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Le tir sportif est le second sport individuel pratiqué dans le monde après le golf. Grâce à ses nombreuses disciplines, il s’agit d’un sport diversifié qui se pratique à tout âge. Le tir sportif comprend le tir au pistolet, à la carabine et à l'arbalète (le tir à l'arc et la sarbacane sont considérés comme des sports à part).

Histoire de la Compagnie des Chevaliers Tireurs de Chambéry

La Compagnie des Chevaliers Tireurs de Chambéry a reçu ses Lettres Patentes du Duc de Savoie Charles III en 1509 et a rédigé ses premiers statuts en 1510. Sous le nom de compagnons, les tireurs furent composés à partir du XIV° siècle de bourgeois s’adonnant au jeu d’armes par plaisir et, si le besoin était, pour défendre la ville de Chambéry.

En fait, il s’agit de la connaissance par les textes d’un premier roi des tireurs de Savoie. Dans les comptes de perception du droit de Toisage à Chambéry en 1382 figure un Tierric Clément « rex tyrandorum Sabaudiae » roi des tireurs de Savoie. 1382 est une date qui intrigue, elle figure sur plusieurs emblèmes de notre société.

Un ecclésiastique, Dom Philipe Mallet, tireur très adroit qui avait été en 1499 en même temps roi des archers et roi des arbalétriers, rédigea les statuts de la société. L’arbalète avait été interdite quelques temps par le pape comme arme diabolique depuis qu’au XII° siècle un carreau savoyard tua le Dauphin Guigues qui assiégeait Montmélian.

Les Compagnies de l’arc, de l’arbalète et de l’arquebuse comme dans d’autres villes d’Europe avaient chaque année un concours l’été, attirant les foules et source de divertissement : le tireur le plus adroit était désigné roi du tir pour l’année.

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Patriotisme et Épreuves des Chevaliers Tireurs

Plusieurs arquebusiers (les archers et arbalétriers avaient déjà disparu) rejoignirent la forteresse de Montmélian. Le premier épisode est l’envahissement de la Savoie par Louis XIV en 1690. C’est dix-neuf mois d’épreuves que subirent ces volontaires dont parle le « journal du siège ».

Les sieurs Peitavin, Farfin, Petit Noiret, Perret, Dufour, Chardon, Bertier, Miège, Girard, Roland, De sales, De beaufort, De la Mante, Claude de Buffet roi du tir en 1672 et commissaire général de l’Artillerie en Savoie. Louis XIV et Cantinat perdirent environ 7000 hommes face à cette poignée de savoyards qui, quelques années auparavant, paradaient à Chambéry (voire gravure de 1687) et qui maintenant ne pensaient qu’à ajuster précisément leur tir pour économiser leur poudre et leurs balles sans souci de leur vie qu’ils ont donnée pour la plupart à leur patrie.

Le 21 décembre 1691 la capitulation étant inéluctable, la garnison de Montmélian pouvait sortir « tambour battant, mèches allumées, la balle en bouche et drapeaux déployés ». Le second acte patriotique des tireurs dont je veux parler eut lieu les 18 et 19 décembre 1742 lorsque les espagnols reprirent l’attaque de la région de Chambéry que les troupes du roi Charles Emmanuel III n’étaient plus en mesure de défendre.

Les Chevaliers Tireurs avaient été envoyés au château d’Apremont au nombre d’une trentaine de chambériens auxquels s’étaient adjoints des Chevaliers Tireurs de Rumilly. Ils constituèrent un îlot de résistance, probablement le seul en terre savoyarde durant cette pénible occupation.

Apres ces sept années d’occupation, les tirs reprirent, la Compagnie se réorganisa progressivement. Il fallut attendre 1824 pour voir la reconstitution de presque toutes les Compagnies de tir de l’ancien Duché de Savoie. La renaissance savoyarde fut soutenue par le pouvoir jusqu’en 1860.

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Le Stand Moderne

En 1860, l'état français exproprie la Compagnie des Chevaliers Tireurs de Chambéry afin de créer le Jardin du Vernay à Chambéry. Le stand de l’époque romantique dura jusqu’en 1972.

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