Commençons par un sport traditionnel directement venu de Flandre qui, espérons-le, ravira vos après-midi : le tir à l'arc sur perche verticale.
Qu'est-ce que le Tir à la Perche Verticale ?
Le tir à la perche verticale est un sport traditionnel dérivé du tir à l'arc classique. En effet, il semble que ce sport soit difficile à pratiquer lors d’une soirée.
Matériel Nécessaire
Le matériel nécessaire pour pratiquer le tir à la perche verticale est relativement simple :
- Une perche d'environ 30 mètres de haut surmontée d'une herse.
- Des « oiseaux », cylindres de bois ou plastiques garnis de plumes, fixés à cette herse.
- Un arc classique sans viseur.
- Une flèche munie à son extrémité d'un embout en plastique appelé "boutch" ou "maquet".
Principe du Jeu
Le principe du tir à la perche verticale est également très simple :
- L'archer tire au bas de la perche et doit abattre le plus d'oiseaux possibles.
- Les oiseaux lui rapportant des points selon leur hiérarchie.
Termes Techniques Associés au Tir à l'Arc et à l'Arbalète
Pour mieux comprendre le vocabulaire utilisé dans le monde du tir à l'arc et à l'arbalète, voici quelques définitions :
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- Halte : Il s'agit d'un aller et retour pour le tir de deux flèches dans le tir au berceau (beursault). Discipline qui n'est plus pratiquée en Belgique, Chimay excepté.
- Hampe : Terme désignant la tige centrale d'une flèche pour celles qui sont bombées ou de toute tige pour les flèches du tir "field".
- Haquebute : Arquebuse primitive de rempart, posée sur une fourquine.
- Hausse : Dispositif entre l'avant de la crosse et le début du fût qui permet de relever l'un des points de la ligne de mire de sorte qu'en visant on donne à l'arbalète l'inclinaison voulue pour atteindre le but.
- I.A.U. : International Armbrust Union (Voir Union Internationale des Arbalétriers - U.I.A.).
- Jalet : Petit caillou rond qu'on lançait avec une arbalète.
- Jig : Terme anglais désignant un accessoire servant à fixer les pennes sur la lèche ou à préparer la corde.
- Joue : Les embrasures ou attelles symétriques de l'arbalète qui retient fermement l'arc sur l'arbrier.
- Lacet : Petite broche de fer servant à retenir les deux parties d'une charnière.
- Latte : Long sabre droit qui constitue essentiellement une arme de pointe ou d'estoc.
- Levier : Pièce de bois ou de fer destinée à aider la tension de la corde pour la bloquer dans la noix.
- Ligne de tir : Droite imaginaire qui prolonge l'orientation de la glissière du fût de l'arbalète.
- Ligne de mire : Droite reliant l'oeil, la hausse, le guidon et le but à atteindre.
- Loquet : Historiquement, ce terme signifiait une petite serrure, cadenas et fermoir.
- Luge : Petite pièce épousant la forme de la gorge, traversée par la corde et qui se place à son centre.
- Maquet : (forme normande et picarde de Mache, Massue). Flèche sans pointe, utilisée pour assommer l'animal chassé, sans détruire sa fourrure.
- Maîtresse : Plume maîtresse : Se dit, dans le tir avec dioptre ou au Field, de la troisième plume (centrale) qui se place perpendiculairement à la corde, en haut de la glissière dans le tir avec dioptre ou à l'intérieur de la rainure dans le tir field.
- Mangonneau : Catapulte en usage dès le haut Moyen âge et jusqu'au XVe siècle, pour le jet de pierres moyennes.
- Mantelet : Planches de bois (le plus souvent assemblée) évidée comme une archère et rendue facilement mobile, parfois par deux roues.
- Marteau : Dans le mécanisme de l'arbalète, extrémité de la gâchette, qui libérée, vient frapper l'extrémité du chien, libérant ainsi la noix et la corde.
- Matage : Opération consistant en un refoulement d'une matière assez malléable en vue de la contraindre à faire joint.
- Match : Discipline de tir internationale sur la distance de 10 mètres au moyen d'une arbalète dont les normes de fabrication sont identiques pour tous.
- Matras : Grosse flèche de guerre ou gros carreaux que lançaient les arbalètes à tour et qui brisaient les membres sous les plates des armures.
- Mécanisme de détente : Ensemble des pièces montées sur l'arbrier qui concourent à libérer la corde et projeter la flèche.
- Micrométrique : Appareillage installé sur le guidon permettant: - à vue, d'effectuer le bon positionnement tant horizontal que vertical de ce dernier ou de la hausse, en se référant à une graduation aussi fine que possible.
- Mire : Oeil de mire: Sur une arme à feu on parle de "Cran de mire".
- Mouche : Point central de la Rose.
- Nez de la crosse : Extrémité pointue ou bec de crosse de l'arbalète au bas de la plaque de couche.
- Nille : Sorte de bobine enfilée sur le bras d'une manivelle de sorte que celle-ci ne frotte pas sur la main mais bien dans la bobine.
- Niveau : Outil fixé sur l'arbrier afin de permettre la bonne horizontalité de l'arbalète ou pour en régler l'éventuelle inclinaison selon les circonstances.
- Noix : Dénomination donnée à la pièce qui retient la corde dans la position bandée avant la décoche.
- Oeil : Ganse formée aux deux extrémités de la code et renforcée par une surliure à double demi-clefs.
- Oeil-de-pie : Ouverture pratiquée dans la plaque d'un dioptre pour y encadrer le guidon.
- Oeilleton : Petite ouverture pratiquée dans la hausse (dioptre) de l'arbalète et derrière laquelle on place l'oeil pour viser.
- Oiseau : Tirer l'oiseau: Forme en bois ou en métal, emplumée généralement et fixée au sommet d'une perche, que l'on doit décrocher au moyen d'une flèche spéciale (matras) lancée par l'arbalète.
- Ombon ou Umbo : La bosse au centre du bouclier, éminence centrale, petit renflement, qui servait à écarter les flèches.
- Onagre : Engin de siège usitée chez les Romains et qui est une sorte de baliste, de grande catapulte, avec laquelle on lançait divers projectiles dans la place.
- Orbière : Pièce opaque percée d'un trou que certains arbalétriers plaçaient sur l'oeil pour mieux apprécier leur visée.
- Orgue : Engin de siège sur roue sur lequel plusieurs grands traits pouvaient être alignés et qui partaient presque simultanément.
- Panse : Partie renflée d'une flèche, ou sous un autre mot, entasis.
- Papegai : Oiseau de bois peint, souvent emplumé, placé au bout (haut) d'une perche en guise de but.
- Parma : - Bouclier rond, petit, léger, dont se protégeaient les cranequiniers.
- Pas de tir : - Dans un local, alignement de plusieurs positions autorisant un certain nombre d'arbalétriers à tirer simultanément.
- Passadoux ou Pasedoux : Flèche d'arbalète en forme de carreau, très effilée.
- Pavois : - Bouclier, dont l'appellation est sans doute issue du nom de la ville de Pavie où l'on fabriquait ce type de bouclier.
- Pelouse : Partie du champ de tir située entre deux berceaux, c'est-à-dire le pas de tir et le but.
- Pendule balistique : Instrument à l'aide duquel on mesure la vitesse d'un projectile.
- Penne : Plume de l'empennage d'une flèche.
- Perche : Mât utilisé par les arbalétriers et les archers pour le tir à l'oiseau ou papegai.
- Perrière : Machine de guerre à bascule et à contrepoids de la catégorie des bibles, mangonneaux, trébuchets, destinée à lancer des projectiles, et qui resta en usage jusqu'au XVe siècle.
- Pied-de-biche : Levier articulé à deux pinces qui servait à tendre la corde de l'arbalète.
- Plaque de couche : Plaque métallique encastrée dans la crosse de l'arbalète et qui recouvre la face inférieure (bec) et le talon.
- Platine : Pièce sur laquelle sont attachés tous les organes du système de détente.
- Plombée ou Plommée : Dard court, empenné comme une flèche, et plombé pour être entraîné plus loin par son poids.
- Ploquier : Espèce de bouclier
- Plume : (Voir Penne)
- Poignée : Partie de l'arbrier située entre le fût et la crosse, et permettant de serrer l'arbalète au moment du pointage.
- Pointage : Façon de disposer son arme de manière que son projectile atteigne le but.
- Pointe : Extrémité mince et effilée de la flèche qui frappe le but.
- Pointer : Diriger, orienter vers un point, viser la cible que l'on veut atteindre avec la flèche.
- Pommeau : Contrepoids fixé à l'arrière des arbalètes à balancier allégeant la tenue du fût.
- Pontet : Partie de la platine inférieure ou sous-garde qui est relevée et arrondie en demi-cercle pour garantir la détente et la protéger contre un fonctionnement inopiné.
- Porte-amarre : Arbalète à tour servant à lancer un filin d'amarre à un navire en difficulté.
- Portée : Distance à laquelle peut porter une arme quelconque.
- Poste : Endroit assigné à chaque aide et contrôleur durant une session de tir d'entraînement ou de concours afin d'en garantir la sécurité.
- Projectile : Tout corps lancé dans l'espace par une force quelconque pour atteindre quelqu'un ou quelque chose.
- Raidir ou Roidir : Tendre avec force, rendre raide la corde en l'engageant dans la noix.
- Rendement : C'est la qualité d'efficacité mesurée en pourcentage de l'énergie restituée par rapport à l'énergie contenue.
- Revenir : Opération qui consiste à détendre la corde sans décocher, en la retenant avec le tendoir jusqu'à sa position de repos.
- Ribaudequin : Ancien engin de guerre formé de piques (XIVe s.), puis, plus tard, de petites pièces d'artillerie montées sur un chariot.
- Rigole : Petit canal creusé au centre du fût de l'arbalète, pour recevoir la maîtresse plume.
- Roy : Titre que porte l'arbalétrier qui a réussi le meilleur résultat lors du Tir au Roy.
- Rondache : Bouclier circulaire porté par les gens de pied depuis l'antiquité jusqu'à la fin du XVIe siècle.
- Rose : Centre de la cible, qui, lorsqu'il est atteint, attribue le maximum de points au tireur.
- Sagette : Fine et petite flèche d'arbalète, mais aussi d'archers romains dans l'antiquité.
- Sagittaire : Archers auxiliaires dans les anciennes armées romaines.
- Scorpion : Engin de guerre en usage d.
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