Le monde des symboles est vaste et complexe, et les tatouages ne font pas exception. Un motif particulier, le tatouage de balle de fusil, peut sembler simple à première vue, mais il recèle une profondeur de signification qui mérite d'être explorée. Lorsque vous envisagez un tatouage, il est indispensable de choisir un artiste talentueux qui pourra donner vie à votre vision.
Pour comprendre la portée symbolique d'un tatouage, il est utile de se tourner vers des civilisations anciennes, riches en iconographie et en significations cachées. L'Égypte ancienne, avec ses dieux, ses amulettes et ses rituels, offre un terrain fertile pour l'interprétation symbolique.
En tant que dieu de l’embaumement et des morts, de l’au-delà et des âmes perdues, Anubis est l’un des dieux les plus éminents et mystiques de l’Égypte ancienne. Anubis était l’une des divinités qui pouvait aussi agir contre les humains. L’un de ses rôles principaux était « Le Gardien de la Balance ». Les scènes de la pesée de la cérémonie du cœur du Livre des Morts présentent Anubis - qui mesurait si la personne était assez digne pour vivre une vie éternelle.
Un cartouche égyptien est une ancienne plaque d’identité avec des hiéroglyphes égyptiens, en forme d’ovale avec une barre horizontale à la base de l’ovale et un nom de roi écrit à l’intérieur de l’ovale. Traditionnellement, le cartouche était écrit sur les tombes et les cercueils pour indiquer qui était à l’intérieur. Les anciens Égyptiens croyaient que chaque personne avait deux âmes, le Ba et le Ka, qui devaient retrouver leur chemin vers le corps après la mort afin de passer à l’au-delà.
Durant l’Egypte antique, les Scarabées Égyptiens étaient des amulettes et des sceaux à empreintes populaires. Dans la religion égyptienne ancienne, le dieu Soleil Râ est vu se rouler dans le ciel chaque jour, transformant les corps et les âmes. Les scarabées roulent les excréments en boule comme nourriture et comme chambre à couvain dans laquelle ils pondent les oeufs ; ainsi, les larves éclosent à l’intérieur et sont immédiatement entourées de nourriture. Les amulettes sous forme de scarabées étaient devenues extrêmement populaires dans l’Egypte ancienne au début de l’Empire du Milieu (vers 2000 avant notre ère) et sont restées populaires pendant le reste de la période pharaonique et au-delà.
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Pourquoi les pharaons mettent-ils un cobra dressé stylisé sur leurs couronnes ? Dans l’art égyptien, le cobra représentait souvent la déesse Wadjet. Wadjet était une divinité protectrice et fille du dieu du soleil, Re. Son travail consistait essentiellement à protéger l’Égypte et le cosmos du chaos, le mal ultime de la mythologie égyptienne. L'un des symboles omniprésents de l’Egypte unifiée est l’Oeil de Rê avec un vautour (symbole protecteur de la Haute Egypte) et l’uraeus (symbole de Wadjet et donc de Basse Egypte). Le masque de Toutankhamon a un cobra et un vautour, symbolisant son autorité sur les deux moitiés de l’Égypte.
Porté par les vivants et les morts. Le talisman égyptien et les amulettes sont l’une des plus anciennes formes de magie et ont été portés ou portés par les riches et les pauvres Égyptiens anciens. Chacun des talismans et amulettes de l’Égypte ancienne avait une signification et une signification symbolique spécifiques. La puissance des amulettes et des talismans était reconnue dans les cérémonies et rituels religieux, en particulier ceux relatifs aux rites funéraires et mortuaires. Par exemple, la momie du roi Toutânkhamon avait plusieurs de ces amulettes, y compris des pectoraux de faucon et de scarabée ornés de lapis-lazuli, turquoise, cornaline et autres matériaux.
À la lumière de ces symboles anciens, comment pouvons-nous interpréter le tatouage de balle de fusil ? Plusieurs pistes peuvent être explorées:
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les tatouages patriotes se multiplient. En Ukraine, où le tatouage est un véritable art, une tradition, depuis le début de la guerre certains motifs et dessins ont plus la côte : les tatouages à la gloire du pays et de ses soldats. Parfois des tatouages anti-russes.
Depuis le début du conflit, les salons de tatouages d'Ukraine croulent sous les demandes de tatouages militaires. Un moyen pour les Ukrainiens et les Ukrainiennes de soutenir leur pays.
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Sacha, se promène dans les rues d’Odessa avec le bras et le mollet droit enroulés dans du film plastique. Il faut protéger les deux tatouages que cet étudiant de 18 ans vient de s’offrir il y a quelques minutes à peine, sur l’avant-bras, c’est un fusil d’assaut. "Je me suis fait tatouer cet AK-47 pour me souvenir de mon oncle qui est mort sur le front", raconte-t-il. Au mollet il a choisi "un éclair, la foudre, cela reflète notre état d'esprit, cela veut dire que nous sommes des Ukrainiens forts et qu'on va continuer de se battre pour notre pays et le protéger".
"La tête de Vladimir Poutine piqué sur une fourche", comme Sacha, de nombreux Ukrainiens et Ukrainiennes ont succombé à la mode du tatouage guerrier et parfois anti-russes.
Dans le salon d’Igor, la demande a été forte, surtout au début de la guerre. "Il y a vraiment beaucoup plus de demandes sur le thème militaire. Mais un tatouage c’est pour la vie, alors il faut assumer. "Nos tatoueurs en discutent. On leur demande s'ils sont bien conscients de ce qu'ils demandent... mais bon le client est roi", dit Igor.
Et si lui lui ne porte aucun tatouage patriotique sur son corps, il soutient à sa manière son pays et son armée : dans son salon, chaque client peut reverser une partie du prix du tatouage pour financer l’achat de véhicules militaires.
Tu es fan de la culture amérindienne ou bien, tu as envie de te faire un tatouage amérindien ? Les tatouages indiens symbolisent une certaine forme de force ou de pouvoir surnaturel. Se tatouer un animal sur la peau signifie que tu veux posséder ses qualités.
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Les premiers tatouages indiens étaient créés en grattant ou en piquant la peau avec des os, des branches ou des aiguilles aiguisés (au lieu de l’encre, qui n’était pas encore inventée), puis en frottant de la suie ou des minéraux broyés dans la plaie.
Les raisons pour lesquelles les Amérindiens se faisaient tatouer étaient diverses. Aujourd’hui, de nombreuses personnes choisissent de s’identifier à leurs tribus grace aux tatouages amérindiens. C’est aussi vrai pour ceux qui ont un héritage amérindien que pour ceux qui admirent simplement leurs coutumes. Il est important de connaître la signification exacte d’un tatouage indien et de choisir le bon tatoueur. De nombreuses personnes ont choisi par erreur les mauvais symboles et se sont fait tatouer par les mauvaises tribus.
Signe de beauté et de douceur, la femme amérindienne, peut aussi porter une coiffe indienne comme les homme. Pour les Indiens d’Amérique, le oiseau noir est un symbole de générosité, courage et amitié.
Un tatouage Lakota, peut signifier un tatouage d’une tete des plus grands chefs indiens de tous les temps, Nuage Rouge (Red Cloud), Cheval Fou (Crazy Horse), Taureau Assis (Sittting Bull). En plus de ça ce sont eux qui ont laissé le plus de témoignages sur leur histoire, leur langue, leur culture et leur religion.
L’hibou chez les Amérindiens est un symbole qui combine la sagesse et la mort. Il permet aussi de lier le monde spirituel et visible. connu comme étant de beaux tatouages ça va vous aider aussi à développer vos capacités intuitives.
Le tipi est le symbole le plus représentatif des Premières nations américaines. Tant de cérémonies, de conseils, de rencontres historiques se sont tenues dans le tipi qu’il s’est imprégné de cette atmosphère légendaire de l’Ouest.
Les têtes de mortsur les épaules du détenu indiquent qu’il purge une peine à vie, et la fille qui « attrape » sa robe avec une canne à pêche sur son avant-bras gauche est un tatouage répandu chez les violeurs. Les tatouages ont tendance à avoir une signification plus importante en prison. Je veux bien croire que le dragon de Komodo que vous arborez sur votre cheville représente les deux jours « forts en émotions » que vous avez passé à boire de la Bintang dans une auberge de jeunesse indonésienne, mais est-ce-que ce tatouage vous définira jusqu’à la fin de votre vie ?
En prison, les tatouages peuvent devenir un élément symbolique de l’uniforme du détenu. Certains donnent quelques indices sur le crime qui les a envoyés derrière les barreaux, d’autres servent d’outil de communication.
Arkady Bronnikov, qui est considéré comme le principal expert russe de l’iconographie des tatouages, a récemment sorti une collection d’environ 180 photos de criminels incarcérés dans des instituts pénitentiaires soviétiques.
VICE : Salut Damon. Pourquoi vouliez-vous publier ce livre ?
Damon Murray : Chez FUEL, on a déjà publié la série Russian Criminal Tattoo Encyclopaedia, mais aussi Drawings from the Gulag et Soviets - donc le thème que nous avons choisi est évident. Pendant que nous faisions des recherches pour Soviets, nous sommes tombés sur un article qui parlait d’un policier à la retraite, Arkady Bronnikov. Cet expert en criminalistique a travaillé au Ministère Intérieur de l’URSS pendant plus de 30 ans, ce qui l’a mené à visiter des institutions pénitentiaires dans l’Oural et en Sibérie. Entre 1965 et 1985, il a interviewé, photographié et recueilli des informations sur les détenus et leurs tatouages. Nous savions que cette collection de documents uniques ferait un livre fascinant et constituerait une suite parfaite à nos publications antérieures.
Combien de temps vous a-t-il fallu pour collecter toutes ces photos ?
J’ai rendu visite à M. Bronnikov dans sa maison dans la région de l’Oural en Russie. Nous avions déjà discuté de la possibilité de faire un livre, et il a très gentiment accepté de me parler des documents et des personnes photographiées. Après quelques jours, il est devenu évident qu’il y avait assez de matière et d’informations pour faire un livre qui se suffirait à lui-même, à côté de la série des Encyclopaedia.
Quel genre d’outils utilisaient-ils pour se tatouer eux-mêmes ?Vous avez des informations sur les prisonniers qui ont été photographiés ?
Mis à part une petite partie au tout début du livre, qui reproduit de véritables documents policiers, toutes les informations rassemblées sur les détenus ont été déduites grâce à leurs tatouages. Chaque image est accompagnée d’une légende détaillée qui explique comment les tatouages individuels racontent des crimes spécifiques - par exemple, une femme nue qui se fait brûler sur une croix symbolise une accusation pour le meurtre d’une femme.
La majeure partie des tatouage a été réalisée de manière sauvage et douloureuse. Le processus peut prendre plusieurs années, mais une petit forme peut être tatouée en 4 à 6 heures de travail ininterrompu. Une dague dans le cou indique qu’un criminel a tué quelqu’un en prison et qu’il est prêt à recommencer. Les gouttes de sang peuvent indiquer le nombre de meurtres commis.
Où trouvent-ils la teinture ?
Du caoutchouc brûlé mélangé à de l’urine est utilisé comme pigment. Pour des raisons de santé, il vaut mieux utiliser l’urine de la personne qui se fait tatouer. Comme le fait de tatouer est interdit par les autorités, le processus se fait en secret et est souvent exécuté dans des conditions déplorables. Cela peut facilement entraîner des maladies sérieuses, comme la gangrène ou le tétanos.
Mais ils le font quand même ?
Dans la plupart des cas, les détenus interviewés par Bronnikov ont expliqué qu’ils avaient commencé à se faire des tatouages seulement après avoir commis un crime. Comme la durée de leur peine augmente et que les conditions d’incarcération deviennent plus rudes, les tatouages se multiplient. Dans les prisons de sécurité minimale, par exemple, 65 à 75 % des détenus ont des tatouages, ce pourcentage passe à 80 % dans les prisons de sécurité moyenne et de 95 à 98 % dans les prisons de sécurité maximale. La règle dit que les grands criminels ne doivent pas avoir un grand nombre de tatouages - seulement une paire d’étoiles à 7 ou 8 branches sur les clavicules.
Quelle est votre opinion sur la culture des tatouages de prisonniers ?
Eh bien, c’est incroyable - il n’y a aucun autre endroit où les tatouages expriment un langage aussi unique. Quand un nouveau détenu arrive dans sa cellule, les autres lui demandent « Est-ce-que tu respectes tes tatouages ? » S’il est incapable de répondre - ou si les autres détenus ont entendu dire qu’il portait un « faux » tatouage - on lui donne un morceau de verre ou de brique et on lui demande de l’enlever, ou d’assumer les conséquences. C’est pour cette raison que les tatouages sont devenus à la fois la chose la plus respectée et la plus crainte dans la société carcérale. Les étoiles sur les épaules de ce détenu indiquent qu’il est une « autorité » criminelle, alors que les médailles sont des trophées qui représentent la défiance contre le régime soviétique.
Vous avez vu énormément de tatouages de prisonniers. Quels sont les plus communs ?
Il y a beaucoup d’idées et de thèmes récurrents. L’une des imageries les plus habituelles est la religion; la Vierge à l’Enfant, les églises russes et les croix - ce genre de choses. Cependant, dans le cas du système carcéral soviétique - ou la « zone » comme on peut parfois l’appeler - ces images n’ont absolument rien à voir avec des croyances religieuses ; leurs véritables significations sont ancrées dans les traditions criminelles et carcérales. La Vierge à l’Enfant est l’un des tatouages les plus populaires chez les criminels, et il peut avoir beaucoup de significations. Dans la « zone », une église ou un monastère sont interprétés comme le symbole du voleur, les nombres de coupoles de l’église signifiant le nombre de condamnations. Une croix est généralement tatouée sur la partie du corps la plus importante : le torse. Sa vocation est de montrer une dévotion aux traditions des voleurs et de prouver que son corps n’est pas sali par la trahison - qu’il est « réglo » envers ses associés.
Quel était l’objectif original en archivant ces photos ?
La collection de Bronnikov qui se trouve dans le livre est particulièrement intéressante, vu que son objectif était purement fonctionnel. La seule considération de l’auteur était d’enregistrer les corps pour des raisons pratiques. Vu que les photos n’ont pas de vocation artistique, elles présentent une représentation franche de la société criminelle, en oubliant involontairement leur côté humain et en présentant leurs traits de caractère : aggressivité, vulnérabilité, mélancolie ou arrogance.
Ce détenu n’est pas un voleur autoritaire, mais il a essayé de les imiter grâce à ses tatouages, afin d’avoir une « meilleure » réputation. Le phare désigne la poursuite de la liberté. Les diables sur les épaules de ce détenu symbolisent une haine de l’autorité et de la structure carcérale. Une dague dans le cou indique qu’un criminel a tué quelqu’un en prison et qu’il est prêt à recommencer. Les dollars, les gratte-ciels et la mitraillette évoquent l’adoration du détenu pour le mode de vie de la mafia américaine. L’aigle bicéphale est un symbole de l’État de Russie qui remonte au 15ème siècle. Sous les crânes, on peut lire : Dieu contre tous, tous contre Dieu. Le cowboy avec le pistolet indique que ce voleur est prêt à prendre des risques. Un tatouage de noeud-papillon au niveau du cou est souvent présent dans les colonies qui ont un régime strict. Ce tatouage est une variante du mythe de Prométhée, qui, après avoir piégé Zeus, a été enchaîné à un rocher en guise de punition éternelle.
Le tatouage hanche autorise plusieurs variations tant sur le plan visuel que sur la signification même du tatouage. Parmi les parties larges du corps, la hanche est celle qui appelle au motif de grande taille ayant un impact visuel impressionnant. Les motifs qui sont tatoués à cet endroit sont généralement des motifs originaux et très répandus. En effet, plusieurs endroits sont sollicités : le creux des reins, le devant du ventre ou le haut et les côtes.
Les tatouages à la hanche sont souvent des tatouages érotiques et secrets. Le tatouage hanche doit toujours rester sexy et très attractif, et surtout, être réalisé dans un style aéré et délié, afin de garder une efficacité visuelle même lorsqu’une seule partie reste visible. C’est un tatouage qui est une sorte d’appel, une invitation car c’est un tatouage qui ne se voit que sur un corps intégralement dénudé. A ce moment, une partie du tatouage peut être vue et attirer le vis-à-vis. Du haut de la cuisse en passant par le bas du ventre au bas de la côte, certains hommes pourraient choisir de se faire tatouer un cerisier japonais en fleurs par exemple.
L’avantage de cette partie est qu’elle souvent délimitée part le port des pantalons et des ceintures. Donc, la cicatrisation sera difficile à gérer car il faudra rester sur place. Le tatouage à la hanche vieillit mieux que la moyenne des endroits du corps, étant plus rarement exposé au soleil et aux multiples cicatrices qui pourraient l’abîmer. Les traits du tatouage disparaissent avec le temps. Mais, avec un étalement de l’encre et une distorsion de la peau en plus du vieillissement naturel, il y a d’autres effets tels que la prise de poids qui sont souvent néfastes pour un tatouage à la hanche.
Ne tenez pas compte de la douleur, car cet endroit est parfait pour un tatouage qui vas du dos aux abdominaux.
La jarretière était autrefois un accessoire porté par les hommes et les femmes. Elle ressemble à un ruban entourant la jambe servant à maintenir le bas du jarret. Au cours des siècles, elle est devenue un accessoire exclusivement féminin. Aujourd'hui, elle est devenu un symbole très érotique et sensuel chez les femmes, et se le faire tatouer peut revêtir diverses significations. En effet, dans les années 1930, la jarretière était pour les femmes un moyen de dissimuler des choses en toute discrétion.
Dans le monde du cinéma, l'actrice Angelina Jolie en porte une dans le film Mr and Mrs Smith.
Symbole de féminité par excellence, la jarretière, désormais, s’encre définitivement sur l’épiderme de madame. Marque de délicatesse et de finesse, le tatouage jarretière dentelle jouit d’une formidable popularité : difficile, en effet, de résister à ce tissu ajouré, où le fond de réseau formé par l’entrelacement de fils, permet à des motifs décoratifs de se détacher.
Pour votre modèle, n’hésitez pas à consulter notre galerie d’images et de photos que nous lui avons dédiée.
Les réflexions de l’auteure sur le corps sont indissociables de sa perpétuelle déstabilisation des normes de genre et sexuelles. Elle se déclare par ailleurs pansexuelle : « Je suis bisexuelle depuis un âge où je ne pouvais pas même soupçonner que ce mot puisse exister, et j’ai vécu en tant que telle dès mon entrée dans la sexualité, mais il y a quelques années j’ai découvert d’autres horizons qui à présent font intégralement partie de mon quotidien. »
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