La détonation, ce bruit élevé provoqué indirectement par la mise à feu d’une poudre explosive, résulte uniquement d’une conséquence physique naturelle.
La poudre en brûlant ne produit aucune onde sonore, mais un gaz qui, en se détendant dans l’air, provoque cette détonation.
Énorme nuisance sonore pouvant dépasser les 160 dbA, soit outre le seuil de la douleur.
Douleur qui au demeurant est ressentie très fortement même par les porteurs d’handicap de surdité intégrale de naissance.
Par contre la pollution sonore provoque continuellement des victimes.
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Le terme de « pollution sonore » s’applique aux effets provoqués par des phénomènes acoustiques (ou bruits) ayant des conséquences sur la santé des personnes, de la gêne momentanée à des troubles plus graves.
On peut distinguer les bruits selon leur source : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, transports routier ou aérien, bruits de voisinages, etc.
Les bruits de voisinage regroupent les bruits de comportements (disputes, pétards, travaux de bricolage, bruits d’animaux, etc.), les bruits de chantiers, les bruits d’activités sportives ou culturelles (terrains de sport, circuits de course, kermesses, etc.) et enfin les bruits provenant d’entreprises non classées pour l’environnement (livraisons, restaurants, ateliers d’artisans, etc.) (Source : Ministère de la Santé)
Parfois sous-estimées, les conséquences de la pollution sonore sur la santé ne se limitent pas à une simple fatigue ou une gêne momentanée.
En effet, selon une étude publiée par l’OMS en 2011, les nuisances sonores sont à l’origine, en Europe Occidentale et chaque année, de maladies à l’origine d’une perte en années de vie estimée à près de 1 700 000.
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Les nuisances sonores produites par les détonations agissent sur la santé humaine à 3 niveaux différents :
Les détonations sont la cause de traumatismes importants ORL dans la zone du nez, de la gorge et des oreilles que ne peuvent protéger les moyens habituels (bouchons auriculaires, casques de tir etc.).
Si les tireurs sont pour la plupart muni d’un casque, il n’en va pas de même pour les personnes présentes.
Les bruits gênants ont en général un niveau faible ou modéré, entre 30 et 70 décibels.
Ils sont ainsi qualifiés parce qu’ils sont inopportuns ou lassants, comme une sonnerie de téléphone lorsqu’on travaille dans le bureau voisin ou de gouttes d’eau s’échappant d’un robinet qui fuit.
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De tels bruits n’altèrent en rien l’audition mais peuvent engendrer de l’anxiété, de l’irritabilité voire une dépression.
Ainsi, l’article R. 1334-31 précise : « Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé [...]. »
Un bruit relève de cette définition lorsqu’il est supérieur au bruit de fond de 5 dB le jour et de 3 dB la nuit.
Une mesure qui se fait bien souvent à l’oreille, surtout lorsqu’il s’agit d’une atteinte à la tranquillité du voisinage.
Or il faut savoir que le tir est le 3ème sport individuel le plus pratiqué au monde, derrière le tennis et le golf.
Au nombre des tireurs, il faut ajouter les chasseurs, les militaires, les force de l’ordre.
Selon une estimation de l’institut ONG Small Army Survey, il circulerait en France 12,7 millions d’armes légères.
Depuis le 23 janvier 2018 la France, à l’instar d’autres Pays, notamment les Pays Nordiques, l’Angleterre, l’Allemagne et partiellement le Canada et les USA, a permis l’utilisation du silencieux (MDS=modérateurs de son) pour l’exercice de la chasse.
Entre parenthèses, en premier lieu l’utilisation de cet accessoire alerte autant le gibier qu’un coup de fusil normal et secondement les braconniers n’ont pas attendu sa libéralisation pour l’utiliser.
Au point de vue santé on ne peut que s’en réjouir.
Lors d’un tir, les gaz chauds en expansion créent une onde de pression, produisant un bruit intense.
Cette onde agit sur les organes ORL (oreilles, nez, gorge) par transmission solidienne.
Cela peut entraîner des dommages auditifs cumulés.
Même avec des protections passives, comme des casques ou des bouchons, ces risques persistent.
Les nuisances sonores d’un tir affectent également les personnes à proximité.
Les nuisances sonores des pas de tir causent souvent des problèmes de voisinage, notamment dans les zones résidentielles proches.
Souvent appelés « silencieux » dans le langage courant, les modérateurs de son sont conçus pour réduire l’intensité du bruit au moment du tir.
Loin d’offrir un silence absolu, ils atténuent la détonation et protègent ainsi l’audition du chasseur.
Dans ce guide, nous allons vous présenter les critères essentiels pour bien choisir votre modérateur de son.
Un modérateur de son permet de canaliser et de ralentir les gaz issus de la combustion de la poudre.
À la sortie du canon, ces gaz se détendent à l’intérieur du modérateur, réduisant le volume sonore perçu.
On obtient ainsi une baisse d’environ 20 à 43 décibels, selon les modèles.
Bien que cela reste audible, la réduction est suffisante pour protéger l’ouïe du tireur et limiter la gêne.
En plus d’atténuer le bruit, le modérateur de son contribue aussi à réduire légèrement le recul ressenti.
En ralentissant et en canalisant les gaz, il limite leur sortie brusque en bout de canon, ce qui diminue le mouvement arrière de l’arme au moment du tir.
Le premier critère est la correspondance entre le calibre nominal de votre canon et celui du modérateur.
Il s’agit du diamètre intérieur maximal de l'âme du silencieux, exprimé en Pouces ou en Millimètre.
Un modérateur conçu pour un calibre large (ex. .30, soit 7.62 mm) peut être utilisé sur des calibres plus petits (ex. 7x64), à condition que le filetage soit identique.
Une légère perte de performance sera observée avec le calibre plus petit, car l’air dispose de plus d’espace pour s’échapper dans le silencieux.
Certains modérateurs (par exemple, Hausken) utilisent un filetage standardisé (M18x1 ou M24x1), nécessitant parfois un adaptateur pour les filetages différents.
Le diamètre correspond à la taille du filetage du canon ou de l’adaptateur du silencieux.
Il est mesuré en millimètres (mm) ou en pouces, selon la norme de chaque pays.
Le pas du filetage est la distance entre deux crans ou "dent" consécutifs du filetage.
Il est généralement exprimé en millimètres pour les mesures métriques (par exemple, un pas de 1,0 mm) ou en nombre de dents par pouce pour les mesures impériales (par exemple, 28 fils par pouce).
Si le filetage de votre arme n'est pas compatible avec celui du silencieux que vous souhaitez acheter, il existe des adaptateurs qui permettent de convertir un type de filetage en un autre.
Dans la traque, l’accent est mis sur la maniabilité et la rapidité de mise en joue.
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