Dans l'inconscient collectif, le tireur d'élite ou le sniper fascine. Les "méchants" sont éliminés de mains de maître. Il faut savoir que la variation en question réside essentiellement dans le matériel utilisé et, donc, sur la distance de tir. Les tireurs d’élite sont déployés sur de multiples zones de conflit. Ces tireurs d’exception travaillent généralement en binôme.
Le métier de tireur d'élite ne se limite pas seulement au simple fait d'appuyer sur la gâchette d'un FRF2 et de PGM pour neutraliser des cibles à longue distance. Une des missions est de changer d'emplacement après chaque tir.
La spécialité de tireur de précision est généralement accessible dans les régiments d'infanterie ou de cavalerie légère. Pour devenir tireur de précision, les soldats s'engagent dans un premier temps dans un régiment au sein duquel cette spécialité existe. La spécialité de tireur d'élite est accessible à partir du poste de tireur de précision. Pour cela, ils doivent en premier lieu valider la formation d’adaptation complémentaire de qualification (FACQ).
La vie de tireur d'élite n'est pas de tout repos. Si vous souhaitez embrasser une carrière de sniper, sachez que vous allez devoir vous armer d'une extrême patience car, avant de tirer et de remplir votre mission, vous serez susceptible de rester en mode observation pendant de très longues heures. Pour tenir le coup, un entraînement physique de haut niveau est indispensable. Votre condition physique doit être irréprochable car, en mission, vous allez rester en position statique très longtemps pour fixer votre cible.
Bien entendu, votre acuité visuelle doit être parfaite. Vous devrez faire preuve d'une grande capacité de concentration mais également d'un sens aigu de l'analyse pour récolter le plus d'informations et de renseignements possibles sur la situation, de manière à les transmettre clairement à votre hiérarchie. Le métier de tireur d'élite est particulièrement stressant et dangereux. Dans les zones de guerre, votre vie même est susceptible d'être mise en jeu à la moindre erreur. De vous, dépendront aussi la réussite d'une mission et la survie des soldats sur le terrain. Vous devez avoir le sens du devoir et des responsabilités chevillé au corps. Réactivité, sang froid et efficacité doivent être vos maîtres mots.
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En règle générale, un tireur d'élite commence sa carrière en tant que tireur de précision au sein d'une unité d'infanterie de l'Armée de terre. Après plusieurs années d'expérience sur le terrain, il peut espérer être promu au poste de tireur d'élite qui constitue, en quelque sorte, une consécration pour un sniper. Si vous parvenez à ce niveau d'excellence, vous disposerez alors d'une totale autonomie que ne possèdent pas les tireurs de précision.
Cela signifie qu'en mission, vous serez amené à gérer votre propre survie en emportant votre nourriture, vos vêtements, vos munitions. Tout cela augmentera considérablement le poids de votre sac. Il faut également savoir qu'un tireur d'élite travaille généralement en binôme avec un observateur que l'on appelle le chef de pièce. Bien souvent, ce dernier est un ancien tireur d'élite. Si son rôle principal est de donner les corrections de tir au sniper, il peut toutefois le remplacer lorsque la mission d'observation dure plusieurs heures.
La formation des tireurs d'élite dépend essentiellement de l'unité d'élite à laquelle ils appartiennent. Ainsi, les tireurs d'élite de la Police nationale sont formés au Centre national de tir (CNT) de Montlignon par des animateurs en Activités physiques et professionnelles (APP) de la Direction des ressources et des compétences de la police nationale (DRCPN). Les snipers des Pelotons d'intervention de la gendarmerie (PI2G), des Pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) et des Pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) reçoivent une formation auprès de tireurs d'élite du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIPN). Les autres unités d'élite sont, quant à elles, formées au sein du Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier.
Outre l'armée de terre et ses unités d'infanterie, les tireurs d'élite peuvent également travailler au sein du GIGN, de l'unité d'élite de la Police nationale (RAID), du Service de protection des hautes personnalités (SPHP), de la Brigade de recherche et d'intervention - Brigade anti-commando (BRI-BAC) de la préfecture de police, de la Garde républicaine et de la Gendarmerie des transports aériens (GTA), des Pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG), des Pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) ou encore du Groupe de sécurité du président de la République (GSPR). Malgré les différentes unités d'élite au sein desquelles les tireurs d'élite peuvent intervenir, le métier reste néanmoins réservé aux agents les plus performants.
Plusieurs aspects sont essentiels pour maîtriser le tir de précision :
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Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer.
Au niveau de la vision, un œil domine l’autre : c’est l’œil directeur. Regardez la cible, les deux yeux ouverts, à travers un trou percé dans un carton et fermez successivement un œil puis l’autre. Pointez un doigt, les deux yeux ouverts, sur une cible et fermez successivement un œil puis l’autre.
L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin. Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix.
En effet, un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible.
Il serait à priori logique de viser le centre du visuel pour atteindre le 10 au pistolet ou d’utiliser un guidon qui cerne exactement l’image du visuel à la carabine. Mais dans ce cas, les instruments de visée de l’arme, qui sont noirs, se détacheraient mal sur le noir du visuel. Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton.
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La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.
C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette).
C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher).
Une balle annoncée dans la certitude que tout était parfait se dit ” bien partie ” ce qui ne signifie pas que ce soit un dix si l’arme n’est pas encore réglée à la vue du tireur. On appelle ” point moyen “, le milieu d’un ensemble d’impacts.
Le principe est simple.
Elle consiste à décaler le guidon par rapport à la hausse.
Le salaire brut mensuel d'un débutant est d'environ 1 500€.
Vous êtes fasciné par le défi de protéger et de servir votre pays ? Découvrez le métier de combattant de l’infanterie, où courage, discipline et esprit d’équipe sont indispensables. En première ligne, le soldat d’infanterie incarne l’engagement patriotique et la capacité d’adaptation face à des situations extrêmes. Chaque mission est un challenge, poussant les soldats d'infanterie à se surpasser physiquement et mentalement.
L’infanterie est l’ensemble des unités militaires luttant à pied dans les diverses opérations menées par l'armée. Le combattant de l'infanterie, code ROME K1701, est un soldat de l’Armée de Terre, évoluant dans une section de 31 soldats. À noter que l’Armée de Terre est composée de plus de 110 000 militaires. Le combattant de l’infanterie est plus communément appelé : militaire et plus familièrement soldat.
Le combattant d’infanterie effectue des patrouilles pour surveiller et protéger son secteur. Il réalise des reconnaissances pour recueillir des informations sur l’ennemi, les voies d’accès et le terrain. Le soldat d’infanterie est engagé dans des affrontements directs avec l’ennemi. Il participe à des actions offensives, défensives et de contre-attaque.
Il établit des points de contrôle, des barricades et des systèmes de défense. Il assure la sécurité des zones occupées et réalise des actes de surveillance, de maintien de l’ordre et de protection des civils. Dans certains contextes, le soldat d’infanterie peut être impliqué dans des opérations d’assistance humanitaire. Quand il n'est pas sur le terrain, il est soumis à un entraînement intensif dans son régiment.
La rémunération du combattant de l’infanterie correspond généralement au SMIC en début d’exercice, avec un salaire brut compris entre 19 000 et 20 000 euros par an. Le salaire net du débutant est d’environ 1 250 euros par mois, soit un taux horaire brut d’environ 11,63 euros pour 35 heures de travail hebdomadaire.
L’environnement de travail du combattant en infanterie peut varier considérablement en fonction du contexte opérationnel. Le professionnel peut être amené à réaliser divers déplacements au cours des missions. Il doit s’adapter à différents types de terrains : zones urbaines, montagnes, déserts, jungles… Réalisant une activité en extérieur, il sera confronté à des conditions météorologiques parfois extrêmes.
Les combattants en infanterie peuvent être déployés pendant de longues périodes, que ce soit dans leur pays d’origine ou à l’étranger. Ils peuvent être amenés à vivre dans des bases militaires plusieurs semaines. Ils travaillent généralement en équipe, en étroite collaboration avec leurs camarades et leurs supérieurs.
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