Saviez-vous que la Turquie accumule les performances surprenantes aux Jeux Olympiques ? Entre les médailles turques de Paris 2024 et les ambitions d’Istanbul pour 2036, ce pays écrit une histoire olympique unique. Des premiers JO en 1908 aux ambitions d’Istanbul 2036, la Turquie écrit son histoire olympique entre tradition sportive et modernité. Avec des médailles qui grimpent et des athlètes iconiques, le pays vous donne rendez-vous dès maintenant pour suivre sa montée en puissance.
Saviez-vous que la Turquie a fait ses débuts olympiques dès 1908 à Londres ? Sous l’Empire ottoman, un gymnaste se présente… mais son passage reste mystérieux. Initialement prévus à Rome, les Jeux déménagent à Londres après l’éruption du Vésuve. Entre changements politiques et défis logistiques, cette participation ressemble à un marathon. La Turquie rate trois éditions des Jeux pour des raisons historiques. En 1920, l’exclusion sanctionne son alliance avec l’Allemagne. Comme le note une analyse géopolitique, l’Empire ottoman sera exclu en 1920 pour son alliance avec l’Allemagne. Ces blancs dans le palmarès ont un vrai coût sportif. L’absence de modèles olympiques pendant des décennies ralentit la détection des talents.
La lutte trône depuis toujours au panthéon sportif turc. Avec 94 médailles olympiques dont 39 en or, cette discipline historique a donné des légendes comme Mithat Bayrak ou Hamza Yerlikaya. Pour choisir vos disciplines préférées, misez sur la lutte pour les puristes et le tir sportif pour les amateurs de suspense.
Leur exploit ultime ? Depuis 20 ans, le taekwondo et l’haltérophilie montent en puissance. Le tir sportif rejoint le club des valeurs sûres après l’argent de Dikeç/Tarhan à Paris 2024. Derrière ces résultats, une transformation technologique silencieuse. Le tir turc mise sur des pistolets équipés de canon Steelium Pro pour gagner en précision. En archerie, les capteurs vidéo dernière génération permettent un feedback instantané aux athlètes.
En 2024, Yusuf Dikeç transforme l’image du sportif turc. Yusuf Dikeç marque Paris 2024 avec son style décontracté. Son tir main dans la poche et sans équipement spécialisé fait le buzz, « tueur à gages ». Son tir main dans la poche sans équipement sophistiqué fait le buzz mondial. Même le perchiste Duplantis imite sa pose !
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JO Paris 2024 01/08/2024 13:15 Actualisé le 11/02/2025 14:47 Le médaillé d’argent lors de l’épreuve par équipe en pistolet s’est distingué de ses adversaires grâce à son équipement simple et son air décontracté. ALAIN JOCARD / AFP Le turc Yusuf Dikeç est médaillé d’argent au tir au pistolet à 10 mètres et son style passionne les réseaux sociaux. PARIS 2024 - Les tireurs olympiques ont la cote. Depuis le début des Jeux olympiques, des images fortes émergent mais le tireur turc Yusuf Dikeç marque les esprits avec son allure détendue du côté de Châteauroux.
Quelques heures avant que sa photo ne débarque sur les réseaux sociaux, la tireuse coréenne Kim Yeji avait passionné les internautes grâce à son attitude nonchalante et son doudou à la ceinture. « La Corée du Sud a envoyé une athlète entièrement équipée pour le tir olympique. La Turquie a envoyé un homme de 51 ans sans lunettes spécialisées, ni cache œil ni protection auditive et il a remporté la médaille d’argent », peut-on lire (même si la photo ici utilisée de Kim Yeji date de la Coupe du monde de tir, en mai 2024). Pour un internaute, la fédération turque de tir a demandé à un « tueur à gages » de participer aux Jeux olympiques pour s’assurer une bonne place sur le podium. Et Yusuf Dikeç semble être quelqu’un « qui sait vraiment ce qu’il fait » au vu de sa posture avec sa main dans la poche.
« Je suis presque sûr qu’ils ont trouvé un tueur à gages à la retraite et leur ont dit d’essayer le tir olympique » « C’est à ça que tu ressembles quand tu sais vraiment ce que tu fais » Yusuf Dikeç, un « père de famille » Les réseaux sociaux s’amusent aussi de son air désinvolte et du fait qu’il pourrait ressembler à un « père de famille » ou un oncle qui n’a pas de temps à perdre. « Si fumer était autorisé aux Jeux olympiques » alors Yusuf Dikeç aurait facilement remporté la médaille d’or, plaisante un internaute. Un autre le voit très bien boire une bière juste après avoir participé à l’épreuve. « Yusuf Dikeç aurait pu remporter l’or, si fumer était autorisé aux Jeux olympiques » « Il est en mode “Je gagne rapidement cette médaille et je bois une bière juste après” » « Yusuf Dikeç qui remporte la médaille d’argent dans une tenue de père de famille qui va au centre commercial, c’est juste épique » « Les stars olympiques du tir dont on ne savait pas qu’on avait besoin », a même tweeté le compte officiel des Jeux avec des photos des deux athlètes. Entre l’aura de personnage principal de Kim Yeji et la simplicité de Yusuf Dikeç, il ne reste plus qu’à choisir son camp.
Le tireur olympique turc Yusuf Dikeç a déposé une demande auprès de l’institut turc de la propriété intellectuelle pour protéger l’utilisation commerciale de la pose qui l’a rendu célèbre aux Jeux olympiques de Paris 2024, a affirmé ce lundi son entraîneur. "Après avoir été informés de nombreuses initiatives de dépôt de marque effectuées à l'insu de Yusuf Dikeç, nous avons soumis une demande il y a environ une semaine (...). D'autres demandes ont ainsi été rejetées", a déclaré l'entraîneur de l'athlète, Erdinç Bilgili. Yusuf Dikeç, médaillé d'argent au tir au pistolet à 10 m, est devenu une star mondiale après que des images le montrant effectuer ses tirs de manière presque nonchalante, main gauche dans la poche, sans lunettes de protection ni casque, ont fait le tour des télévisions et des réseaux sociaux.
De nombreux athlètes ont copié sa pose après avoir remporté une médaille aux JO, comme la star suédoise de la perche, Armand Duplantis. L'attaquant de Chelsea Nicolas Jackson l'a également imité dimanche en célébrant un but en championnat d'Angleterre. De nombreux produits, parmi lesquels des t-shirts, des tasses ou des coques de téléphone portable, reprenant sa pose semblant mêler nonchalance et confiance en soi, ont été mis en vente, a rapporté la chaîne d'information publique turque TRT Haber. Contacté, TürkPatent, l'institut turc chargé de la protection de la propriété intellectuelle, n'avait pas répondu dans l'immédiat. "Certains ont pensé que ma main dans la poche était un signe d'arrogance. Je le fais uniquement pour tenir mon corps plus stable. Il ne faut pas chercher plus loin", a confié Yusuf Dikeç début août.
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Halet Çambel brise le plafond de verre dès 1936. Cette escrimeuse et archéologue devient la première femme musulmane aux JO, refusant même de saluer Hitler. Son héritage ? Aujourd’hui, les « Sultanes du filet » enflamment les terrains. L’équipe de volley féminine, numéro 1 mondiale en 2024, transforme chaque match en symbole d’émancipation. En 2021 déjà, les « Sultanes du filet » défrayaient la chronique avec leurs tenues sportives jugées trop moulantes par des religieux. Les « Sultanes du filet », surnom de l’équipe féminine turque de volley-ball, ont un impact considérable. Leurs succès sportifs, comme leur victoire à l’Eurovolley 2023 et leur titre de championnes du monde, ont propulsé le volley-ball féminin sur le devant de la scène médiatique en Turquie.
Istanbul relance sa candidature pour 2036 après cinq échecs depuis 2000. Ce serait une première pour une ville musulmane, symbole fort de dialogue interculturel par le sport. Le pays mise sur les Jeux européens 2027 comme test grandeur nature. Aucune construction nouvelle prévue : on utilise les infrastructures existantes comme le stade Atatürk rénové. Istanbul est candidate pour accueillir les Jeux Olympiques d’été de 2036, marquant sa sixième tentative. La ville met en avant ses infrastructures existantes et sa position géographique stratégique entre l’Europe et l’Asie. Le pays mise sur son expérience et ses infrastructures, soulignant qu’elle est l’un des pays les mieux desservis par voie aérienne.
La Turquie mise sur les écoles pour dénicher ses futurs champions. Des ateliers olympiques dans les collèges et un site dédié forment les jeunes aux valeurs du sport. Le Comité Olympique turc booste l’inclusion sociale par le sport. Son programme phare « Autonomiser les filles » a déjà formé 900 jeunes athlètes.
Discipline | Nombre de médailles d'or | Nombre total de médailles |
---|---|---|
Lutte | 39 | 94 |
Autres disciplines | Variable | Variable |
Contrairement à certaines rumeurs, la Turquie n’a pas été bannie des Jeux Olympiques. Elle a même une longue histoire de participation, remontant à 1908. Les athlètes turcs continuent de participer et de se distinguer, comme on a pu le voir lors des Jeux de Paris 2024. Plusieurs pays ont été exclus des Jeux Olympiques pour diverses raisons, allant de la politique au dopage. Récemment, la Russie et la Biélorussie ont été interdites de certaines compétitions en raison de l’invasion de l’Ukraine, bien que certains athlètes russes puissent participer sous bannière neutre. Historiquement, l’Afrique du Sud a été bannie à cause de l’apartheid, et l’Allemagne et le Japon après la Seconde Guerre mondiale.
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