Afin de transporter des marchandises, les décharger ou les placer en rayon, les outils de manutention sont grandement utiles.
Alors que l’homme ne pouvait compter autrefois que sur sa seule force pour transporter des marchandises, l’arrivée des premières machines servant à la manutention bouleversa complètement l’univers de la logistique. Les outils et les engins permettent désormais de déplacer de lourdes charges plus facilement. Les marchandises doivent souvent transiter par une ou plusieurs plateformes logistiques avant de parvenir jusqu’à leur destination finale. Pour accomplir leurs tâches sans endommager ces marchandises, ils doivent être aidés d’outils de manutention et d’engins logistiques.
Un engin de manutention est un véhicule utilisé afin de transporter des charges lourdes lorsqu’elles doivent être entreposées dans un local de stockage. Quel que soit le nombre et les types de plateaux roulants que compte un entrepôt, il est essentiel qu’il soit grandement pourvu en matériels de manutention. Il existe différents types d’équipements de manutention, mais leur fonction est la même. Ils permettent de déplacer des charges plus facilement sur de courtes distances.
Qu’il s’agisse de transpalettes gerbeurs ou de chariots de manutention, chacun d’entre eux peut présenter des spécificités. Ils peuvent par exemple être dotés de types de roues différentes. Cela dépend du type de matériel de manutention à employer, car certains ont des roues gonflables et d’autres non. Il est nécessaire que l’ensemble des outils de manutention employés dans tout entrepôt supporte un usage intensif. C’est en effet primordial parce qu’ils seront utilisés au quotidien. C’est pourquoi, au moment de leur achat, il faut uniquement sélectionner les produits présentant le meilleur rapport qualité prix. Tout chariot élévateur devrait par exemple être en mesure de transporter 150 kg à 250 kg de marchandises sans encombre.
Le chariot élévateur est l’un des outils de manutention par excellence, qui permet de transporter des marchandises rapidement. Il suffit de les placer sur son ou ses plateaux et de pousser cet engin pour qu’il avance. Et, la fonction élévation permet de ranger les marchandises dans des rayons facilement. Un chariot peut être doté de 3 ou 4 roues multidirectionnelles.
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Un transpalette est aussi un des outils de manutention adapté. Et cela, particulièrement pour le transport et le déplacement de palettes. Si au départ il s’agissait d’un engin qu’il fallait tirer manuellement ce n’est plus le cas. Il existe désormais des modèles de transpalette semi-électrique et 100% électrique. Toutefois, les modèles manuels sont encore très prisés.
Pouvant déplacer à peu près tout type d’objet, un diable est constitué d’une bavette, d’un essieu à 2 roues, d’un dossier et de 2 poignées. Les diables de manutention sont considérés comme les outils de manutention du transport de cartons ou de colis légers. Ils sont à la fois pratiques et robustes. En fonction du modèle choisi : les roues, la hauteur du dossier, la largeur de la bavette et le type de poignée peuvent être différents. Et ils présentent l’avantage de pouvoir transporter de lourdes charges de plus de 150 kg.
Parmi les nombreux outils de manutention qu’il est possible de trouver dans un entrepôt, la servante fait également partie du lot. Il s’agit d’une grande boîte ayant la forme d’un caisson. Elle peut être montée sur roues ou non. Munie de tiroirs et de compartiments, il est possible d’y ranger des outils ou de petits appareils afin de les avoir près de soi lors d’un inventaire par exemple. C’est essentiellement un matériel permettant d’être ordonné.
Si les outils manuels sont encore grandement utiles, il va sans dire que les outils de manutention motorisés permettent d’accomplir plus de tâches. La présence en entrepôt de tireurs pousseurs facilite grandement le déplacement de produits lourds ou d’une quantité importante de matériels. Doté d’un système motorisé, ces outils de manutention sont capables à eux seuls de tirer ou de pousser sans que la personne qui le manipule ait à faire le moindre effort physique.
Le gerbeur est quant à lui un appareil pouvant être à traction manuelle et levage électrique ou être complètement motorisé. Principalement utilisé pour stocker des marchandises en hauteur, le maniement et la conduite de cet engin nécessitent un CACES. La plupart des modèles de gerbeurs électriques se déplacent très lentement à une vitesse de 4 km/h. Cependant, ces outils de manutention peuvent soulever 1 tonne de charge à plus de 3, 5 mètres du sol. Et cela, sans effort.
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Pour suivre, il est nécessaire d’utiliser un ou des préparateurs de commande si des marchandises à expédier sont à collecter dans des rayons. Ces outils de manutention ont l’apparence de petits engins motorisés. A l’avant d’un modèle se trouve un volant et à l’arrière, il y a un grand plateau sur lequel sont disposés les produits. Ils peuvent y être entassés manuellement ou à l’aide d’un bras robotisé.
Pour finir, la nacelle de picking ou l’élément aussi connu sous le nom de table élévatrice mobile est l’un des plus employés en entrepôt. Cet appareil permet de hisser ou de descendre une personne se tenant debout sur une plateforme. Et cela, à la hauteur souhaitée d’un rayon. Grâce à ces outils de manutention, le déplacement de marchandises fragiles se fait plus soigneusement, s’il doit se faire à l’unité. Une nacelle peut généralement supporter jusqu’à 500 kg de charges.
Les chariots élévateurs sont indispensables aux manutentions de charges dans tous types de milieux, industriels ou logistiques. Ils assurent le transfert et le stockage de produits en hauteur. Utiles dans de nombreuses tâches, du chargement / déchargement de camions, au déplacement de palettes, à leur stockage en allée étroites, ils sont employés quotidiennement dans tous les secteurs. Les chariots élévateurs frontaux à contrepoids peuvent se décliner selon différents modèles. Sa conception lui permet de circuler facilement dans les espaces confinés. Son gabarit est compact et son rayon de giration faible. Il possède l’avantage d’être très maniable. On le retrouve configuré pour tous types d’utilisation, des plus faibles capacités aux plus importantes, au-delà de 10 tonnes.
Le chariot élévateur tout-terrain se caractérise par des pneus de diamètre supérieur à l’avant et une garde au sol plus élevée. Il possède une excellente motricité, en partie due à ses quatre roues motrices. Il est régulièrement employé sur les terrains les plus abruptes que ce soit dans l’industrie extractive ou encore dans les pépinières ou carrières. En fonction des environnements, certaines motorisations sont à privilégier. Si vous travaillez, par exemple, dans un environnement clos, une énergie électrique ou au gaz sera à envisager. En effet, les motorisations thermiques sont à exclure en intérieur, à cause des émissions rejetées, aux conséquences néfastes sur la santé des opérateurs, en l’absence de ventilation adéquate.
Il existe différents types de batteries, les plus classiques au plomb-acide, les plus modernes, basées sur la technologie lithium-ion. Les batteries sont disponibles selon diverses tensions en fonction de leur modèle, 12V, 24V, 48V, 80V ou encore 120V pour délivrer une puissance plus importante aux chariots élévateurs possédant les plus grandes capacités de charge. 80% des chariots possèdent des chargeurs externes. Même si l’utilisation du chariot électrique est de rigueur à l’intérieur, cela ne l’empêche pas d’être aussi employé à l’extérieur sur un sol stable. Les différentes avancées technologiques mises en œuvre par les fabricants, le rendent aussi performant que la version thermique. On le trouve également dans les applications lourdes, y compris jusqu’à 16 tonnes, ce qui fait de lui un partenaire polyvalent et adapté à tous types d’environnements.
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Conçus initialement pour les applications intensives et les cadences soutenues, les chariots élévateurs diesel se caractérisent par leur capacité à soulever d’importantes charges en extérieur, jusqu’à 50 tonnes. Les réglementations de plus en plus rigoureuses en termes de normes antipollution viennent influer sur les technologies utilisées. A noter tout de même, que la motorisation diesel implique des coûts de maintenance plus élevés. Il est donc primordial de cerner avec précision l’application visée pour votre matériel selon des critères préétablis. Le fonctionnement au gaz (ou GPL - Gaz de Pétrole Liquéfié) offre une flexibilité maximale puisqu’elle peut être exploitée dans tous types d’environnements, clos ou extérieur. Ils se présentent comme une alternative aux chariots diesel car ils rejettent moins d’émissions polluantes.
Le chariot à mât rétractable permet de manipuler des charges, la plupart du temps, dans les entrepôts à rayonnages élevés au sein d’allées étroites.
Tout chariot élévateur est constitué d’un mât. Il s’agit de la structure verticale responsable de l’élévation et de la descente des charges. Le mât est constitué de profilés (montants verticaux) le long desquels coulisse le tablier porte-fourches. Le mouvement vertical d’élévation est assuré par des vérins de levage hydrauliques. Il est constitué d’un seul élément. Lorsque le mât s’élève, la charge s’élève simultanément en général, à une hauteur relativement faible pour une capacité de charge restreinte. Il s’adapte à des hauteurs de levage élevées et assure une bonne stabilité de la charge ainsi qu’une excellente visibilité. Il est constitué de deux profilés. Il s’avère utile lors d’opérations de chargement et de déchargement de camions. Les fourches peuvent être levées sans que cela ne modifie la hauteur totale du mât lorsqu’il s’agit d’un mât avec levée libre totale. Il est utilisé dans les entrepôts et zones de stockage nécessitant d’importantes hauteurs de levée.
3 sections composent le dispositif d’élévation, la première est fixe et les deux autres mobiles. La hauteur de levage peut atteindre plus de 7m. Ce type de mât permet aussi d’accéder à des zones possédant une faible hauteur sous plafond grâce à une hauteur mât replié basse. Des mâts quadruplex sont aussi présents sur le marché. Situé à l’avant du mât, il sert de support aux fourches ou à tout autre accessoire. Elles supportent la charge à transférer. Les fourches sont adaptées au transport de palettes. Les longueurs de fourches les plus utilisées se situent entre 1 150mm et 1 200mm. Le choix de la longueur varie selon la charge à manutentionner. En effet, les fourches doivent supporter dans leur totalité la charge. Cette dernière ne doit pas dépasser. Sur chacune des fourches est indiquée sa capacité de charge.
Le contrepoids est une charge située à l’arrière du charriot élévateur. Elle permet de contrebalancer le poids de la charge manutentionnée à l’avant de l’engin et ainsi d’éviter son renversement. Constitués de plusieurs couches de caoutchouc, ces pneus possèdent une grande résistance ainsi qu’une durée de vie accrue. Comparables aux pneumatiques équipant les voitures, ce type de pneu, possède une chambre à air. Cette dernière permet d’amortir les chocs en particulier sur les surfaces inégales. Elle offre un confort de conduite inégalé aux caristes. Constitués de polyuréthane et de caoutchouc, les pneus à bandage équipent principalement les chariots de magasinage comme les gerbeurs, transpalettes ou encore les chariots à mât rétractable. Leur résistance autorise l’élévation de charges importantes en grande hauteur tout en assurant la stabilité du chariot.
Les chariots élévateurs jouent un rôle primordial au sein des entrepôts. Il existe de nombreux modèles de chariots destinés à l’intralogistique. Parmi eux, les modèles 3 roues présentent plusieurs avantages. Leur rayon de braquage court leur permet littéralement de pivoter sur eux-mêmes. Intralogistique rime souvent avec cadences de travail soutenues, ce qui impose d’être équipé d’un matériel capable de suivre le rythme sans rupture de flux.
Il est à noter que l’utilisation de certains outils de manutention est toutefois réglementée. Cela est dû au fait que les risques d’accident ne sont pas écartés, s’ils sont conduits par des personnes non formées. Il est donc nécessaire de posséder un permis spécial pour les conduire, souvent obtenu après une formation CACES. Il est en effet important d’éviter que n’importe quel manutentionnaire ou cariste utilise des outils de manutention dont il ne connaît pas les règles de conduite. En installant un système électronique de reconnaissance sur les engins de manutention à risques, il est maintenant impossible pour des tiers de les utiliser sans autorisation. En pratique, chaque individu est donc doté d’une clé électronique personnelle qu’il emploie dans l’exécution de ses tâches. Et cette clé ne peut être utilisée par nul autre que cette personne. Elle sert à activer des engins ou des outils de manutention spécifiques.
La sécurité reste une priorité au sein des entrepôts. Raison pour laquelle, les chariots les plus récents proposent de nombreux dispositifs permettant d’assurer la sécurité des hommes et l’intégrité des charges transportées. La sécurité demeure un enjeu majeur pour les salariés de ce secteur. Qu’il s’agisse de manutentionner des big bag de matières premières ou encore de retourner des futs, votre chariot élévateur doit être équipé d’accessoires spécifiques pour accomplir ses missions. Afin de répondre aux normes strictes d’hygiène de ce secteur, des accessoires tout inox existent.
La plaque de charge définit le poids maximum que le chariot élévateur est capable de soulever en fonction de la hauteur de levage, du centre de gravité de la charge, cela dans le but d’assurer les opérations de manutention en sécurité. La plaque de charge se compose de différentes informations. La capacité nominale, à savoir, la capacité de charge maximale de l’appareil à une hauteur d’élévation standard donnée, selon un centre de gravité prédéterminé. Cette hauteur de levage ne correspond en général pas à la hauteur maximale de levée des fourches. Un tableau ou une courbe de charge sur lesquels sont représentés les capacités de charge selon différentes hauteurs de levage et centres de gravité.
La plaque de charge de base, est uniquement valable pour l’élévation de charges en dehors de dispositifs auxiliaires, tels qu’un tablier à déplacement latéral, par exemple. Dans le cas d’un tablier à déplacement latéral intégré au chariot, une plaque de capacité de charge résiduelle doit est apposée sur le chariot. C’est cette dernière qui doit être prise en considération lors du calcul de la charge.
L’obtention du CACES n’est pas obligatoire pour conduire un chariot élévateur. Pour conduire un chariot élévateur frontal en porte à faux, il existe deux types de CACES. Si le chariot possède une capacité nominale inférieure ou égale à 6 tonnes, le CACES correspondant à la conduite de l’engin est le CACES R489 catégorie 3. 18 ans est l’âge minimum légal pour obtenir une autorisation de conduite.
Les chariots élévateurs peuvent être équipés de multiples accessoires pour répondre à diverses applications, parfois très spécifiques. L’accessoire répond à différents enjeux. L’accessoire quel qu’il soit, a une incidence sur la capacité de charge du chariot en raison de son poids et du fait qu’il modifie le centre de gravité de la charge. Par conséquent, le chariot élévateur doit afficher une plaque signalétique qui tient compte de l’accessoire s’il est fixe. Veillez à respecter la capacité de charge de l’accessoire et celle du chariot. Ces deux éléments sont à bien dissocier.
Tout d’abord, l’élévateur doit faire l’objet d’une déclaration CE de conformité et être identifié par un marquage de conformité. Chaque cariste doit effectuer une inspection de son chariot avant chaque prise de poste. Les pneus sont-ils en bon état ? Ne circulez pas fourches hautes à vide ou en charge. Lorsque piétons et chariots cohabitent, il est essentiel d’établir des règles de circulation pour prévenir tout accident. L’une des solutions consiste à matérialiser les voies piétonnes grâce à des blocs séparateurs de voies, des bornes, des arceaux ou encore une signalisation spécifique au sol.
Afin de fonctionner dans des conditions de sécurité optimale, les chariots élévateurs doivent faire l’objet de vérifications et d’entretiens réguliers. La législation impose des vérifications sur les appareils mis ou remis en service selon le code du travail et l’arrêté du 1er mars 2004. Ceci dans le but de s’assurer que les machines ne présentent aucun défaut pouvant entraîner un risque pour la sécurité des utilisateurs. Une VGP (vérification périodique générale) a pour but d’identifier toute défaillance susceptible de mettre en danger les opérateurs lors des opérations de manutention. Si vous utilisez votre matériel de façon intensive (fonctionnement en 3×8)… ou encore dans des environnements corrosifs par exemple, une vérification périodique plus fréquente peut être nécessaire.
Tout chariot élévateur doit posséder son propre carnet d’entretien qui doit être tenu à jour selon les différentes opérations de maintenance effectuées, les VGP, ou toute modification apportée à l’appareil. Il s’agit d’une obligation légale conformément aux articles R4323-19 et R4323-21 du code du travail.
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