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La vitesse et l'accélération sont des composantes cruciales dans le football moderne, influençant directement la performance des joueurs, notamment lors des tirs. Cet article explore la mesure de ces paramètres chez les jeunes footballeurs et examine les techniques pour optimiser la puissance de frappe.

Mesure des Vitesses et des Accélérations

Les mesures de vitesse ont été effectuées sur des distances de 10, 20, 30 et 40 mètres à l'aide de cellules photoélectriques placées à ces intervalles. L'échantillon testé était composé de jeunes footballeurs des catégories Benjamins à 15 ans Excellence, ainsi que des 30 joueurs sélectionnés en 14 ans fédéraux. Ces mesures ont été réalisées dans les mêmes conditions pour assurer un comparatif précis. Les chiffres présentés indiquent les moyennes des vitesses calculées pour chaque catégorie d'âge.

Constats sur la Vitesse

La vitesse moyenne lors d'une course sur 10 m est inférieure à la vitesse moyenne de course sur 30 m. À 10 m, la vitesse de course maximale n'est pas encore atteinte pour aucune catégorie de joueurs, ce qui signifie que tous les joueurs sont toujours en accélération après 10 m. Dans les courses brèves (<10m), le joueur n'atteint pas sa vitesse de course maximale.

La vitesse maximale est atteinte après 30 m de course et elle ne progresse presque plus après cette distance. La progression de la vitesse entre les catégories Benjamins 1 (B1) et 14 ans est faible, moins de 1 mètre/seconde. Cela suggère que le travail de coordination n'est pas correctement effectué avec ces joueurs. Jusqu'à 14 ans, les mesures à 10, 20 et 30 m sont suffisantes pour déterminer la vélocité de l'enfant. La course sur 40 m n'est pas significative pour les benjamins.

Il serait intéressant de comparer ces mesures avec celles qui seront effectuées dans les années futures et de voir l'évolution pour chaque individu.

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Calcul des Accélérations

Les courbes des accélérations montrent que l'accélération est quasi linéaire et décroissante entre 10 et 40 m.

Constats sur l'Accélération

L'accélération s'effectue sur les 10 premiers mètres puis faiblit pour devenir nulle entre 30 et 40 m (vitesse constante). L'accélération devient même négative pour les Benj1 et Benj2. Après 30m de course, l'accélération est nulle pour les 13 ans et très faible pour les 14 et 15 ans entre 30 et 40 m. Ceci démontre bien le manque de puissance des enfants, particulièrement pour les benjamins et les 13 ans qui supportent difficilement des courses de plus de 30 mètres.

Au contraire des mesures effectuées avec des seniors, ces mesures représentent bien ici le facteur vélocité des enfants et non le facteur puissance, ce qui est confirmé par le fait que l'accélération est linéaire. La vivacité chez les enfants de moins de 12 ans est uniquement liée au système nerveux.

Pour les enfants de moins de 14 ans, la distance de course doit être inférieure à 20m. La vivacité est un critère important.

Puissance de Frappe : Exemples et Analyse

La puissance de la frappe est un atout majeur pour un footballeur. Voici quelques exemples de tirs célèbres et leurs vitesses estimées :

  • Zlatan Ibrahimovic contre Anderlecht : 100 km/h à 115 km/h
  • Cristiano Ronaldo (2014) : près de 132 km/h
  • Obafemi Martins (Newcastle vs Tottenham) : 135 km/h
  • Roberto Carlos (contre la France, 1997) : 137,5 km/h
  • Alan Shearer : près de 138 km/h
  • Matt Le Tissier : 139,6 km/h
  • Ritchie Humphreys (Sheffield Wednesday) : 154,3 km/h
  • Robben (coup franc contre Naval) : 211 km/h
  • Hami Mandirali : frappe la plus puissante enregistrée

Techniques pour Améliorer la Puissance de Frappe

Maîtriser la puissance de frappe au football permet bien plus qu’impressionner les spectateurs. Cette capacité représente une arme redoutable pour influer sur le cours d’un match. Une frappe puissante offre des avantages stratégiques considérables. Elle permet de surprendre les gardiens, de déstabiliser les défenses et de transformer des coups francs en opportunités décisives.

Base Solide et Transfert de Puissance

Chaque tir efficace commence par une base solide. Une stabilité optimale garantit une transmission parfaite de la force depuis les jambes vers le ballon. Un pied d’appui mal positionné compromet à la fois la précision et la puissance. Le transfert de puissance suit une logique fascinante : le tronc agit comme un lien entre les jambes et le pied qui frappe. Une rotation dynamique des hanches, suivie d’une extension rapide du genou, amplifie l’impact final.

Entraînement Musculaire Spécifique

Un entraînement spécifique développe les muscles nécessaires à une frappe percutante. Les quadriceps, les ischio-jambiers et les mollets jouent un rôle moteur essentiel. Des exercices comme les squats avec charges progressives renforcent ces groupes musculaires, tout en améliorant l’explosivité. Les abdominaux et le tronc méritent aussi une attention particulière. Ces muscles stabilisent le corps et favorisent un transfert d’énergie fluide. En pratiquant des rotations avec médecine ball ou des planches latérales, vous renforcez cette synergie musculaire. Enfin, les sauts pliométriques dynamisent les chevilles et augmentent la vitesse d’exécution.

Posture et Positionnement

Une mauvaise posture ou un pied d’appui mal placé fait chuter la qualité d’un tir. Si le pied est trop éloigné du ballon, la puissance diminue considérablement. À l’opposé, un pied placé trop près affecte la précision. Le buste joue aussi un rôle fondamental. Trop incliné en arrière, le joueur envoie le ballon au-dessus des cages. Enfin, l’absence de suivi après la frappe limite le transfert d’énergie. Une jambe figée ou un mouvement interrompu freine l’élan généré.

Récupération et Nutrition

Un entraînement intensif exige une récupération optimale pour éviter les blessures et maintenir une efficacité constante. Le sommeil régénère les tissus musculaires et améliore la concentration. L’alimentation joue également un rôle déterminant. Les protéines aident à renforcer les muscles, tandis que les glucides complexes fournissent l’énergie nécessaire à des efforts explosifs.

Le Tir Progressif : Une Discipline Connexe

Le tir progressif est une discipline du sport boules qui demande et cultive un large panel de qualités physiques. Cette épreuve individuelle de 5 minutes consiste à toucher des cibles disposées dans différentes alvéoles sur un tapis vert. Les cibles sont situées entre 13 et 17 mètres. Les joueurs alternent des tirs courts et longs, visant un pourcentage de réussite moyen autour de 90%.

Les meilleurs atteignent une vitesse moyenne de 14 km/h. Cette discipline sollicite à 60-65% la filière aérobie et à 35-40% la filière anaérobie. L'entraînement inclut des exercices de VMA, gainage et renforcement des dorsaux.

Pour les enfants, la fédération adapte le tir progressif sous forme de relais avec des boules plus légères (400g) et plus petites (84 mm de diamètre).

Les Pénaltys : Stratégies et Statistiques

Une étude espagnole a analysé près de 100 000 pénaltys effectués entre 2009 et 2018 pour déterminer les stratégies optimales.

  • La partie supérieure gauche de la cage témoigne d'un taux de réussite le plus élevé (88,53%).
  • Il est préférable de défier le gardien du regard durant la course d'élan.
  • Les joueurs effectuant plus de 5 pas réussissent dans 77,63% des cas.
  • Une allure dite "moyenne" est celle qui a le plus de chance d'aboutir à un but.
  • Un tir plus "doux" aboutirait à un but dans 74,44% des cas.
  • Les attaquants sont ceux qui ont le plus de réussite dans cet exercice (75,88%).

Pour conclure, le penalty parfait serait tiré délicatement en haut à gauche, avec plus de 5 pas d'un élan d'une vitesse moyenne tout en défiant le gardien du regard.

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