L’utilisation de brouilleurs de drones est fortement régulée dans de nombreux pays. En général, la loi prohibe l’utilisation de dispositifs de brouillage dans des zones publiques ou pour des usages non autorisés. Les raisons de cette législation incluent la protection de la vie privée et la sécurité publique.
En France, l’article L33-3-1 du code des postes et des communications électroniques prohibe l’installation, la détention et l’utilisation de tout dispositif destiné à rendre inopérants des appareils de communications électroniques de tous types.
Les brouilleurs de drones sont classés matériels de guerre. Leurs fabrications et leurs utilisations sont très encadrés par l’État.
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