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La punchline, cette réplique choc et imagée, est un élément incontournable du film d'action. Elle sert à la fois à renforcer l'image du héros et à détendre l'atmosphère avec une touche d'humour. Des acteurs comme Arnold Schwarzenegger, Steven Seagal, Clint Eastwood, et Jean-Paul Belmondo sont devenus des maîtres en la matière.

À bien des égards, Michel Audiard est un peu le pape de la punchline à la française. Certains interprètes sont d'ailleurs assimilés dans l'esprit du grand public à une de leurs punchlines particulièrement emblématique et n'hésitent pas à en user comme un clin d’œil d'un film à l'autre, Arnold "Je reviendrai" Schwarzenegger et Bruce "Yipi-kaï, pauvre con !" Willis en tête de liste.

Le talentueux Bernard Tiphaine, voix française attitrée (entre autres) de Chuck Norris, a ainsi transformé certaines répliques assez plates en VO en punchlines nanardes cultissimes dans de savoureuses VF devenues mythiques qui en rajoutent volontairement dans le bourrinage.

Les années 1980-90 peuvent en effet être considérées comme l'âge d'or de la punchline, et les versions françaises avaient une heureuse tendance à rajouter des répliques cultes au films originaux.

La punchline n'est cependant pas réservée qu'aux stars du box-office et l'univers du bis et du nanar fauché aime également donner des répliques cools à ses vedettes et/ou verser dans une débauche décomplexée de vulgarité gratuite.

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Exemples de punchlines mémorables :

  • "Pour qui sonne la glace ! Celui-là, j'l'ai refroidi."
  • "Tu aimes les omelettes ? Tiens, j'te casse les œufs !"
  • "Eh Claudius ! T'as tué mon père. Monumentale erreur."
  • "Être ou ne pas être ?... Ne pas être." (Arnold Schwarzenegger dans "Last Action Hero")
  • "T'as pas une gueule de porte-bonheur." (Schwarzenegger dans "Predator")
  • "Sac à main !" (Schwarzenegger dans "L'Effaceur")

En parallèle, les bandes-annonces, ces mini-films promotionnels, jouent un rôle stratégique crucial. Leur diffusion massive sur Internet est devenue un événement en soi. Elles revêtent aujourd'hui une importance stratégique. Leur diffusion à grande échelle sur Internet devient même un événement en soi.

Outre-Atlantique, cet aspect événementiel existe depuis le début des années 2000, quand sont apparues les premières mégaproductions au budget dépassant les 100 millions d'euros. En 1999, l'industrie du cinéma a même créé la cérémonie des Golden Trailer Awards, qui récompense la bande-annonce de l'année.

Preuve du grand intérêt qu'elles suscitent, les bandes-annonces étaient aussi, cette année encore, le point d'orgue du Comic-Con, le plus grand salon pour les fans de science-fiction et de super-héros, qui s'est tenu du 9 au 12 juillet à San Diego (Californie).

Dévoilée le 16 avril dernier, la seconde vidéo promotionnelle du septième volet de la saga Star Wars (en salle le 18 décembre) est entrée dans le Guinness Book pour avoir battu le record du trailer le plus regardé en moins de vingt-quatre heures !

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« Ce phénomène s'explique facilement : sur Internet, les distributeurs américains distillent au compte-gouttes de très courts extraits de trente secondes, appelés " teasers", pour attiser la curiosité du public. L'idée est de ne pas le lâcher, en lui montrant sans cesse des images inédites jusqu'à la sortie du film, explique Sonia Mariaulle, 45 ans, qui a créé en 2002 Sonia tout court, une entreprise spécialisée dans la production de bandes-annonces.

Si, dans les années 1950-1960, des cinéastes comme Jean-Luc Godard mettaient un point d'honneur à réaliser eux-mêmes leurs bandes-annonces, souvent très originales, aujourd'hui le format est clairement défini : trente secondes pour planter le décor, trente secondes pour attirer l'attention du spectateur et trente secondes pour lui donner envie d'acheter une place de cinéma.

Producteur et spécialiste des bandes-annonces, le Français Axel Brücker, 67 ans, en possède 30 000 sur pellicule. Il a confié sa collection au Centre national du cinéma pour la numériser.

CALIBRE 32 (Killer calibro 32) réalisé par Alfonso Brescia, disponible en Combo Blu-ray + DVD le 16 novembre 2021 chez Artus Films. Silver, un chasseur de primes, chargé d’éliminer sept bandits pilleurs de banque, découvre que ses employeurs ne sont autres que les bandits en question, qui l’utilisent pour régler leurs comptes…

Peter Lee Lawrence, né Karl Hyrenbach (1944-1974) a été l’une des étoiles filantes du western européen durant son âge d’or.

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Alfonso Brescia soigne son cadre, la reconstitution et les costumes sont très beaux. L’atmosphère sous tension est palpable tout du long, comme au cours de chaque partie de poker. Le metteur en scène emballe efficacement chaque gunfight et utilise intelligemment son décor (très bande dessinée), très bien photographié en Cinémascope par le chef opérateur Fausto Rossi, fidèle collaborateur du réalisateur, tandis que résonne la belle partition de Robby Poitevin (T’as le bonjour de Trinita, Quand l’heure de la vengeance sonnera, Ce salaud d’inspecteur Sturlingh).

Artus Films nous offre un nouveau master 2K restauré. Une version intégrale qui resplendit souvent en Haute-Définition et à qui ce lifting numérique fait le plus grand bien ! La propreté est très impressionnante, la stabilité de la copie n’est jamais prise en défaut, le piqué est acéré, les couleurs éclatantes et les quatre coins du superbe cadre large regorge de détails.

Dans le même registre, on peut citer "Destination Finale : Bloodlines", un film de Zach Lipovsky et Adam Stein sorti en 2025, qui reste dans le sillage des autres films de la saga, le grand n'importe quoi étant le leitmotiv de l'ensemble. Le film excelle par son ouverture spectaculaire dans les années 60 : une scène d’anthologie, tendue et visuellement élégante, qui rappelle les meilleures introductions de la saga . Le rythme général reste soutenu, chaque scène de mort étant construite comme un mini‑court‑métrage, dans la plus pure tradition de la série : gore, inventif et jubilatoire .

Les réalisateurs Zach Lipovsky et Adam Stein modernisent intelligemment la formule : la Mort devient multigénérationnelle, frappant une famille entière. Ce twist donne une couleur nouvelle à la mécanique usuelle, relayée par une mise en scène efficace, parfois virtuose, qui joue avec la verticalité, les fausses pistes et l’humour noir. Le film se regarde comme un trip gore calibré, où le spectateur anticipe le prochain piège tout en jubilant de l’absurde destructeur mis en images.

En somme, avec Bloodlines, la saga retrouve son souffle en offrant un divertissement sanglant, joyeusement absurde et méticuleusement conçu.

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