Cet article propose une analyse approfondie du Carabin Magazine, en explorant divers aspects allant des produits artisanaux locaux aux critiques artistiques.
En Meurthe-et-Moselle, Anthony Carabin et Laurine Pocognoli fabriquent à domicile chocolats, biscuits et confiseries de La Maison Carabin, qu’ils vendent sur des marchés et via quelques revendeurs. Anthony Carabin et sa compagne Laurine Pocognoli ont fait un choix peu commun pour développer leur petite entreprise : leur local de fabrication est situé dans leur maison d’habitation, à Blénod-lès-Pont-à-Mousson, entre Nancy et Metz en Meurthe-et-Moselle.
Toute la vente de leurs produits (chocolats, biscuits, confiseries) a lieu sur des marchés et via quelques revendeurs et épiceries fines. Ce mode de fonctionnement leur donne de la souplesse et leur permet de s’adapter rapidement aux demandes de la saison, ainsi qu’à celles des clients. J’ai vite réalisé que la gestion de l’humain est ce qu’il y a de plus compliqué, explique Anthony Carabin, 31 ans. Alors avec Laurine, qui était vendeuse chez Bourguignon, lorsque nous avons décidé de nous lancer dans la chocolaterie, nous avons fait le choix de commencer modestement, poursuit-il.
Je voulais créer ma propre entreprise ; nous avons d’emblée souhaité travailler uniquement tous les deux et, surtout, ne pas avoir un fonds de commerce “physique”. Autre choix effectué par le jeune couple : vendre quasi-uniquement sur des marchés de leur région, en fin de semaine. « Nous sommes présents à Thionville le samedi matin, à Metz le dimanche matin ainsi qu’à Pulnoy, une grosse commune située dans la périphérie de Nancy », précise Laurine.
« Au démarrage de l’entreprise, nous nous rendions sur davantage de marchés mais plus petits. Comme ça représente beaucoup de logistique et de main-d’œuvre, nous avons décidé de nous recentrer sur trois lieux où la fréquentation est très importante, raconte Anthony. Ce sont des secteurs où les clients bénéficient d’un bon pouvoir d’achat ; surtout à Thionville du fait de la proximité avec le Luxembourg. Nous avons eu une place sans difficulté alors que la demande des commerçants est forte sur ce gros marché alimentaire car nous y sommes les seuls artisans-chocolatiers-confiseurs. »
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Anthony a passé son CAP de pâtissier au centre d’enseignement et de perfectionnement des métiers de l’alimentation de Nancy, puis un brevet technique des métiers de pâtissier-chocolatier. Il s’est formé plus spécifiquement à la chocolaterie auprès des maisons dans lesquelles il a été salarié. « Le chocolat, c’est vraiment une passion pour moi car il se prête à tellement de déclinaisons ! C’est une belle matière première, mais difficile à travailler. Ici nous devons faire très attention aux conditions d’hygrométrie.
Le jeune artisan fabrique aussi des confitures, des petits gâteaux et des biscuits secs, comme des tuiles, des langues-de-chat ou des madeleines. Sur son étal, les clients trouveront aussi des confitures, dont la gamme varie avec l’approvisionnement en fruits. Durant la fin de l’année, l’entreprise élargit son offre, avec beaucoup de moulages, des truffes, de la friture, des marrons glacés, des orangettes. « Les clients achètent pour eux mais aussi pour faire des cadeaux. Ils aiment ce qui sort de l’ordinaire », souligne Anthony.
L’été, les chocolats se vendant moins, le jeune artisan produit davantage de gâteaux secs, de confiseries, des tartes aux fromages blancs. « Les clients apprécient la variété, l’abondance. Il faut que les étals soient toujours bien fournis. Pour les tablettes, nous en proposons treize sortes », note Laurine. En janvier s’ajoutent les galettes. « Pour janvier 2021, nous avions acheté deux cents fèves, en nous disant qu’elles allaient durer trois ans, raconte la jeune femme. Les soixante-dix premières galettes sont parties comme des petits pains, Anthony a dû en refaire, et le stock de fèves y est passé ! »
Cette année, face à la hausse des prix des matières premières et de l’énergie, ils ont dû augmenter leurs tarifs de 2 € par galette. « Pour le moment notre modèle économique est viable, estime Anthony. Nous ne souhaitons pas grandir. Nous allons en revanche travailler avec davantage de revendeurs, poursuit-il. Nous prévoyons d’investir dans une camionnette réfrigérée pour nous installer directement sur les marchés. Actuellement, nous utilisons des caissons isothermes. Nous sommes aussi de plus en plus à l’étroit ici, ajoute-t-il. Nous allons louer des locaux supplémentaires pour stocker. Et puis, surtout, notre local nous permet de nous adapter.
Cette cire évoque avec humour les liens de la création et de la critique dans la seconde moitié du XIXe siècle sous forme d'une allégorie. Cambrée, rousse, un chignon à l'arrière, maintenu par une sorte de feuille de vigne laissant échapper deux mèches, une jeune femme tient dans sa main gauche une plume verte aussi grande qu'elle. Dans sa main droite posée sur la hanche, se trouve une paire de jumelles.
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Elle se dresse, pieds nus, sur des journaux éparpillés. Sûre d'elle-même, sinon arrogante, cette petite idole semble attendre que les artistes viennent s'incliner devant elle. La Critique artistique présente une parenté avec une autre oeuvre de Carabin, La Gloire (1896, vide-poches en buis, collection particulière), hommage à la chanteuse populaire Polaire (1874-1939), dont Toulouse-Lautrec réalise le portrait en 1906.
Sur le coté droit de la terrasse, à l'encre : à Roger Marx / R. 1999, accepté par l'Etat à titre de don aux Musées nationaux (comité du 18/03/1999, conseil du 24/03/1999, arrêté du 12/05/1999 ; Don de M. Robert Tschoudoujney par l'intermédiaire de M. Pingeot, Anne, 48/14 La revue du Musée d'Orsay, "Nouvelles acquisitions", Paris, Réunion des musées nationaux, 2000, p.
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