Les simulateurs de tir représentent un outil précieux pour la formation des forces de l'ordre, leur permettant de se préparer efficacement à des situations critiques. Ces simulateurs offrent une immersion réaliste et permettent de travailler des compétences essentielles dans un environnement sécurisé.
Virtua Shot utilise un simulateur de tir particulièrement immersif, qui permet au « tireur » de coller au plus près de la réalité dans le cadre de situations critiques, par nature imprévisibles. Ce qui frappe lorsqu’on teste le simulateur VIR TRA 300 chez Virtua Shot, c’est tout d’abord la différence de niveau par rapport à l’existant.
Le simulateur VIR TRA 300 est un logiciel largement répandu aux Etats Unis. Il existe là-bas environ 250 sites d’entrainement pour zéro en Europe. Virtua Shot à Nîmes est donc pionnier en la matière et à ce titre attire déjà toutes les unités spécialisées du Grand Sud. » Nîmes est un véritable carrefour, c’est facile d’accès pour tout le monde » précise Julien Formisano.
Les seules façons de s’entraîner consistaient jusqu’à présent, en des séances de drill en stand de tir qui restent fortement limitées, du fait essentiellement de la dangerosité des déplacements lors de tir à balles réelles. Quelques unités ont la chance de posséder des structures évolutives répliquant au mieux l’intérieur de bâtiments. Le simulateur virtuel en dotation dans l’armée française, le SITAL (SImulateur de Tir à l’Arme Légère) est ce qui se faisait de plus moderne avec la projection de scénarios sur un écran de toile. Présenté comme un outil 2.0, le SITAL permet au professionnel de travailler ses cadres d’ordre au niveau du groupe de combat.
C’est à partir de ce constat et pour que les forces de sécurité soient formées au mieux que Julien Formisano s’est lancé dans l’aventure.
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Coté technique, les avantages sont nombreux pour un encombrement très faible. L’ensemble de l’outil tient dans un container auquel on adjoint deux extensions semi-rigides. Le tout a donc l’avantage énorme d’être aisément transportable. Les tireurs peuvent être au nombre de 6 mais le travail en binôme ou trinôme semble l’idéal. Le groupe se place au centre de la pièce et est entouré par 5 écrans de 2m de haut sur lesquels est projeté le scénario. 5 vidéo-projecteurs sont présents afin de couvrir les 300 degrés. C’est cet aspect là qui rend l’expérience ultra immersive.
Le travail en équipe est de fait obligatoire et stimule la communication entre les « tireurs ». Coté armement, on touche là aussi au plus près de la réalité puisque l’on tire avec de vraies armes spécialement modifiées pour l’exercice. Un M4 en guise de fusil d’assaut et un Glock en arme de poing dont les chargeurs sont équipés de cartouches de gaz qui vont permettre de simuler le recul (80% du réel). Petit plus que nous avons tenu à tester: un boitier électrique fixé au ceinturon sanctionnera le tireur en cas d’erreur par une forte décharge électrique simulant un tir adverse.
La grande quantité de scénarios permet de travailler sur de nombreuses situations. D’autant qu’un scénario peut évoluer en cours de route d’un simple clic du moniteur. Tout exercice est suivi par un débriefing où le moniteur de tir va pouvoir évaluer le comportement de son équipe. Le comportement de chaque tireur, ainsi que chacun de ses tirs, pourra être parfaitement isolé.
On l’aura compris, le simulateur n’est pas un jeu où il faut dégommer tout ce qui bouge. Bien au contraire, il permet aux forces de l’ordre, de travailler le plus efficacement possible selon la situation recherchée. Le simulateur VIR TRA 300 de Virtua Shot est un véritable outil adapté aux besoins des professionnels du maintien de l’ordre en général.
Toutes sortes d’uniformes se succèdent sur ce terrain situé au marché gare de Nîmes. Le matin de notre reportage c’était une équipe du « Groupe » (le GIGN) qui était à l’œuvre. L’après-midi nous étions avec la Police Municipale d’Arles qui, bien que n’étant pas équipée d’arme à feu, faisait un stage « découverte ». Avantage considérable, le simulateur n’est pas réservé qu’aux professionnels. Tout citoyen peut venir se tester en condition. La recrudescence des attentats terroristes islamistes à l’arme de guerre, de type Bataclan a vu l’engouement des français pour les stands de tir et pour les armes à feu en général. Virtua Shot accueille ainsi le public sur réservation depuis le site, le week-end de 10h00 à 22h00.
Les 109 policiers municipaux de Béziers vont faire des envieux. Ils peuvent désormais s'entrainer autant qu'ils le souhaitent sur un simulateur de tirs virtuels pour mieux se préparer aux terrains. Un logiciel interactif permettant de se rapprocher des situations réelles tout en étant en sécurité Ce n'est pas un jeu vidéo, mais ce simulateur de tirs virtuels dont la ville de Béziers vient de faire l'acquisition va faire des envieux chez les gamers. Ce logiciel interactif permet aux utilisateurs, en l'occurrence les policiers municipaux de se retrouver dans des situations proches du réelles. La police municipale de Béziers est la première commune en Occitanie à investir dans ce simulateur (la troisième en France).
Cet outil, nommé Laser Shot, propose plus d'un millier d'exercices de tir et 900 scénarios de mise en situation (contrôle routier, agression, attaque au couteau...). Le logiciel permet de travailler les sens de chaque agent. Chaque fonctionnaire est ainsi mieux préparé à une situation qu'il peut rencontrer sur le terrain. Le pistolet laser utilisé est une copie parfaite du Beretta APX, le semi-automatique 17 coups utilisé par les policiers municipaux.
Les mises en scène, jouées par des acteurs américains et basées sur des faits réels, permettent aux agents de s'entraîner sur des situations qu'ils rencontrent régulièrement. Il n'est pas exclu que les policiers du commissariat et les gendarmes de la compagnie de Béziers viennent s'y entraîner. Ce stand de tir, installé dans une salle de la police municipale (hôtel du lac) ne remplacera pas les tirs réels imposés.
Les policiers viennent de se doter d'un nouvel outil d'entraînement au tir, EVA, comme Entraînement au tir Vidéo Assisté. Au lieu de tirer sur des cibles fixes, les policiers doivent viser des personnages en mouvement, dans des situations très concrètes et réalistes. En plus de leurs trois séances de tir annuelles, ils peuvent donc, désormais, s'exercer sur des personnages en mouvement, dans des situations très concrètes, comme des halls de gare, des aéroports, des rues, et apprécier, en vitesse réelle, s'il convient de faire feu ou pas.
L'objectif : améliorer la perception de la légitime défense et renforcer la maîtrise des aspects légaux et décisionnels. Le protocole est tout à fait innovant car il intègre un simulateur de situations de tir et permet aux policiers de tirer à balles réelles, ce qui rend encore plus réaliste leur entraînement. Il doit être généralisé à toute la France.
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