L'histoire de la bouteille pour le vin remonte aux Anglais. Les bouteilles étaient appelées au XIVe jusqu'au XVIIe siècle les Hampes, Globes, ou encore Bulbes au vue de leur forme.
Au Moyen Âge, on utilisait la gourde de cuir pour transporter le vin. Avant cela, on utilisait des récipients en étain, terre cuite et plus tard en verre, ainsi que des pots en poterie pour toutes les boissons. Ces récipients servaient à transporter le vin de la barrique au verre.
L'utilisation de l'étain remonte à l'âge de pierre, fondateur de la métallurgie. Les Romains en apprirent son usage des peuples celtes comme les Gaulois. Au Moyen-Âge, très peu de pièces en étain sont conservées : Objets de culte, quelques plats et pichets sans décor. On trouve des objets fondus en relief imitant l'orfèvrerie.
Différentes marques de fabrique, et de contrôle de qualité, étaient apposées sur les objets en étain. De nombreux pays ont adopté ce symbole pour leurs marques propres. Le poinçon permet d'identifier le Maître Potier qui a fabriqué l'objet.
Il faut savoir que l'étain utilisé n'est pas pur à 100%. Généralement, il est à 95%, mais parfois il peut être du 85%.
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Les Celtes, puis les Gaulois, ont introduit la barrique grâce à la technique du cintrage du bois à chaud. Elle était utilisée au départ pour stocker la cervoise et des denrées alimentaires diverses. Lhistoire de la barrique na donc pas commencé avec le vin. La plus ancienne trace est sur une peinture murale étrusque, première moitié du 4ème siècle avant J.-C. : BANQUET étrusque : une scène de la tombe des léopards de Tarquinia.
En 1894, Claude Boucher (1842-1913) est un verrier originaire de Saône-et-Loire. Il s'installera dans les Charentes et en Vendée pour se consacrer à la fabrication des bouteilles.
En 1908, Evian est commercialisée en bouteilles de verre fabriquées par les verreries Souchon-Neuvesel, futur BSN.
À partir de 1936, une normalisation des contenants a été mise en place, conduisant presque à la disparition du Clavelin. Heureusement, le Clavelin a pu être sauvé et sa fabrication est assurée par l’usine Saint-Gobain, qui utilise un ancien modèle du 19° siècle.
En 1993, le plus grand bouchon de champagne mesure 1,20 mètre de hauteur et 80 cm de diamètre. Un bouchon de liège moyen mesure lui 2,4 centimètres.
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En avril 1864, en Amérique, Edward Hamilton et Henry B. inventent une bouteille avec un bouchon de marbre. Romolo Amicarelli et William A. ont conçu un verre spécialement pour des liquides, avec une bille en verre qui bouchait l’ouverture. L’ouverture de la bouteille se faisait simplement en pressant la bille vers le bas.
Au Moyen Age, refuser de boire du vin était très mal vu et signe de guerre. Au XVIIème siècle en France, on mangeait avec ses doigts. C'est l'expression de "boire à la santé" qui est apparue au Moyen âge. C'était devenu un signe de confiance mutuelle.
Depuis les directives du Concile de Trente, les bouteilles de vins avaient souvent des dépôts. La carafe à vin servait alors à décanter les vins. On utilisait la carafe et une bougie pour transvider le vin. La Carafe a connu une seconde évolution avec l'oxygénation des vins.
Il ne convient pas de passer du vin dans la carafe. Verser attentivement le vin à l'épaulement de la bouteille. Eviter de prendre le verre du client à la main et solliciter son avis. Ne pas oublier de servir la personne qui a goûté.
Le cocktail molotov est une forme de bombe artisanale, la “grenade du pauvre”. C’est une bouteille en verre contenant un liquide hautement inflammable comme de l’alcool par exemple ou de l’essence. On bouche le tout et on fait tremper un bout de tissu pour l’enflammer avant de le lancer. Au moment de l’impact, cela crée une explosion et peut faire de nombreux dégâts.
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En novembre 1939, une guerre éclate entre l’URSS et la Finlande. Pendant cette guerre, l’Union Soviétique envahit la Finlande. Le ministre des affaires étrangères de l’URSS, Viatcheslav Molotov, dit qu’il ne bombarde pas la Finlande, mais qu’il aide le peuple en distribuant des denrées alimentaires. Les Finlandais ironisent et appellent ces bombardements les “paniers pique-nique Molotov”.
Les Finlandais fabriquent des bombes artisanales avec des bouteilles en verre et de l’alcool, et décident de les nommer “Cocktail Molotov” en réponse au Ministre soviétique.
Quand il est lancé, le cocktail molotov explose, et le liquide inflammable vient se loger dans les grilles d’aération du char. Il vient détruire différents éléments internes et rend le moteur HS. En tout, en 3 mois, les Finlandais en produisent plus d’un demi-million !
Durant la Guerre d’Espagne de 1936, les premiers cocktails molotov ont fait leur apparition… sauf qu’à l’époque personne ne les appelait comme ça. Les nationalistes du Général Franco ont utilisé cette arme pour lutter contre les chars des républicains espagnols.
Aujourd’hui, le cocktail molotov est utilisé dans les conflits armés ou les manifestations violentes, souvent par une frange populaire et non-militaire, notamment pour sa simplicité de fabrication. Le nom de « cocktail Molotov » donné à cette arme incendiaire désormais considérée comme « l’arme du peuple », vient de Finlande. Une appellation ironique, datant de l’invasion soviétique du pays en 1939, en référence à Viatcheslav Molotov, ministre des Affaires étrangères de l’URSS à l’époque.
Pendant la seconde guerre mondiale, le vin a pleinement fait partie de la ration des combattants français. Il en a résulté des livraisons mensuelles de vin mentionnées à hauteur de 10 000 hectolitres. Certains rapports décrient un vin de qualité médiocre, un fait jugé «inexplicable dans une région où il y a de nombreuses vignes».
Outre les corps, l’alcool a également réchauffé les moteurs. Les Allemands ont fait sauter leurs stocks d’essence. Un chargement de vin a suscité un raid au sein du no man’s land séparant les belligérants.
Edward Slingerland, chercheur émérite et professeur de philosophie à l'université de la Colombie-Britannique (Canada), défend une thèse provocatrice : notre soif d'ivresse n'est pas une aberration darwinienne, mais un trait profondément adaptatif et un atout social sans lequel l'humain, primate méfiant et calculateur, ne se serait jamais mué en bâtisseur de cathédrales.
Il explique que l'alcool a contribué à catalyser l'essor de la civilisation en réduisant notre stress, en améliorant notre humeur, en stimulant notre créativité et en facilitant nos liens avec les autres. L'alcool a permis à des primates farouchement individualistes et égoïstes comme nous, de vivre ensemble et de coopérer.
| Variable | Niveau de complexité politique |
|---|---|
| Présence de boissons fermentées traditionnelles | Chefferies, royaumes, empires |
| Agriculture | Clé de voûte |
| Démographie | Bras armé |
L'étude « L'alcool a-t-il facilité l'évolution des sociétés complexes ? » a révélé une « relation positive entre la présence de boissons fermentées et une plus grande complexité politique ». Les chercheurs ont noté une corrélation positive, significative mais « modeste », entre hydromel, bière ou vin artisanal et hiérarchies étoffées.
Le verre à shooter est un incontournable des comptoirs du monde entier. Utilisé pour servir des alcools forts, des mini-cocktails ou encore pour relever l'ambiance d'une soirée, il est bien plus qu'un simple récipient : c'est un symbole de convivialité, de fête, et parfois même de traditions ancrées.
Les premiers verres à shooter font leur apparition au XIXe siècle aux États-Unis. Dans les saloons, on cherche un moyen simple, rapide et standardisé de servir le whisky. Le verre à shooter s'impose naturellement par sa contenance réduite, généralement entre 2 et 5 cl. Il devient vite synonyme de consommation directe, sans glaçon, sans dilution : l'alcool pur, dans ce qu'il a de plus franc.
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