Cet article explore les moments clés impliquant les tireurs de penalty de l'équipe de Colombie, notamment lors des qualifications pour la Coupe du Monde et des compétitions majeures comme la Copa America.
L'Angleterre s'est qualifiée au bout du suspense à l'issue d'une séance complètement folle de tirs aux buts, face à la Colombie. L'Angleterre a éliminé la Colombie au cours de la séance des tirs au but et s'invite en quarts de finale de la Coupe du Monde.
Le match a réellement débuté en seconde période avec une réalisation d'Harry Kane. Kane a ouvert la marque sur penalty pour l'équipe anglaise à la 57e minute, après une faute de Carlos Sanchez (0-1). On croyait alors les Three Lions qualifiés, mais un but de Yerry Mina d'une tête puissante à la 93e minute sur un service de Cuadrado en corner, va permettre à la Colombie de combler son retard et de disputer les prolongations (1-1). Durant ces prolongations, aucun but n'a été inscrit.
L'Angleterre a pris le dessus pendant la séance des tirs au but sur le score de 4-3, à la suite des échecs de Mateus Uribe (4e tireur de la Colombie) et Carlos Bacca (5e). Le penalty libérateur a été transformé par Eric Dier pour la formation anglaise.
La sélection colombienne a vu six de ses joueurs écoper d'un carton jaune : Barrios (41e), Arias (52e), Sanchez (54e), Falcao (63e), Bacca (64e) et Cuadrado (118e), de même que deux joueurs de l'Angleterre : Henderson (56e) et Lingard (69e). Avec 4 tirs cadrés (sur un total de 10 tentatives) contre 2 (sur un total de 11), les Cafeteros se sont montrés plus agressifs que les Three Lions. La possession a été relativement équilibrée entre les deux équipes, sensiblement en faveur des Anglais (52 % contre 48 %).
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Après le résumé noir sur blanc, le résumé en couleurs. Ce Colombie - Angleterre s'est réveillé en seconde période, avec un penalty litigieux accordé aux anglais et transformé sans trembler par Harry Kane. La suite, on la connait : un nul arraché sur le fil par Mina pour les Colombiens et une séance de tirs aux buts avec peu de déchet côté tireurs, mais avec deux belles parades des gardiens et une barre transversale.
C'est donc le gardien de but anglais Jordan Lee Pickford qui a libéré son équipe lors de la séance de tirs aux buts face à la Colombie. Le portier d'Everton a eu la main très ferme après avoir plongé du bon côté sur le dernier penalty colombien.
C'est donc l'Angleterre qui sera opposée à la Suède ce samedi en quart de finale de la Coupe du monde. Après avoir dominé la Colombie 1 but à 0 grâce à un penalty de Kane, les Three Lions ont été repris à la dernière seconde sur une superbe tête de Mina sur corner. Les prolongations seront stériles, mais aux tirs aux buts, c'est l'Angleterre qui s'est imposée après avoir pourtant raté son troisième tir. C'est Pickford qui va sauver la baraque grâce à une main gauche parfaitement ferme sur l'ultime tir colombien.
Pickford part du bon côté sur sa droite lors du cinquième tir colombien et sort le ballon d'une main gauche très ferme à la verticale. De Dier transforme ensuite l'essai pour les Trois Lions. C'est terminé ! Les Colombiens sont KO.
Uribe touche la barre après un arrêt superbe de son gardien Ospina. Les Anglais puis les Colombiens viennent de rater leurs penalties coup sur coup. Les compteurs sont de nouveau à zéro alors qu'on arrive au quatrième tir !
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C'est terminé pour cette prolongation qui ne restera pas dans les annales de la Coupe du monde. C'est terminé, Angleterre et Colombie n'ont pas réussi à se départager et restent à 1 but partout. La séance de tirs aux buts va débuter dans quelques secondes. C'est encore de cette manière que vont s'achever les huitièmes de finale du Mondial.
Emiliano "Dibu" Martinez, gardien de l’Argentine, a asséné un violent coup de poing à une caméra d’une télévision argentine après la défaite de l’Aliceleste en Colombie (2-1), mardi lors des qualifications à la Coupe du monde 2026. Emiliano "Dibu" Martinez a la défaite mauvaise. Le gardien de l’Argentine s’est distingué par un geste violent à l’issue du revers de sa sélection en Colombie (2-1), mardi lors des qualifications à la Coupe du monde 2026. Alors qu’il était filmé sur le terrain après le coup de sifflet final, il a asséné un coup de sa main droite à la caméra qui le filmait. Son geste a déstabilisé la caméraman et contraint le réalisateur à rapidement changer de plan.
Ce coup de sang a conclu une soirée amère pour l’Albiceleste, battu pour la deuxième fois en huit matchs lors des éliminatoires mais toujours première de son groupe de qualification en Amérique du Sud. Lionel Scaloni, le sélectionneur argentin, a déploré la décision de l’arbitre d’accorder un penalty à la Colombie pour une faute de Nicolas Otamendi sur Daniel Munoz. A l’issue de la rencontre, plusieurs joueurs se sont d’ailleurs rués sur l’arbitre pour lui demander des explications.
Martinez a, lui, été copieusement sifflé tout au long de la rencontre par le public colombien qui ne l’apprécie pas. Cela remonte à la demi-finale de la Copa America 2021 lors de laquelle le gardien d’Aston Villa avait arrêté trois tirs au but colombiens en usant de grands gestes provocateurs pour déstabiliser les tireurs adverses. Une attitude adoptée en finale de la Coupe du monde 2022 face à la France (3-3, 4 t.a.b.) qui avait permis à l’Albiceleste de décrocher le titre. Il avait surtout provoqué une polémique par ses gestes obscènes lors de la remise des trophées mais aussi pendant les célébrations où il s’était grossièrement moqué de plusieurs joueurs de l’équipe de France. L’ancien joueur d’Arsenal ne manque d’ailleurs jamais une occasion de réitérer ses célébrations provocatrices. Ce fut encore le cas vendredi dernier à l’issue du match face au Chili (3-0) au moment de célébrer le sacre en Copa America. Martinez a de nouveau porté le trophée de la compétition au niveau de son entrejambe en direction du public.
Le Deportes Tolima a rejoint le Deportivo Cali après son nul contre l’Alianza Petrolera, non sans trembler. Malgré sa victoire contre l’América, Millonarios reste donc aux portes de la finale. On pensait passer une soirée tranquille sans véritablement de suspense, on a eu le droit à une bonne heure d’incertitude. Face au Deportes Tolima, l’Alianza Petrolera a fait plus que jouer le jeu lors de cette dernière journée des quadrangulaires. Le club aurinegro a réalisé une première période de haut niveau et a fort logiquement marqué deux buts exploitant à merveille la nervosité adverse. À la surprise générale le champion en titre a totalement déjoué. Nerveux et sonné par les deux buts le Deportes Tolima est même passé tout près de la correctionnelle en début de deuxième avec un sauvetage important de William Cuesta.
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Dans le même temps à Bogotá, Millonarios recevait l’América. Le club embajador a donc cru l’impossible possible. Timides en début de match, les joueurs de Gamero ont passé la seconde après la demi-heure après un fait de match invraisemblable. Si vous êtes habitués du football sud-américain son nom ne vous est pas étranger. Habituellement dans le camion vidéo, Nicolás Gallo officie parfois au centre en championnat. Sur une action complètement anodine, il a vu une faute de Kevin Andrade, défenseur de l’América sur Emerson Rodríguez. Faute inexistante. Appelé par ses assistants vidéo il s’est donc déplacé voir les images, sur un écran qui ne fonctionnait pas. Après des réparations, il a pu juger lui-même l’action et, à la surprise générale, a confirmé sa décision. Pénalty manqué par Fernando Uribe mais Diego Novoa n’avait pas un pied sur la ligne. Changement de tireur et même résultat. Daniel Ruiz a changé de côté mais le portier aussi. Le gardien de l’América homme du match puisqu’à 0-0 il a sorti deux grosses parades.
Millonarios avait besoin de deux buts pour coiffer le champion en titre sur le fil à l’entrée des vingt dernières minutes. Puis trois avec la réduction de l’écart de Tolima avant de voir son rêve prendre fin. Déjà buteur contre l’América l’attaquant paraguayen Gustavo Ramírez s’est offert un doublé pour remettre les deux équipes à égalité. La fin de match catastrophique de Nicolás Gallo restera donc anecdotique. Un penalty, très sévère, a permis à l’América de prendre les commandes. Millonarios est revenu sur pénalty avant d’arracher la victoire dans le temps additionnel sur une frappe de Ricardo Márquez.
La qualification de Tolima pour la finale n’a rien d’illogique. Ils ont réussi à profiter de tous les éléments, de la pluie à Cali au pénalty non transformé par Millonarios en passant par le match au Campín et des défaillances de leurs adversaires. Le champion aura donc le droit de défendre son titre et de faire un doublé historique dans l’histoire du football colombien, seul l’Atlético Nacional ayant réussi à le faire depuis 2002 (année où l’année été divisée en deux semestres), en 2007 et en 2013.
Dans l’autre groupe pas d’enjeu. Venu comme prévu avec zéro titulaire le Deportivo Cali s’est incliné contre le Deportivo Pereira. Titulaire en défense centrale José Caldera a entrainé la défaite de son équipe. Auteur d’une erreur grossière il a permis à Wilfried de la Rosa de marquer le seul but du match. Fin heureuse pour le club, qui gagne donc son dernier match de la saison et peut donc tranquillement préparer la saison prochaine et pour le joueur qui rejoindra Santa Fe l’année prochaine. Le Deportivo Cali arrivera donc frais pour le match aller de la finale dans son stade qui sera plein comme un œuf. Meilleure équipe des quadrangulaires, deux groupes compris, le club azucarero arrive en mode rouleau compresseur.
Dans l’autre match du groupe pas de vainqueur entre Junior et l’Atlético Nacional. Pas d’enjeu et pas grand-chose à tirer de ce match. Le club de Medellín a ouvert le score d’entrée, presque sa seule action du match d’ailleurs. Peu inspiré devant, Junior a longtemps buté sur la défense adverse même quand Danovis Banguero a vu rouge à une demi-heure de la fin et est revenu à l’entrée du temps additionnel sur un pénalty tombé du ciel. Littéralement puisque sur un ballon aérien le genou de Marulanda a gêné Mera. Sévère mais Cetré a mis les deux équipes à égalité. Si l’Atlético Nacional s’est loupé dans ces quadrangulaires, il n’y a pas de quoi tout renverser pour autant l’année prochaine et il devrait y avoir peu de changements. Tout le contraire de son adversaire qui a déjà limogé son entraineur. Exit Arturo Reyes et arrivée imminente de Juan Cruz Real.
Impossible de terminer sans parler de cette incroyable histoire lors du dernier América/Tolima. John Hinestroza, l’arbitre de ce match, a averti à deux reprises, à moins de deux minutes d’intervalle, William Parra le joueur du Deportes Tolima sans l’expulser.
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