Lors du match France-Pologne à l'Euro 2024, Robert Lewandowski a marqué le penalty de l'égalisation (1-1). Ce but a suscité des réactions, notamment en raison de la course d'élan particulière du joueur polonais, marquée par des temps d'arrêt.
À la 79e minute, Lewandowski a obtenu un penalty. Sa première tentative a été repoussée par Mike Maignan, mais le gardien français a été sanctionné pour ne pas avoir gardé au moins un pied sur sa ligne au moment de la frappe. Lewandowski a donc eu une seconde chance, qu'il a convertie en but, malgré sa course d'élan avec deux temps d'arrêt.
La course d'élan de Lewandowski, avec ses deux temps d'arrêt, a fait réagir. Pourtant, elle est parfaitement autorisée par la loi 14 de l'IFAB (International Football Association Board) qui régit les règles du jeu. « Une fois que l'arbitre a donné le signal de l'exécution du penalty, le tir doit être effectué faute de quoi l'arbitre peut infliger une sanction disciplinaire avant de redonner le signal de l'exécution. »
Selon le site de l'IFAB : « Si le tireur ou un de ses coéquipiers enfreint les Lois du Jeu : si le tireur fait semblant de frapper le ballon après avoir terminé sa course (marquer un temps d’arrêt dans sa course est autorisé), auquel cas l’arbitre avertira le tireur ». Un joueur a donc le droit d'arrêter sa course, tant qu'il ne feinte pas le tir.
En clair, tant que l'attaquant ne fait pas une feinte de tir, il peut courir comme il le souhaite.
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Héros pendant quelques secondes après avoir repoussé le penalty de Robert Lewandowski, Mike Maignan a été rapidement refroidi par le VAR. Le gardien de l'équipe de France n'a en revanche pas digéré la course d'élan du Polonais, saccadée voire arrêtée par instants mais légale. Sur Instagram, il a repris l'un de ses anciens posts sur X, où il critiquait les nouvelles règles de l'IFAB dans l'exercice - interdit de déstabiliser le tireur et de toucher ses montants.
Il a complété, de dépit, par « Tandis que l'attaquant entame sa 87e feinte dans sa course d'élan... » Une manière pour le gardien de protester contre des règles, selon lui, trop avantageuses pour l'attaquant.
Les règles actuelles favorisent l'attaquant. La loi 14 de l'International Football Association Board place le gardien dans une cage avant chaque penalty. Le tireur, lui, peut stopper sa course d'élan, attendre que son adversaire choisisse un côté avant d'exécuter la sentence.
Mike Maignan a subi l'évolution du jeu ce mardi, face à la Pologne. Il a arrêté la première tentative de Robert Lewandowski mais n'avait pas les deux pieds sur la ligne au moment du tir. Deuxième chance : le Polonais stoppe deux fois sa course d'élan, le Milanais ne bronche pas, mais Lewy trouve le poteau rentrant. Bingo.
Les sages ont décidé de favoriser l'attaquant, les buts, les chiffres, le spectacle. Tant pis pour les gardiens. Le rapport de force penchait déjà en faveur des tireurs.
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