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De violents affrontements ont eu lieu dans la nuit du vendredi 18 juillet au samedi 19 juillet 2025 le long de la nationale 141 à Limoges, dans le quartier du Val de l'Aurence. Le quartier du Val de l'Aurence a été le théâtre d'une nuit de violences ce vendredi 18 juillet au soir. Les policiers ont affronté un groupe d'individus cagoulés et armés de barres de fers pendant plus de trois heures.

Déroulement des événements

Un groupe de jeunes, armés de battes de baseball et cagoulés, se sont installés le long de la RN141 à partir d'une heure du matin avec des barricades pour bloquer la circulation. Une dizaine d'automobilistes, dont des familles, ont reçu des jets de pierre sur leurs voitures, selon les policiers de Limoges. Une des voitures a été volée puis incendiée, c'est à ce moment-là que la police est arrivée sur place et a été immédiatement prise à partie. Ils étaient entre 70 et 100 personnes, très jeunes et avec un stock important de munitions, selon les forces de l'ordre. Le groupe s'est placé sur le pont qui enjambe le quartier du Val de l'Aurence, à l'entrée de Limoges.

Trois Heures d'Affrontements

Il y a eu plus de trois heures d'affrontements au total entre la police de Limoges et ces individus. Des échanges de tirs de mortiers et de cocktails Molotov et gaz lacrymogène ont eu lieu jusqu'à 4 heures du matin pour dissiper l'attroupement. La police a été renforcée par l'intervention de la Gendarmerie nationale, les sapeurs-pompiers du SDIS 87 ainsi que la police municipale de Limoges pour protéger les personnes victimes de ces exactions.

Bilan des Victimes et Enquête

Neuf policiers ont été légèrement blessés. Huit d'entre eux ont des acouphènes à cause des coups de mortiers dans les casques et un a été blessé à la main. Dix policiers ont été légèrement blessés, ils souffriraient d’acouphènes à la suite des tirs de mortiers dans les casques. L'un d'eux a été blessé à la main. Pour le moment, huit plaintes ont été recensées selon la procureure de Limoges. Une enquête a été ouverte, pour l'heure aucune interpellation a eu lieu.

Réactions et Conséquences Politiques

"On a déjà connu des violences, mais cette fois, on a franchi un cap à Limoges, on s'attaque aussi à la population. On a besoin de renforts sur Limoges, au moins 50 personnes en plus au quotidien", s'indigne Laurent Nadeau, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police 87.

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Réactions d'Indignation

"Ça fait partie des événements les plus graves qu'on ait connus ces dernières années", soutient Anthony De Freitas, le directeur adjoint de la police de Limoges. "Ce n'est pas acceptable, ce n'est pas la République ", affirme le maire LR de Limoges, Emile-Roger Lombertie, qui parle de "guérilla urbaine organisée".

À la mairie, l'opposition portée par Thierry Miguel, souligne aussi son soutien total aux forces de l'ordre et dénonce un "évènement insupportable lié au trafic de drogue", dans un communiqué. Le député LFI de Haute-Vienne, Damien Maudet, a également réagi, il demande sur les réseaux sociaux "que le calme revienne rapidement".

Ce samedi soir, la mairie de Limoges confirme la venue de la CRS-8, une brigade spécialisée dans les affrontements urbains, en renfort, après validation auprès du ministre de l'Intérieur.

Contexte et Suites des Événements

Après la soirée du 14 juillet, de violents heurts se sont à nouveau déroulés dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 juillet, dans le quartier du Val de l’Aurence. Le maire de Limoges qui avait déjà alerté la préfecture en début de semaine, annonce, ce samedi matin, avoir directement contacté le ministère de l’Intérieur afin de demander des renforts de police. C’est vraiment une situation de guérilla urbaine structurée qui a eu lieu. Le fait qu’ils aient des mortiers en quantité, qu’ils fassent du carjacking et qu’ils tiennent un point de circulation est inacceptable. Le maire précise que sa demande a été entendue et que la CRS 8, spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines et les émeutes, sera dans le quartier la nuit prochaine et la suivante.

Depuis la nuit du 14 juillet, le quartier du Val de l’Aurence est au cœur d’un nouvel épisode de violences. À la suite de ces évènements, deux opérations de sécurisation ont été menées les 15 et 16 juillet. Plusieurs halls d'immeubles ont été inspectés et des contrôles ont été effectués dans le quartier.

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Le calme est revenu dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier du Val de l'Aurence à Limoges, où une compagnie de CRS a été déployée, 24 heures après des violences urbaines impliquant une centaine d'individus cagoulés. La police a recensé quelques tirs de mortier d'artifice lancés à 22h30 et des jets de projectile, mais sans blessé. La nuit a été «très calme» dans le quartier, a confirmé Laurent Nadeau, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance.

En réaction, le ministère de l'Intérieur a annoncé le déploiement à Limoges de la compagnie de CRS 82, basée à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) et spécialisée dans le maintien de l'ordre.

Tableau Récapitulatif des Incidents

Date Lieu Type d'Incident Conséquences
Nuit du 18 au 19 juillet 2025 Val de l'Aurence, Limoges Affrontements, tirs de mortier, barricades 9 policiers blessés, véhicules dégradés, arrestations
Nuit du 14 juillet 2025 Val de l'Aurence, Limoges Attaques aux mortiers et cocktails Molotov 2 policiers légèrement blessés

Cette nuit d'échauffourées faisait suite à d'autres heurts survenus dans la même zone le soir du 14 juillet. Dans la nuit de lundi à mardi, les pompiers et les policiers ont été attaqués par une centaine de jeunes encagoulées, alors qu'ils intervenaient sur l'incendie d'un véhicule dans ce quartier difficile de Limoges. Ils ont été agressés à coups de jets de pierres, de cocktails Molotov ou encore de tir de mortiers. Les affrontements ont duré près de cinq heures, rapporte France Info. 64 policiers de la CRS-8, une unité créée pour se rendre rapidement sur tout le territoire, ont aussitôt été envoyés sur place en renfort, à la demande de Gérald Darmanin. Mais le lendemain soir, le même scénario se répète.

Interrogé par France 3 Nouvelle-Aquitaine, le maire LR de Limoges Emile-Roger Lombertie affirme que ces affrontements sont liés au trafic de drogue : «Ce sont des quartiers tenus par les trafiquants de drogue, assure-t-il. Casser du policier ou du pompier, ce n'est pas quelque chose qui arrive comme ça par hasard, mais avec une vraie organisation». Selon le secrétaire général de la préfecture, la plupart des individus opposés aux forces de l'ordre durant ces deux nuits sont des jeunes de 13 à 17 ans, originaires d'Afrique subsaharienne et de Mayotte.

Depuis, aucun nouvel incident n'a été signalé, mais certains habitants évoquent leurs craintes de voir le quartier être le théâtre d'une «guérilla» : «On m'avait vendu du rêve avec ces immeubles dans le quartier.

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À la suite de ces émeutes urbaines, la police a finalement procédé à l'interpellation de quatre individus: l'un pour possession de stupéfiants, un second pour avoir refusé un contrôle alors qu'il était en scooter, blessant un policier lors d'un refus d'obtempérer, ainsi que deux frères auteurs de violences contre les forces de l'ordre lors des émeutes. Les deux jeunes sont des habitants du quartier de Val de l'Aurence, dont l'un est âgé de 21 ans et «espoir du basket français rentrant des États-Unis». En garde à vue, celui qui n'avait jusque-là pas de casier judiciaire a reconnu avoir jeté des projectiles sur les forces de l'ordre. Le second, âgé de 17 ans, est déjà connu des autorités judiciaires et a avoué avoir tenté de détruire une caméra de vidéosurveillance avec des jets de pierre.

Une enquête a été ouverte pour participation avec arme à un attroupement, violences sur fonctionnaires de police, extorsion aggravée et dégradations en bande organisée du bien d’autrui.

La situation a dégénéré dans la nuit de vendredi à samedi, aux alentours de 1 heure du matin. Selon la préfecture, une « centaine de personnes » ont bloqué la RN141 menant à Angoulême et s’en sont pris aux véhicules à coups de batte de baseball. « Certains véhicules étaient occupés par des familles, en présence d’enfants mineurs », a souligné le parquet dans un communiqué. Huit plaintes ont été recensées, portant sur une dizaine de victimes. « Aucun des automobilistes n’a été violenté physiquement. Pour autant, plusieurs sont particulièrement choqués », indique l’institution judiciaire.

« Une victime explique avoir été forcée de sortir de la voiture, de vider ses poches, ce qu’il a fait, et (les suspects) sont ensuite partis avec le véhicule », qui a été retrouvé plus tard incendié, a notamment précisé Émilie Abrantes, procureure de la République à Limoges.

Des affrontements ont éclaté durant trois heures entre les forces de l’ordre, munis de LBD et de gaz lacrymogène, et ces individus masqués, également armés de mortier et de cocktails Molotov. Les échauffourées, qui ont cessé vers 4 heures du matin, ont fait neuf blessés parmi les policiers. Huit des neuf agents blessés souffrent d’acouphènes et le neuvième d’une blessure à une main, selon le parquet de Limoges.

Le quartier du Val de l’Aurence est « connu » pour des trafics de stupéfiants mais « aucun élément ne permet de relier les événements de cette nuit avec une enquête récente » sur le narcotrafic, a par ailleurs précisé la procureure de la République.

Dans cette même zone, d’autres violences avaient éclaté dans la nuit du 14 juillet. À la suite de ces heurts, deux opérations de sécurisation avaient été menées mardi et mercredi entraînant des inspections de halls d’immeubles et des contrôles dans le quartier, rappelle France 3 Nouvelle-Aquitaine.

Le maire LR de Limoges, Émile Roger Lombertie, décrit ce territoire comme un « quartier de grande pauvreté avec des jeunes issus d’immigration » devenu selon lui « une zone de non-droit ». Il a également dénoncé une « guérilla urbaine ».

« Ils sont organisés, structurés, c’est programmé, il y a un plan, un armement, un guet-apens donné aux policiers et aux usagers de la route », a-t-il déploré. Et d’ajouter : « Ce n’est pas une manifestation spontanée pour râler contre quelque chose. Il n’y a pas de prétexte. Rien.

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