Ce week-end, le club de tir et son président, Georges Mirleau, ont accueilli 137 participants à l’occasion des compétitions départementales de Tir avec Armes Réglementaires (TAR).
Ces deux jours de compétition ont remporté un vif succès, enregistrant un plus grand nombre de tireurs qu’en 2018, ces derniers venant de plusieurs départements voisins, dont les clubs de Bonneval et Orléans. L’ASJ avait quant à elle 20 participants entrant en lice dans différentes disciplines.
Beaucoup de qualifications ont été enregistrées pour les régionaux qui auront lieu le 17, 18 et 19 mai à Chinon en Indre-et-Loire. Stands à 10 m, 25 m, 50 m, 100 m et 200 mètres.
Pour illustrer l'histoire locale et l'engagement civique, prenons l'exemple d'un personnage ayant vécu à la même époque :
"Il vint au monde à Jevelize ou Juvelize." Il était huilier de profession et non-agriculteur ou curé. Il se maria à Madeleine Thiéry et vint s'installer à Ogéviller, village qui, en 1790, devint chef-lieu d'un canton du district de Blâmont. C'est donc à tort qu'on lui accole en général la qualité de cultivateur.
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Il ne prit jamais la parole à l'Assemblée législative ; néanmoins il fut réélu cinquième député de la Meurthe à la Convention, au troisième tour de scrutin par 415 voix contre 185 données à Charles Regnault, ex-constituant et président du tribunal de Blâmont. Il fut l'un des trois régicides de la députation de la Meurthe. Il repoussa aussi le sursis à l'exécution du châtiment.
En fructidor an III, il déclara qu'il avait 58 ans, qu'il était marié, père de deux enfants (5). II ne réussit point à être élu au Corps législatif. L'assemblée électorale de la Meurthe de l'an IV le repoussa, et il ne fut pas davantage choisi par les conventionnels réélus, pour compléter la liste des deux tiers.
Sous l'Empire, il fut nommé maire de cette commune et il garda ces fonctions sous la première Restauration et au début des Cent-Jours. Sa signature disparaît des registres de l'état civil après le 26 mai 1815. Il était alors très âgé et ne tarda pas à mourir à Ogéviller, le 20 novembre 1815, dans sa 78e année. Il était veuf en secondes noces de Marie-Anne Magnier.
(1) De ce mariage était née une fille, Marie-Madeleine, qui épousa, le 31 ,juillet. 1796, à Ogéviller, Nicolas Jeanpierre, fils de Nicolas-Louis Jeanpierre, laboureur à Vic, et de demoiselle Catherine Thomas, de Blanche-Église. La bénédiction nuptiale fut donnée par Étienne Bonneval curé de Blanche-Eglise.
(2) Ogéviller, qui sera plus tard rattaché au district de Blâmont, dépendait, avant 1790, du bailliage de Lunéville.
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(3) LES DÉPUTÉS DE LA MEURTHE en 1791 d'après " Les Assemblées dans le département de la Meurthe. Les districts, les cantons et la ville de Nancy - Procès-verbaux originaux "publiés par Christian Pfister . Les électeurs avaient été désignés par les assemblées primaires au mois de juin précédent : si, entre la tenue des assemblées primaires et celle de l'assemblée secondaire, il s'était écoulé un si long intervalle, c'est qu'après la fuite de Louis XVI à Varennes le 21 juin, l'exercice de la Constitution avait été momentanément suspendu. La Meurthe devait élire huit députés et trois suppléants. Ils furent désignés chacun par un scrutin individuel. les trois suppléants, Lachasse, Sonnini et Delorme. Comme aucun député ne mourut pendant l'unique année que dura la Législative.
Pourquoi le choix des électeurs s'est-il porté sur ces personnages ? Il était interdit à ce moment de poser une candidature et de faire une profession de foi. Les électeurs s'entendaient durant l'assemblée, où les brigues étaient parfois très vives. Il semble qu'en 1791 ils aient cherché avant tout de choisir un député dans chacun des districts du département. Nancy. Blâmont. 9. au premier suppléant : Lachasse ; et l'on nomma comme deuxième et troisième suppléants un homme véritablement célèbre : Sonnini, et un autre connu par ses excentricités : Delorme.
(4) Crousse. Il fit ses études de droit à l'Université protestante de Strasbourg (a), et se fit inscrire au barreau de la Cour souveraine de Nancy en juin 1768. Il avait une propriété à Lagarde, au canton de Bourdonnay (aujourd'hui canton de Vic) ; et c'est dans ce village qu'il s'établit. Il en fut nommé maire en 1790, et le 5 juin de cette année il fut élu membre de l'administration départementale par 420 voix sur 462 votants. Le 1er septembre 1791, l'assemblée électorale le choisit comme sixième député du département de la Meurthe à l'Assemblée législative ; il eut quelque peine à passer. Il ne fut nommé, qu'au troisième tour de scrutin, par 211 voix sur 389 votants contre Bonneval, habitant à 0géviller. Il ne joua aucun rôle à l'assemblée ; après la dissolution de la Législative en septembre 1791, il se retira à Lagarde où il ne tarda pas à mourir, en 1793, laissant la réputation d'un homme de bien. Il fut immatriculé le 25 octobre 1766 sur le registre général et, le registre spécial de la Faculté de droit ( il est marqué comme originaire de le la Garde, de l'Évêché de Metz ); en mai 1768, il est inscrit parmi les candidats de droit. C. [Les assemblées électorales dans le département de la Meurthe. - MICHEL, O. c., P.
(5) Nous ignorons ce qu'est devenu le second enfant.
| Événement | Date | Lieu | Nombre de Participants |
|---|---|---|---|
| Compétitions Départementales TAR | Ce week-end | Bonneval | 137 |
| Compétitions Régionales | 17, 18 et 19 mai | Chinon (Indre-et-Loire) | - |
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