Il est possible de fabriquer certains de ses outils. Pas tous, hélas ! “Quels outils ?” me direz-vous. Je vais, au fil des articles, en décrire quelques-uns. Et en expliquer l’usage de façon très sommaire, puisque je reviendrai sur leur utilisation, lors de futurs articles. Et tout d’abord, les premiers outils. Peut-être les plus utiles. En tout cas, je le pense !
Le premier viseur que je propose est constitué d’une feuille de rhodoïd collée au dos d’un rectangle de carton. Sur une feuille de… papier, tracez un rectangle de 3 cm par 5. Divisez ensuite chacun des côtés en tiers. Avec une calculette simplement… Après cette divisions aux tiers, sur les petits & les grands côtés, tracez les deux diagonales.
Le but ? Il est important de situer le centre, afin de ne rien mettre d’important sur ce centre ! Ensuite, placez le rhodoïd sur la feuille de papier, et maintenez-le avec du ruban adhésif. Puis tracez, avec un feutre fin indélébile les lignes indiquant les tiers, comme sur la photo ci-contre. Je conseille de tracer en rouge les diagonales.
Il sert à « cadrer », à « viser » le sujet qu’on souhaite dessiner… Ou peindre ! Tel le viseur d’un appareil photo. Cela permet de sélectionner ce qu’on veut « traiter », en omettant tout le reste du… « monde » ! Le tracé des tiers verticaux & horizontaux nous donne quatre points de croisement. On les appelle des points forts.
Il est aussi possible d’utiliser les lignes horizontales pour composer une image agréable à l’oeil. Et répartir les zones de l’image à venir. Par exemple, un tiers inférieur de « terrain », et deux tiers de ciel… S’il est nuageux & beaux.
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Le deuxième viseur, qui me semble indispensable lui aussi, est constitué d’un carré de 8 cm de côté. Supposons que le sujet soit plus haut que large… En fermant un oeil, visons en faisant coïncider la partie la plus haute & la plus basse du sujet avec les côtés haut & bas de la grille. Puis montons ou descendons le viseur pour faire coïncider, EN PLUS, le côté gauche, par exemple.
Ainsi quand le sujet « touche » le viseur sur trois côtés… Cela nous indique le nombre de carrés en largeur ! Il nous reste à « construire », à dessiner un rectangle d’un trait léger & fin. Que nous pouvons baptiser « cadre de construction » ou « cadre d’enveloppe ».
Le Fujifilm X-Pro 3 dispose d’une particularité : un viseur hybride, à la fois optique et électronique. Vous êtes débutant et vous ne comprenez pas la différence ? Vous voulez apprendre à bien l’utiliser ? Voici un petit guide pour tout comprendre sur le viseur optique du X-Pro 3.
Pour compléter la masterclass du X-Pro 3 et mieux maîtriser votre boîtier, ce point sur le viseur optique me semblait indispensable. Contrairement au viseur optique des reflex, le viseur optique de votre X-Pro 3 ne vous permet pas de voir à travers l’objectif. Il s’agit d’un viseur type « range finder » qui est déporté sur le côté : le cadre est donc complètement fixe.
Pour faire simple, si vous zoomez avec l’objectif, l’image dans votre viseur restera identique et ne zoomera pas. Un viseur optique est donc totalement indépendant de l’objectif, peu importe celui que vous allez mettre. Pour choisir entre les deux viseurs, il vous suffit de pousser une petite molette située à l’avant de votre appareil, juste à côté de l’objectif. Elle peut se pousser vers l’extérieur, ou vers l’intérieur.
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Si vous voulez changer de type de viseur, vous devez simplement la pousser vers l’extérieur. Vous préférez utiliser les deux en même temps ? C’est possible, et bien heureusement ! Vous devez pousser cette même molette vers l’intérieur cette fois-ci. Après ce réglage, vous allez avoir un petit cadre qui va apparaître en bas à droite : c’est votre viseur électronique.
Mais concrètement, à quoi ça peut bien servir ? En fait, le viseur optique ne vous permet pas de prévisualiser certains éléments (simulation de films, bokeh, mise au point…). Un autre avantage du viseur électronique, c’est le fait de pouvoir zoomer à l’intérieur de l’image. Pour faire une mise au point précise, c’est quand même beaucoup plus pratique !
Fujifilm propose donc cette fonctionnalité dès que vous êtes en mise au point manuelle. Comment faire ? Assurez-vous d’avoir activé la mise au point manuelle à l’aide du bouton « MF », et d’avoir votre viseur électronique en bas à droite.
Le viseur de type « range finder » sert à rechercher une focale. Vous avez donc la possibilité de mettre tous les cadres de focales sur votre viseur optique. Cette manipulation vous permet de voir différents cadres : ils vous montrent quel serait votre cadrage si vous étiez au 23mm, 27mm, 37mm, 50mm ou 90mm.
Le principal avantage du viseur optique, c’est de voir plus large que ce que votre focale vous permet de cadrer. En plus, vous n’avez pas de lag, et la vue est en direct. Son plus gros inconvénient ? Le viseur optique n’est pas sur le même axe que l’objectif, et c’est compliqué d’obtenir une mise au point précise. Si votre sujet est très proche de vous, un décalage de mise au point peut notamment se créer.
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Avec un viseur électronique, vous avez l’avantage de pouvoir prévisualiser votre photo avant de la prendre : exposition, balance des blancs, simulation de films, mise au point, bokeh… Vous savez à l’avance le résultat que vous allez avoir ! Ce qu’on reproche souvent aux viseurs électroniques, c’est le lag qu’il peut y avoir. Il est certes de plus en plus minime, mais il existe toujours. Finalement, c’est surtout problématique lorsque la luminosité diminue.
Pour créer un viseur de sniper, vous pouvez utiliser des logiciels comme Gimp, Photoshop ou Adobe Premiere Pro. Il suffit de dessiner ou de créer un viseur avec ces outils et de le superposer sur votre film ou séquence lors du montage.
Une autre option consiste à rechercher des images de viseurs sur internet, à les découper et à les utiliser comme calque dans votre logiciel de montage.
Un viseur se règle en fonction de la distance de la cible et dans le sens de l'erreur. Avant d'amorcer les réglages, je vous conseille de tirer une flèche ou une volée de quelques flèches en visant le centre de sa cible.
En observant le blason :
N'hésitez pas à répéter l'opération jusqu'à ce que le groupement des flèches arrive à la hauteur du centre de la cible. Vous avez désormais toutes les cartes en main pour bien viser ;-).
Que vous utilisiez un viseur simple ou un modèle plus avancé, c'est une étape cruciale pour assurer la précision de vos tirs. Vous pouvez déjà commencer par aligner le scope avec la corde et le repose-flèche.
Vous pouvez maintenant commencer à tirer des flèches à 10 m par exemple, afin de ne pas être trop loin de la cible et de ne pas risquer de tirer à côté de la cible si l'arc est vraiment très loin du réglage nécessaire.
Si vos flèches sont trop basses, il faudra faire descendre le scope vers le bas car on règle toujours dans le sens du défaut. Si les flèches sont trop hautes, il faudra régler le scope vers le haut. Si les flèches sont trop à gauche, il faudra dévisser le scope pour l'emmener vers la gauche.
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