L’heure est sans aucun doute à la célébration de la chanson française. Depuis plusieurs semaines, on a de cesse d’en fêter les grands absents : ceux qu’on redécouvre ou ceux dont on n'aurait pas pu se passer, toutes catégories confondues.
Si l’automne engageait la saison des hommages aux oiseaux rares (Piaf, Barbara), l’hiver se fait celle de la fête de la longévité des carrières d’une part, mais surtout celle du talent. Et c’est un drôle de double-album que le chanteur a concocté là. Un disque en deux temps, qui ouvre une même large fenêtre sur l’ensemble de sa carrière.
Dans son premier volet, Chemins d’aujourd’hui, on trouve quatre inédits, dont trois font pourtant partie de ses plus vieux textes puisqu’ils ont été écrits alors qu’il était adolescent : La balade du poète, à l'âge de 11 ans, puis Comment veux-tu que je te quitte et DominiKa, composés à peine quelques années après.
Un texte qui nous rappelle que, bien au-delà de l’image joviale ou parfois grivoise que le chanteur a pu véhiculer tout au long de sa carrière, et qu’on retrouve bien sûr dans certaines de ses chansons (Mon dada, c’est la danseuse), Serge Lama est surtout l’auteur, depuis 50 ans, de magnifiques textes qui, le plus souvent, nous parlent de l’amour, de ses bonheurs comme de ses peines, de ses rendez-vous manqués autant que de la marche du temps.
Ainsi, alors qu’il a, à l’occasion de ce nouveau disque, réécrit quelques pages de l’histoire en changeant ici un vers, ou même trois (D’aventures en aventures), il a là, choisi d’imbriquer Les p’tites femmes de Pigalle au sein de Je suis malade, pour nous montrer qu’au fond, ce pourrait être la même chanson.
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Qu’il les emmène sur de nouveaux chemins où qu’il nous fasse arpenter ses Sentiers d’autrefois, dans le deuxième volet du disque, qu’il valse (Seul, tout seul), s’emporte (Femme, femme, femme) ou déclame (Les glycines), chante la solitude (Et puis on s’aperçoit), la mélancolie (Les ballons rouges), ou l’absence, en duo avec Annie Girardot (Je voudrais tant que tu sois là), ce grand interprète s’est toujours attaché à nous faire sourire autant qu’il sait nous faire pleurer.
Comme le cheval de bataille d’un homme que la vie n’aura pas épargné. Aujourd’hui, avec ce disque et cette tournée anniversaire, alors qu’il est repris et salué par toute une nouvelle génération depuis déjà quelques années, on se rappelle que son œuvre, telle celle d’un Bécaud ou de Charles Aznavour, s’inscrit parmi les incontournables du répertoire.
Serge Lama fait partie de ceux qui donnent à la chanson française ses lettres capitales. En tournée en France.
L’histoire des armes aériennes est une histoire qui remonte à des siècles, il y a même ceux qui prétendraient que pour trouver l’origine de l’utilisation de cette technologie, il faudrait regarder des millénaires en arrière.
À la suite de cette dernière ligne de recherche, la sarbacane sera considérée comme la première arme utilisant la force de l’air pour propulser un projectile. Ainsi, la sarbacane deviendra l’ancêtre des armes à air comprimé ultérieures ; Il est clair que l’évolution a été grande, mais il est vrai qu’ils ont été développés à l’aide d’un système similaire : la puissance offerte par l’air entraîné.
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La sarbacane est considérée comme le prédécesseur des armes à air comprimé ultérieures car elles utilisent une technologie similaire. Pour situer l’origine des carabines à air comprimé et des pistolets en tant que tels, il faudrait remonter aux XVe et XVIe siècles de notre ère. Il n’y a pas d’unanimité de la part des historiens pour fixer un moment exact d’apparition de ce type d’arme.
En effet, les vestiges matériels sont très rares ; Malheureusement, nous n’avons pas un grand nombre de vieilles carabines à air comprimé aujourd’hui. Selon les critères archéologiques, l’année 1580 marque un tournant dans l’histoire des armes à air comprimé, car le plus ancien pistolet à air comprimé conservé appartient à cette date.
Cette pièce est conservée au musée Livrustkammaren de Stockholm et est une carabine à ressort, également appelée carabine à piston, car c’est cette pièce qui est chargée de comprimer l’air à l’intérieur du cylindre de l’arme, qui propulse le plomb qui sera tiré.
Ce système à ressort, ainsi que le système à air pré-comprimé (PCP), ont été les deux systèmes de chargement les plus utilisés depuis le début du développement des pistolets à air comprimé. Ce dernier système se compose d’un réservoir d’air naturel qui passe à une vanne, qui s’ouvre par l’actionnement de la gâchette. De cette façon, l’air est libéré, propulsant les munitions qui sont logées à l’intérieur du canon et qui tirent à grande vitesse.
L’utilisation la plus répandue des armes à air comprimé au cours du XVIe siècle était la chasse. Comme il s’agissait d’armes coûteuses, c’était la noblesse qui les utilisait le plus assidûment. C’étaient des armes très efficaces, capables d’abattre de gros morceaux tels que des sangliers ou des cerfs d’un seul coup.
Dès sa création, l’utilisation d’armes à air comprimé présentait des avantages évidents par rapport à l’utilisation d’armes à feu. Premièrement, les pistolets à air comprimé pourraient être utilisés en cas de conditions météorologiques défavorables telles que la pluie ou la neige ; D’autre part, les fusils à poudre traditionnels n’étaient pas utiles sous la pluie puisque la mèche ne s’enflammait pas.
Un autre avantage très important était le fait que les armes à air comprimé étaient très silencieuses, ne provoquaient pas d’éclair de bouche au moment du tir et ne généraient pas de fumée, contrairement à ce qui se passait avec les armes à feu, en particulier certaines carabines qui généraient une grande quantité de fumée noire dense et pouvaient également provoquer des brûlures aux yeux du tireur en raison des étincelles produites au moment du tir.
Cette condition facilitait la dissimulation et la discrétion du tireur au moment de tirer, tant au combat que dans la zone de chasse. La vitesse à laquelle le coup pouvait être tiré et la puissance constante étaient également un avantage en faveur des fusils à air comprimé. Le tir des armes à feu traditionnelles nécessitait un long processus de préparation qui se composait de plusieurs phases : introduction de la poudre à canon, du papier à enflammer, de la balle et du pilon ?
Au contraire, les canons à air comprimé du XVIIIe siècle après J.-C. Comme la célèbre carabine Girandoni, ils pouvaient tirer jusqu’à vingt coups par minute.
Cette dernière a été considérée par certains spécialistes du sujet comme la première carabine à air comprimé de l’histoire. Il a été inventé par l’armurier italien Girandoni Bartolomeo en 1780 pour l’armée autrichienne dans le contexte des guerres napoléoniennes entre la France et l’Autriche. Ce modèle autrichien a été appelé en allemand Windbüchse, c’est-à-dire fusil à vent. Comme mentionné, il s’agissait d’une carabine de calibre .51 capable de tirer jusqu’à 20 plombs par minute.
La vitesse de ce fusil était une grande nouveauté à l’époque, en prenant comme référence que les fusils à feu utilisés par l’armée napoléonienne ne pouvaient tirer que jusqu’à trois plombs par minute. De plus, la précision était beaucoup plus faible pour ces carabines que pour la carabine à air comprimé Girandoni.
L’efficacité de l’arme était telle que Napoléon a même donné l’ordre d’exécuter tout soldat ennemi possédant une carabine à air comprimé.
L’une des carabines à air comprimé les plus célèbres de l’histoire se trouvait dans les Amériques. C’était le fusil utilisé par Lewis et Clark lors d’une expédition dans le Pacifique à travers les terres de l’Ouest entre 1803 et 1806. Comme les dernières recherches semblent l’indiquer, il s’agirait d’un fusil pneumatique de calibre .31 fabriqué à Philadelphie. Cette carabine, qui était utilisée par le capitaine Lewis pour la chasse, fascinait les tribus indiennes, qui baptisèrent l’arme le « bâton de tonnerre sans fumée ».
La fabrication de carabines et de pistolets à air comprimé n’était pas seulement limitée à la moitié occidentale de la planète (Amérique et Europe), mais se développait également dans la zone orientale. Vingt ans après que le capitaine Merriwether Lewis ait utilisé son fusil en Amérique, plus précisément entre les années 1820 et 1830, l’inventeur japonais Kunitomo Ikkansai a créé une carabine à air comprimé en appliquant les connaissances qu’il avait acquises de la technologie occidentale, en suivant spécifiquement les modèles néerlandais.
L’utilisation d’armes à air comprimé a entraîné certains inconvénients qui ont entraîné le remplacement de ce type d’arme par des armes à feu, en particulier dans le domaine de la guerre. Les carabines à air comprimé nécessitaient des chars très coûteux et encombrants à manipuler, car ils nécessitaient un grand effort physique. De plus, il exigeait une certaine connaissance minimale de la mécanique que tous les soldats ne possédaient pas ; D’autre part, les réservoirs étaient très délicats et risquaient d’exploser.
Bien que les carabines à air comprimé aient été retirées de la scène de la bataille, leur utilisation s’est poursuivie, en particulier pour la chasse et les activités sportives. C’est le cas en Angleterre, où dans les années 1890, la carabine à air comprimé était utilisée dans les activités de tir à la cible. C’est une activité qui a progressivement gagné en popularité, à tel point qu’une National Air Rifle Association a été créée, qui est venue abriter plus de 4 000 clubs et associations de tir à air comprimé de toute la Grande-Bretagne.
Tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, les armes à air comprimé ont fait un retour en force sur le marché de l’armement. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), l’Allemagne a commencé à produire à grande échelle des armes air-air en raison de l’interdiction expresse qu’elle avait des Alliés pour fabriquer des armes à feu. Ces armes ont été utilisées pour la chasse et ont progressivement conquis des territoires.
De nos jours, son utilisation est très répandue, notamment en ce qui concerne les activités sportives. Depuis 1984, il y a une compétition de tir à l’arme à air comprimé aux Jeux olympiques. De plus, il existe différentes modalités de tir réservées à l’utilisation de ce type de pistolet à air comprimé.
Le fanning est une technique de tir qui demande beaucoup d’entraînement pour être précise et s’effectue avec un revolver à simple action. Dans tous les westerns, il nous est donné de voir des gunfighters tirer de cette manière. Cette action est très cinématographique, mais qu’en était-il dans la réalité ?
Longtemps, on a cru que cette technique avait été inventée pour les besoins du cinéma d’Hollywood. Hors des revolvers d’époque ont été retrouvés dont certains n’ont même plus de gâchette, permettant d’affirmer que cette méthode a réellement été utilisée. Certains tireurs au temps de la conquête de l’Ouest maîtrisaient fort bien cette technique.
Des témoignages prouvent également que certains tireurs étaient tellement rapides qu’ils semblaient n’entendre qu’un seul coup de feu alors que dans la réalité, le barillet entier venait d’être vidé.
Pour tirer de cette manière, le tireur tient son arme de la main droite en direction de la cible. Avec son index il presse de façon continue la détente. La main gauche mise à plat va exécuter des allers et retours rapides dans un mouvement horizontal de faible amplitude. Au cours du mouvement arrière, la paume de la main accroche le chien et l’arme.
Dès que le chien est en butée à l’arrière, la main continue encore un peu son mouvement vers l’arrière en le libérant. Puisque la détente est pressée en permanence, le chien va retomber et percuter la cartouche. Pendant ce temps, la main est revenue devant le chien et entame à nouveau son mouvement vers l’arrière, et le cycle recommence pour mettre à feu la seconde cartouche et ainsi de suite jusqu’à vider le barillet.
Le chien proéminant des Colts permet cela très facilement. La mécanique de l’arme souffre énormément. Le système d’indexation du barillet est mis à rude épreuve. Les spécialistes actuels de ce genre de tir vont très très vite surtout lorsqu’ils tirent à blanc. Si le tir s’effectue à balles réelles, il en va tout autrement.
Dans ce cas, ce type de tir est réservé à des tireurs très entrainés, car il faut en plus maitriser le recul qui soulève l’arme d’un angle qui peut atteindre voir dépassé 45° et bien sur ne jamais avoir la main gauche devant le canon au cours de cet exercice.
Ce type de tir ne peut s’effectuer qu’à relativement faible portée. Il est bien entendu impossible de viser, c’est du tir purement instinctif.
Pour pratiquer le fanning, il est conseillé de polir les parties en contact des pièces mobiles de l'arme et d'arrondir les angles de la queue du chien pour éviter de s'écorcher la main.
Le Pistolet serait à l’origine du mot Tchèque « Pist’ala » où une autre version, viendrait de la ville de Pistoia en Italie.
Le Révolver trouverait son origine du verbe anglais Torevolve qui traduit parfaitement le mouvement de rotation du barillet de cette arme qui présente une nouvelle munition en face du canon.
Les premiers pistolets sont apparus à l'aube de l'histoire des armes à feu. Les plus anciens pistolets connus ont été utilisés lors de la bataille de Towton en Angleterre le 29 mars 1461.
Au XIXème Siècle, l'apparition du révolver, arme de poing à barillet, changea radicalement la donne car il offrait la possibilité de tirer successivement plusieurs coups sans recharger. À la toute fin du siècle les premiers pistolets à répétition automatique, dits « semi-automatiques », font leur apparition, mais il faudra attendre le début du XXème Siècle pour obtenir les premiers modèles fiables.
Voici quelques modèles notables :
Le revolver modèle 1873 fut la première arme de poing moderne de l’armée française. Fabriqué par la manufacture d’armes de Saint Etienne de 1873 à 1890. Bien que remplacé par son successeur, le modèle 1892, il fut encore très largement utilisé pendant la grande guerre de 14/18. Il fonctionne en double et simple action. Sa capacité est de 6 coups. Calibre : 11m/m.
Le pistolet Ruby est un automatique fabriqué pendant la première guerre mondiale et essentiellement utilisé par l’armée française. Armée qui après quelques mois de guerre se rend compte de son inadaptation à l’évolution du conflit. Il est grand temps de fournir aux troupes une arme compacte, manœuvrable et puissante à la fois.
C’est ainsi qu’une myriade de petits ateliers familiaux vont produire des pistolets automatiques « Type Ruby » tous incompatibles entre eux car fabriqués à l’unité sans respect de cotes, aucune pièce n’est interchangeable, pas même les chargeurs, chaque pistolet a son chargeur et c’est tout.
Arme | Type | Période d'Utilisation | Particularités |
---|---|---|---|
Sarbacane | Arme à air comprimé | Antiquité | Ancêtre des armes à air comprimé |
Carabine Girandoni | Arme à air comprimé | 1780 | Première carabine à air comprimé moderne |
Revolver Le Faucheux 1858 | Revolver | XIXème siècle | Modèle ancien de revolver |
Revolver Modèle 1873 | Revolver | 1873-1890 | Première arme de poing moderne de l'armée française |
Pistolet Ruby | Pistolet Automatique | Première Guerre Mondiale | Fabriqué par de nombreux ateliers, pièces non interchangeables |
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