Que ce soit l’été ou l’hiver, de nombreux faux chèques circulent dans l’Hexagone. Comme chaque année, les chèques-vacances, tickets restaurants et autres moyens de paiement papier falsifiés parcourent les portefeuilles des Français.
Pourtant, ce n’est pas faute de l’Office central pour la répression du faux monnayage (OCRFM) d’avoir démantelé un gigantesque réseau criminel, composé de douze personnes, en octobre dernier. Toutefois, les escrocs ne se fatiguent pas et ne baissent jamais les bras. Désormais, leur meilleure manière d’attaquer, ce sont les réseaux sociaux, comme l’explique Le Parisien.
«Avec les réseaux sociaux, le trafic s’est amplifié», appuie Yannette Bois, cheffe de l’OCRFM auprès de nos confrères.
Pour vous aider à reconnaître les vrais des faux chèques (chèques-vacances, titres-restaurants), Le Parisien a tenté de s’en procurer des faux.
La police nationale du Bas-Rhin a publié le mardi 26 juillet un tweet pour mettre en garde les consommateurs. Une nouvelle arnaque a été détectée : de faux chèques-cadeaux circulent en cet été 2022.
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Ces chèques falsifiés "tir groupé" portent la mention "copy" au verso. Ils seraient vendus via les réseaux sociaux, précise la police. Elle recommande de vérifier l'émetteur du chèque, par exemple un comité d'entreprise. Leur utilisation constitue une infraction passible d'une garde à vue.
"Toutes les grandes enseignes ont été sensibilisées dans les agglomérations", nous indique la police. "Elles seront très vigilantes".
Le véritable chèque cadeau multi-enseignes TirGroupé est édité par le groupe Sodexo. Il est accepté par plus de 900 enseignes et sites internet.
Pour reconnaître un chèque-cadeau, la police nationale a déjà donné ses astuces, à savoir :
Le souci dans tout ça, au-delà de la perte d’argent engendrée lors de l’achat de faux chèques, ce sont les peines encourues par la justice : cinq ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.
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L'escroquerie est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 375.000 euros d'amende, indique l'article 313-1 du code pénal.
Bonne pioche pour les policiers d’Angers (Maine-et-Loire). Mardi 14 février, ces derniers ont interpellé, en flagrant délit, deux hommes originaires de la capitale angevine, âgés de 20 ans, dans le centre commercial Leclerc-Camus. Les policiers d’Angers ont procédé, mardi 14 et mercredi 15 février, à l’interpellation de trois personnes à Angers (Maine-et-Loire).
Tous trois sont soupçonnés d’avoir utilisé, entre le 7 février et le 15 février, de faux chèques-cadeaux TirGroupé de la société Sodexo, d’une valeur unitaire de 100 €, pour acheter des produits multimédias haut de gamme. Des IPhone, des consoles PlayStation 5, etc. Les moyens de paiement, attachés à une souche, sont particulièrement bien imités, mais la direction du magasin s’est rendu compte de la supercherie et a alerté la police. La brigade financière de la Sûreté départementale, après l’ouverture d’une enquête pour escroquerie, a mis fin à leurs « achats ».
Ce type de faits se multiplie depuis plusieurs semaines dans le Grand ouest et notamment à Nantes (Loire-Atlantique), où trois hommes avaient été interpellés, le lundi 13 février, au moment de passer à la caisse.
Pire encore : au moment de procéder au paiement de ces supposés «vrais» chèques, trois modes de paiement sont acceptés par un des vendeurs, dont… la cryptomonnaie, qui permet d’obtenir 5% de réduction sur le montant de la commande.
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