Les smartguns, ou armes intelligentes, ont connu un développement initial indépendant par les armées américaine et allemande dans les années 2000.
En 2009, plusieurs sociétés ont adopté les smartguns, les introduisant dans le domaine public.
L'armée américaine a établi la norme Milspec Smartgun Standard (MSS1) en 2011, suite à des problèmes de compatibilité rencontrés en Amérique centrale, qui ont entraîné des incidents graves.
En 2015, une version améliorée, MSS2, a été développée, mais son adoption universelle est toujours en suspens, car l'armée la juge trop coûteuse et n'a pas encore réussi à imposer ses exigences pour un produit final.
La norme MSS1 est relativement simple et définit le protocole de données entre le smartgun et la liaison neurale, en termes d'informations et de fonctions obligatoires et optionnelles.
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Un smartgun doit au minimum être capable de transmettre la présence ou l'absence d'une cible dans son rayon d'efficacité et de tirer sur commande.
Ce système de base utilise un laser relié à un microprocesseur pour déterminer si l'arme est pointée vers une cible, et servo-transmet la commande de tir.
Pour une efficacité optimale, des informations détaillées sur le comportement de l'arme doivent être stockées dans le microprocesseur.
Chaque smartgun disponible aujourd'hui utilise certaines des informations supplémentaires incluses dans la norme MSS1.
Le cran de sûreté et l'éjection de la douille ou chemise peuvent être contrôlés par l'intermédiaire du smartlink.
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Le programme de la triangulation des données nécessaire à un cyberoptique ou smartgoggle est aussi universel.
D'autres aspects de la norme sont utilisés lorsque cela est nécessaire.
Presque toutes les armes disponibles actuellement peuvent être équipées de ces kits de contrôle, disponibles dans le commerce.
Seules les armes très rares ou totalement inadaptées nécessitent la création d'un lien à partir de zéro.
Un kit de base comprend une visée laser, un microprocesseur, un câble et une interface de connexion.
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Il existe également un kit de conversion contenant les éléments requis par un modèle spécifique d'arme.
Chaque arme dispose de son propre kit de conversion, rarement standardisé.
Si un programme smartlink précis (différent du standard) est requis, un bon programmeur est nécessaire pour le créer.
Pour être le plus efficace possible, un smartgun doit être bien réglé, ce qui nécessite des informations ballistiques précises, des logiciels rapides et efficaces, et un grand nombre d'essais pour la mise au point de l'arme.
Les autres caractéristiques de la norme MSS1 sont disponibles en add-on pour des smartguns déjà reliés et/ou pour des processeurs smartlink déjà existants.
Le Cookie Cutter ou la puce Stutter permettent de désigner des "amis" (avec un système de balises ou par désignation cyberoptique) : un smartgun utilisant ce système ne permet pas le tir (ou va cesser le tir automatiquement), si une cible "marquée" comme amie se trouve dans la ligne de tir.
La gamme de Smartlinks de Techtronica bénéficie de certaines extensions de la norme standard MSS1.
Le kit de base transmet des données améliorées sur les performances de l'arme au cyberoptique, et d'autres packs permettent une option de contrôle audio (éliminant le besoin de câbles d'interface).
Une autre compagnie commercialise un sous-processeur neural qui relie le smartgun à un cyber-bras, contrôlant le cyber-bras de façon à minimiser le recul.
Enfin, Dynalar travaille sur une interface (pour la main) qui permet là aussi une connection sans fil au smartgun.
La norme MSS2 est concentrée sur les moyens de rendre un smartgun plus précis et efficace plutôt que sur l'ajout de fonctionnalités de contrôles supplémentaires.
Les sous-processeurs smartlink qui sont compatibles MSS2 sont capables de bénéficier de la triangulation CyberOptique (COT) ou du système de ciblage Multi Beam Tracking (MBeT).
Le système COT affiche une image en haute résolution dans un cyber-eye, montrant ce que l'arme vise et verrouille.
Cela permet une acquisition de cible rapide, précise, et permet de viser et tirer tout en restant à couvert (le bonus COT n'est alors pas pris en compte, mais le malus de tir en aveugle ne s'applique pas).
Un smartgun equipé d'un système de ciblage MBeT possède plusieurs montures de visée laser, chacune avec un alignement différent.
Cela permet l'analyse du mouvement des cibles, permettant de suivre le mouvement rapide des véhicules ou des cibles très mobiles.
Smartlinker une arme vous donne un bonus de +2 au toucher lorsque vous êtes à portée.
Le coût des éventuels add-ons. Les Techies facturent communément 50-100 eb pour les frais d'installation.
Le cran de sûreté de l'arme peut être contrôlé par impulsion neurale.
Si l'arme est munie d'un chargeur, le smartlink peut l'éjecter.
Les armes disposant de plusieurs modes de tir (automatique, rafale, coup par coup) ont leur sélecteur de tir neuro-contrôlé.
Le système "ammo-save" monté sur les armes entièrement automatiques signifie que seulement la moitié des munitions qui ne touche pas la cible est tiré.
Il n'est pas parfait, mais il est utile.
Une cible désignée "amie" par le système de balises ne sera pas accidentellement touchée par un tir (ni en mode coup par coup, ni en rafales ou même en tir de suppression (sauf en cas d'échec critique).
Pratique si l'on rate sa cible dans une zone densément peuplée.
Le Stutter Chipping fonctionne comme le Cookie Cutters, à la différence que les cibles "amies" sont sélectionnées par le biais d'un cyberoptique avec Times2 Plus et d'un module de visée.
Désigner un cible amie prend un tour.
Ce système nécessite un cyberoptique avec TimesSquare Plus.
Lorsqu'il est activé, les cibles valides doivent être identifiées avant de tirer.
Jusqu'à quatre objectifs peuvent être identifiés en un tour de combat.
Ce système ne fonctionne qu'en mode coup par coup et en mode rafale, mais à moins que le jet pour toucher ne soit réussi, l'arme ne fera pas feu.
Chromebook 1 donne des informations sur ce système et ces options.
Ce système est assez rare et les 300 eb ne comprennent que le coût de l'installation et de câblage jusqu'à la plaque dans la paume de la main.
Environ 10% des processeurs smartlink sont adaptables.
Ce peut être un jet de hasard (1 sur un D10) ou à la discrétion du MJ.
Les systèmes COT MSS2 nécessitent un processeur compatible avec le smartgun et un module de visée.
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