Le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a dévoilé une liste de 15 athlètes français sélectionnés en tir pour les JO de Paris 2024.
Pas d'immense surprise dans la sélection de l'équipe de France de tir (huit femmes, sept hommes), révélée par le CNOSF. Les leaders attendus sont présents, notamment :
Sébastien Guerrero, qui avait obtenu un quota en fosse olympique avec un record du monde égalé (125/125), fait également partie de la délégation.
Depuis la création des Jeux, le programme des épreuves de tir n’a cessé d’évoluer. Au début du XXème siècle, il y avait une dizaine d’épreuves très différentes de celles d’aujourd’hui, avec notamment des combinés par équipe.
Après son absence en 1928, le tir est réapparu avec seulement deux épreuves, une au pistolet et une à la carabine. Le tir sportif est ainsi passé de trois épreuves lors des Jeux de 1896 à Athènes à quinze durant ceux de Sydney en 2000.
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Les premières tireuses ont fait leur apparition en 1968. L’Union Internationale de tir (UIT) - devenue aujourd’hui l’ISSF - International Shooting Sport Federation - a introduit des épreuves féminines distinctes en 1984. Cependant, certaines épreuves sont restées mixtes, notamment au Plateau.
Le tir fait partie des Jeux Paralympiques depuis les Jeux de Toronto en 1976, année où trois épreuves ont eu lieu. En 2021, à Tokyo (J.O.P. 2020), treize épreuves seront pratiquées, neuf en Carabine et quatre au Pistolet. Le dernier ajout est le tir couché SH2 mixte à la Carabine à 50 mètres.
Voici quelques-uns des médaillés français en tir à l'arc aux Jeux Olympiques :
Le Français Jean Quiquampoix, médaillé d’argent à Rio en 2016, a décroché l’or à Tokyo (Japon) lors de l’épreuve olympique du tir de vitesse à 25 mètres.
Dans une finale à six concurrents, Jean Quiquampoix a été le plus régulier et le plus fort en ne ratant que six cibles sur les quarante possibles (34/40). Il n’a que 25 ans mais son palmarès est déjà énorme : quintuple champion de France, triple champion d’Europe, champion du monde, vice-champion et champion olympique.
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Cela faisait vingt-et-un ans que la France attendait un nouveau champion olympique après le sacre de Franck Dumoulin en 2000. « C’est un soulagement d’avoir gagné aujourd’hui, expliquait-il au micro de France Télévisions. C’était dur de rester concentré, relâché. Je suis très satisfait de ma performance.
En ce qui concerne le tir, pour les douze épreuves individuelles présentes aux Jeux, 300 quotas sont distribués lors des championnats du monde, des championnats continentaux et des tournois de qualification européens et olympiques. Il y aura donc 25 quotas à acquérir dans chaque épreuve individuelle.
Les quotas obtenus par nos tireurs ne sont pas nominatifs. Cela signifie qu’un athlète qui a obtenu un quota olympique ne sera pas nécessairement sélectionné. À la fin de la période de qualification, pour chacun de ses quotas, la Fédération Française de Tir sélectionne quel sera l’athlète qui représentera la France aux Jeux dans l’épreuve concernée.
Cette proposition est ensuite soumise à la validation de la Commission Consultative des Sélections Olympique (CCSO) du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF).
Avec seulement Camille Jedrzejewski en argent et peu de finales, les résultats des Bleus en tir ont révélé quelques carences aux JO de Paris 2024. L'aspect mental de la discipline a beaucoup joué.
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La plus grosse déception est venue de la vitesse olympique (pistolet 25 m), sachant que les Bleus alignaient le numéro mondial (Clément Bessaguet, 7e et premier non-qualifié) et le champion olympique en titre (Jean Quiquampoix, 22e), mais ce sont aussi les scénarios qui ont douché les espoirs de la délégation jour après jour.
L'engouement du public et ses attentes ont même semblé paralyser plutôt que galvaniser les Français.
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