Le barrage de Beni M'Tir est un barrage tunisien situé sur l'oued Ellil, au sud-ouest d'Aïn Draham. Il est le premier grand barrage d'Afrique du Nord, et sa construction a marqué une étape importante dans le développement hydraulique de la Tunisie.
Les travaux de construction du barrage de Beni M'Tir ont commencé en 1946 et se sont achevés en 1953. Construit en 1948 pour héberger les ingénieurs et ouvriers venus construire le barrage de Beni M’Tir que le village surplombe, la bourgade a conservé son architecture originale et typique à la suite d’un décret municipal : toits en tuiles et façades identiques avec volets noirs et cadres rouges. Le village apparaît dans le documentaire de Françoise Gallo, » Stessa luna (2006) « , qui évoque un moment de la vie de la réalisatrice dans ce village au cours de la construction du barrage.
Au départ, le réservoir de Beni M'Tir approvisionne la région de Tunis en eau potable, réputée la plus douce du pays. Désormais, il approvisionne le gouvernorat de Jendouba, Béja et les régions situées au nord de Tunis. Il sert notamment à la pisciculture, qui est de ce fait devenue une industrie importante de la région, mais aussi à la rétention de l'eau de pluie.
Beni Mtir ou Beni Metir est un village du Nord-Ouest de la Tunisie situé dans la région montagneuse de Kroumirie à quelques kilomètres d’Aïn Draham. Beni Mtir se trouve sur le territoire de la confédération de tribus berbères des Kroumirs. Située à 650 mètres d’altitude et rattachée au gouvernorat de Jendouba, Beni Mtir constitue la moins peuplée des municipalités du pays. Elle est rattachée à la délégation de Fernana.
La zone touristique de Beni M’tir est situé au nord de la ville de Beni M’tir. Il s’étale sur 4 ha, et occupe une colline avec un point culminant de 500m. Un projet touristique est en train de se faire, il intègre la composante thermale. Le site offre des vues panoramiques sur le barrage existant de Beni M’tir. Le site est accessible à partir de la RR65, c’est une voie serpentine pittoresque qui offre des vues panoramiques intéressantes.
Lire aussi: L'art du tir de barrage
Un projet pilote de station thermale, soutenu par l’Union européenne, est à l’étude dans le cadre du tourisme écologique grâce à la présence d’une source d’eau chaude appelée Hammam Salhine qui est, à 73 °C, la plus chaude de Tunisie et l’une des plus chaudes du monde. Elle est connue pour ses vertus curatives des maladies rhumatismales, inflammatoires et épidermiques. Aujourd’hui, le projet arrive à maturation. Une fois opérationnel, le centre offrira aussi des cures de bains et de soins de remise en forme naturels à travers deux piscines, des cabines thermales et des salles de relaxation. L’objectif, selon le propriétaire du projet est de réconcilier la nature et les unités touristiques de la région, permettant aux visiteurs d’allier détente et bien-être.
La visite de ce centre est une vraie partie de plaisir.
« Le projet était confronté à de nombreux défis”. Les procédures longues et complexes ont retardé et parfois suspendu les travaux. Selon Rouissi, les obstacles financiers ont lourdement pesé sur l’avancement du projet. Le coût élevé des matériaux écologiques utilisés est une véritable entrave.
Il est pertinent de mentionner d'autres barrages importants en Tunisie:
tags: #barrage #de #beni #m #tir #construction