Les armureries en France possèdent une histoire riche, évoluant au fil des siècles depuis des ateliers d'artisans fabriquant des armures jusqu'aux commerces modernes proposant une large gamme de produits et services. Cet article explore l'histoire des armureries en France, leur évolution, et se penche sur un exemple spécifique : l'Armurerie du Château.
Les armureries ont une longue histoire en France, remontant à plusieurs siècles. À l'origine, les armuriers étaient des artisans spécialisés dans la fabrication d’armures pour les chevaliers et les soldats. Avec le temps, leur rôle s'est diversifié pour inclure la production et la vente d'armes à feu, d'équipements de chasse et de tir sportif.
Aujourd'hui, on dénombre environ 15 000 armureries en France. Elles sont réparties dans toutes les régions du pays, allant de petites entreprises indépendantes à de grandes chaînes nationales. Cette diversité reflète l'importance de la chasse, du tir sportif et de la collection d'armes dans la culture française.
Si vous cherchez un armurier compétent, une recherche minutieuse est essentielle. Voici quelques pistes à explorer :
Pour illustrer le paysage des armureries en France, prenons l'exemple de l'Armurerie du Château, située au Nouvion en Thiérache.
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Thierry Maréchal, après avoir été boucher-charcutier pendant 40 ans, a opéré une reconversion professionnelle en ouvrant l'Armurerie du Château. Cette décision est née d'une passion de toujours pour la chasse et les armes à feu.
Pour Thierry Maréchal, avoir attendu aussi longtemps n’est pas un handicap, bien au contraire. Le moment était bien choisi pour se lancer dans cette seconde vie, et joindre l’utile à l’agréable : “A 16 ans, il a fallu que j’entre dans la vie active, alors je me suis orienté vers un métier de bouche. A l’époque, c’était plus facile que de devenir armurier. Et je n’ai pas forcément été bien conseillé non plus“. Qu’à cela ne tienne, Thierry a eu l’opportunité de vendre son commerce plus tôt, et donc d’ouvrir son magasin.
De surcroit dans un cadre idéal, juste à côté de la métairie, l’ancienne ferme du château. Mais il ne regrette rien : “J’ai pu constituer ma collection et économiser un peu d’argent pour ouvrir ce magasin. Il faut le dire, pour un jeune, ce serait compliqué“.
L'Armurerie du Château est un lieu de rencontre pour les chasseurs, les collectionneurs et les amateurs de tir sportif. Ils y trouvent le matériel nécessaire à leur passion, ainsi que des conseils personnalisés.
Dans un contexte marqué par les attentats, certains armuriers ont constaté une augmentation de la demande d'armes de défense. Seigrid Champagne, patronne de l’armurerie Castel’Armes à Château-Thierry, témoigne : « Dès qu’il y a un attentat, nous avons la visite de nouveaux clients. Elle explique que sans autorisation de la préfecture ou sans enregistrement, ils ne peuvent acheter que des armes non létales, c’est-à-dire qui ne peuvent pas en théorie provoquer la mort. « Ils peuvent avoir des pistolets à blanc qui tirent des balles en caoutchouc. Ils sont en vente libre mais on ne doit les utiliser que chez soi en cas d’intrusion. Il est interdit de se promener avec sur la voie publique. » Les matraques télescopiques et les bombes de défense à gaz sont plus courantes dans les sacs à main. « Contrairement à ce que l’on pense, les bombes sont tolérées sur la voie publique mais ne sont pas autorisées. Un détenteur ne sera pas puni mais il peut se la faire confisquer », précise Mme Champagne.
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Il est important de noter que l'accès aux informations relatives aux bénéficiaires effectifs (RBE) des entreprises est restreint depuis le 31 juillet 2024. De plus, l'Armurerie du Château a pour objet social le commerce et la réparation d'armes et de munitions de catégories C et D. Son siège social est situé au 1 Allée du S/S Lt François d’Orléans 02170 LE NOUVION EN THIERACHE. La durée de la société est de 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Saint-Quentin. Son capital est de 5 000.00€ et son président est M. 02200 VILLENEUVE SAINT GERMAIN.
La boutique historique Armes et passions a été reprise en juin par Alexandre Létuvé, Maxime Bécu, et Davy Gerardin. Alexandre Létuvé est issu d’une famille de chasseurs « depuis sept générations ». Les deux premiers viennent du monde de la chasse, le dernier du tir sportif. Le magasin fondé en 1988 était autrefois basé à Châlons même. ll débarque à La Veuve en 2000 avec un stand de tir qui sera transformé dans sa forme actuelle en 2008. Les tireurs peuvent toujours s’exercer sur place, avec un stand de sanglier courant (une cible mouvante placée à 25 mètres du tireur) et un autre de 50 mètres.
« C’est LE magasin départemental de référence ! », assure Alexandre Létuvé.
Pour reprendre le flambeau, il a misé sur l’un de ses anciens employés, Davy Gerardin, mais aussi sur deux jeunes formés à l’école d’armurerie de Liège, l’une des trois grandes écoles européennes dans ce domaine. « On apprend à fabriquer une arme de A à Z. Je suis spécialisé en bois et Maxime en métal. » Depuis qu’ils ont repris la boutique, les trois tireurs constatent certains changements. le tir sportif est en hausse par exemple, porté par une actualité souvent anxiogène. Les moyens de défense également.
« Nous avons un rayon de défense avec des pistolets d’alarme, des bombes de gaz lacrymogène. » Un rayon qui attire de plus en plus de clients. Pour l’avenir de la boutique, les repreneurs envisagent d’agrandir leur bâtiment qui s’étale déjà sur 600 mètres carrés. Ils veulent surtout assurer la continuité. « Le magasin a une bonne réputation, on essaye de la garder.
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Voici une liste d'armureries à titre d'exemple :
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