La séance de tirs au but est un moment crucial qui met les nerfs de tous les amateurs de football à rude épreuve. Louis Van Gaal, conscient de l'importance de cet exercice, avait souhaité innover l'entraînement sur les pénaltys de sa sélection des Pays-Bas pour le Mondial au Qatar.
L'ex-entraîneur de Manchester United avait embauché Peter Murphy, un ancien joueur et entraîneur de volleyball, selon Marca. Il avait pour objectif d'améliorer l’exécution des tirs mais aussi la position et les arrêts des gardiens lors des pénaltys. Murphy avait aussi pour mission de préparer les éventuels tireurs à « embarrasser » leur adversaire.
Si cela était autorisé, Louis Van Gaal avait d'ailleurs déclaré qu’il choisirait quatre gardiens au sein de son équipe de 26 joueurs pour le Mondial : « je ne suis pas encore sûr parce que la FIFA ne nous a pas donné de clarté sur cette question, mais je pense qu’il est logique de le faire. »
Déjà lors de la Coupe du monde 2014, le sélectionneur néerlandais avait surpris bon nombre d'observateurs avec une décision géniale. L’entraîneur de l’équipe nationale des Pays-Bas avait changé, à la dernière minute de la prolongation, le gardien titulaire pour son remplaçant afin que ce dernier se charge de la séance de tirs au but, un choix presque sans précédent dans des rencontres officielles.
Krul était entré sur le terrain à la place de Cillessen, lui qui n’avait pas joué une seule minute du tournoi.
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La dernière séance de tirs au but des Pays-Bas a eu lieu contre l’Argentine en quart de finale de la Coupe du monde 2022 (défaite 4-3 lors de la séance de tirs au but). Les penaltys de Virgil van Dijk et Steven Berghuis ont été arrêtés par Emiliano Martínez.
Les Néerlandais ont perdu les quatre dernières séances de tirs au but en demi-finale d’un tournoi majeur :
Lors de leur défaite 4-3 aux tirs au but contre l’Argentine en quart de finale de la Coupe du monde 2022, voici l’ordre des tirs au but pour les Pays-Bas :
Les deux premiers ont vu leurs tirs être arrêtés et les deux suivants ont marqué. Le dernier tireur Luuk de Jong n’a pas eu l’occasion de se soumettre à l’exercice.
Berghuis, Koopmeiners et De Jong ne faisant pas partie de la sélection de Koeman pour l’Euro 2024, il est crucial d'identifier une nouvelle sélection de potentiels tireurs de penaltys des Oranje et leurs taux de réussite dans cet exercice.
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Malmené au match aller à Rotterdam, où il avait égalisé dans le temps additionnel, le vainqueur de l'édition 2023 de la Ligue des nations a eu besoin de la séance de tirs au but pour venir à bout des Pays-Bas, ce dimanche à Valence (3-3, 5-4 aux t.a.b.), après un match totalement fou. En demi-finales, les champions d'Europe affronteront les Bleus, qui ont également eu besoin des tirs au but pour éliminer la Croatie.
La Roja présentait un onze de départ remanié par rapport à jeudi, avec quatre changements dont deux contraints, Pau Cubarsi étant blessé et Alvaro Morata, souffrant, étant resté sur le banc. Mais l'absence du capitaine n'a pas vraiment été un problème puisque son suppléant, Mikel Oyarzabal, y est allé de son doublé. L'attaquant basque, qui avait marqué le but de la victoire en finale de l'Euro l'été dernier, a d'abord obtenu et transformé un penalty, après un léger contact de Van Hecke (6e) sur lequel Clément Turpin n'a pas hésité. Puis il a profité d'un immense travail de l'inarrêtable Nico Williams pour battre en deux temps un Bart Verbruggen qui a été de loin le meilleur Néerlandais sur le terrain (2-1, 67e).
Le gardien de Brighton avait notamment laissé son équipe dans le match grâce à deux parades de classe face à Williams (13e, 60e). Il a bien fait, car ses partenaires ont ensuite fait le travail pour revenir deux fois au score et arracher une prolongation. D'abord grâce à un penalty obtenu et transformé par Memphis Depay, légèrement accroché par Robin Le Normand (54e). Puis sur une frappe puissante de Ian Maatsen (79e), l'homme qui a été rappelé en urgence il y a deux jours après l'expulsion à l'aller de Jorrel Hato et le forfait de Timber, souffrant. Le latéral avait été bien servi par Xavi Simons, qui venait à peine d'entrer en jeu.
Dans la prolongation, les Oranges n'ont d'abord pas existé, et ils ont dû s'incliner face au talent de Lamine Yamal. Transparent pendant la première heure avant de monter en puissance, le prodige a inscrit un but magnifique, sur un long ballon de Dean Huijsen. Un contrôle sublime, un crochet derrière la jambe d'appui et une frappe enroulée du gauche, Verbruggen ne pouvait rien (3-2, 103e). Et puis l'Espagne s'est à nouveau oubliée et a concédé un second penalty, pour une faute de Simon sur Simons. L'ex du PSG transformait et envoyait tout le monde vers une séance de tirs au but.
Lang y envoyait sa tentative sur la barre, Yamal dans les gants de Verbruggen. Simon y allait ensuite de son arrêt devant Malen, avant que Pedri n'envoie la Roja en Allemagne.
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Battu sur penalty par Robert Lewandowski lors de France-Pologne (1-1), Mike Maignan a pesté sur Instagram. Le gardien de l'équipe de France a regretté des règles en faveur de l'attaquant et « sa 87e feinte dans sa course d'élan ».
Héros pendant quelques secondes après avoir repoussé le penalty de Robert Lewandowski, Mike Maignan a été rapidement refroidi par le VAR. L'assistance vidéo a - logiquement - jugé son arrêt illicite, considérant qu'il n'avait pas au moins un pied sur sa ligne au moment de la frappe.
Le gardien de l'équipe de France n'a en revanche pas digéré la course d'élan du Polonais, saccadée voire arrêtée par instants mais légale. Sur Instagram, il a repris l'un de ses anciens posts sur X, où il critiquait les nouvelles règles de l'IFAB dans l'exercice - interdit de déstabiliser le tireur et de toucher ses montants.
À l'époque, l'ancien Lillois avait ironiquement ajouté : « Les gardiens devront être de dos au moment du tir » et « En cas d'arrêt, coup franc indirect ». Ce mardi, il a complété, de dépit, par « Tandis que l'attaquant entame sa 87e feinte dans sa course d'élan... » Une manière pour le gardien de protester contre des règles, selon lui, trop avantageuses pour l'attaquant.
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