La scène culinaire bordelaise est en constante évolution, offrant une diversité d'expériences gustatives pour tous les palais. Des bistrots chaleureux aux restaurants innovants, en passant par les adresses gourmandes, Bordeaux regorge de lieux où la passion pour la cuisine et les produits frais se rencontrent.
Auréolé du prix Fooding 2022 du « Meilleur matin, midi et soir », Baston a su taper dans l’œil des plus fins gastronomes. Dans leur restaurant de Bordeaux à la devanture solaire, Pauline Celle et Julien Borie ont décidé d’unir leurs talents autour d’un programme alléchant en trois actes : restaurant, pains, et vins vivants. On peut également repartir de chez Baston sa miche sous le bras, puisque le restaurant fait micro-boulangerie, avec des pains et brioches au levain, pétris à partir de farines de meuniers de la région. Enfin, on ne s’installe pas sans accompagner son repas d’une petite quille de vin naturel, soigneusement sélectionnée par Pauline et Julien. Chez Baston, donc, on trouve à la fois de savoureux sandwichs et des plats gourmands à emporter, mais aussi des assiettes coquines, à boulotter sur place.
Et une adresse de plus pour la désormais sexy rue du Hâ ! Dans son joli bistrot à la déco minimale, il mitonne assiettes à partager et plats réconfortants selon les arrivages du moment, avec toujours un petit twist gourmand. On retrouve, pêle-mêle, le pain grillé au levain des copains de Baston, qui accompagne l’os à moelle, des Saint-Jacques normandes au beurre noisette, un carpaccio de cèpes ou encore une savoureuse soupe Pho, réalisée dans les règles de l’art. Attention, surtout ne faites pas l’impasse sur les desserts ! Le Bibi Bounty, sorte de bounty maison, est une franche tuerie, sans parler du tiramisu servi à la louche, tout simplement irrésistible.
Quand on a demandé à différents chefs et cheffes bordelais quel était leur dernier coup de cœur food, un nom est revenu régulièrement à nos oreilles : Soif. Ici, Cécile et Nicolas concoctent des assiettes canailles assorties d’une sélection de vins vivants ultra pointue. Le credo du duo ? Cuisiner des assiettes simples et lisibles, à partir de produits de saison, locaux, et surtout, de grande qualité. Le tout se déguste dans un cadre intimiste, avec vue sur les trésors renfermés dans la cave à vins vitrée. Exemples ?
Mampuku, c’est l’histoire d’Arnaud, Gil et Ayako, trois amis originaires du Moyen-Orient, d’Asie et du Pacifique, qui ont décidé de partager leur passion pour la gastronomie au sein d’un seul et même restaurant. A l’image de la cuisine, les vins nous font aussi faire le tour du globe, avec une sélection vaste mais exigeante, venue du Portugal, d’Espagne, d’Allemagne, d’Argentine… et bien sûr, de France.
Lire aussi: Découvrez La Fleur au Fusil
Décidément, le quartier Saint-Michel n’en finit plus de faire vibrer les foodies, avec l’ouverture cet été de la Gigi, près de l’église Saint-Michel. Arthur et Pierre, deux amis d’enfance, ont décidé de transformer l’ancien restaurant de Pierre, la Girondine, en comptoir streetfood bistronomique. On s’installe ici pour siroter un cocktail créatif (Pierre était barman à l’Experimental Group, on dit ça, on ne dit rien) agrémenté de tapas gourmets : poulpe chimichuri avec houmous aux haricots Tarbais et purée de petits pois à la menthe, Saint Jacques lardées au porc noir de Bigorre, mini burgers de canard, frites maison à la truffe et au parmesan… A l’intérieur, deux salles deux ambiances, avec de prime abord le bar, réalisé par Juliette De Ferluc, artiste reconnue pour ses œuvres en cuivre oxydé. A l’arrière, la salle, plus tranquille, donne sur la cuisine ouverte où oeuvre Arthur.
Si vous êtes en manque de lumière, de grande bleue et de produits ensoleillés, direction Samos Greek Food ! Comme son nom l’indique, ce resto du quartier Saint-Michel à Bordeaux a décidé de mettre le cap sur Athènes, avec une carte bien loin des clichés habituellement associés aux « grecs de quartier ». Ici, point de kebab grassouillet ou de frites mollassonnes, mais des mezzés de haute volée, avec des spanakopitas à la feta AOP, du houmous maison, de la crème de courges fumées, ou encore des frites maison au zaatar, herbes fraîches et feta. Pour les plus grosses faims, on préférera les sandwichs au pain pita du boulanger, fourré de poulet de Bazas ou de feta marinée, de légumes de saison rôtis et de sauce au yaourt grec et piment doux.
A la carte, une cuisine de terroir et d’Amatxi (de mamie, en basque). La carte du midi change tous les jours, avec à chaque fois deux entrées, un plat au choix avec sa garniture, et un dessert gourmand réalisé par Marie Le Cossec. Régulièrement, des abats sont proposés en plat du jour, toujours contrebalancés par une alternative plus « classique », pour les moins téméraires ! Cette pâtissière de talent aime à remettre au goût du jour les desserts d’autrefois, à l’image des profiteroles, de la crème brûlée, ou de la mousse au chocolat.
Lire aussi: "La Fleur au Bout du Fusil": Analyse
Lire aussi: "La Fleur au Fusil" : Récit avignonnais
tags: #fleur #au #fusil #saint #vivien #histoire