Le tir sportif camarguais englobe diverses disciplines et pratiques, allant des activités de loisir aux compétitions officielles. Il est essentiel de comprendre le cadre réglementaire qui encadre ces activités, ainsi que leur ancrage dans les traditions locales.
Le tir sportif se manifeste sous différentes formes :
D'autres activités apparentées incluent :
La bouvino est un élément central des traditions camarguaises. L’été 2022 a été marqué par une offensive de grande envergure des ‘traditions camarguaises’ à l’occasion des fêtes de villages. Le journal Midi Libre est un acteur déterminant du monde de la bouvino en tant que co-organisateur du Trophée taurin.
De mars à novembre coexistent dans l’espace régional connu sous le nom de « petite Camargue » deux types d’événements largement connectés, les courses camarguaises, manifestations sportives en arènes, et les fêtes votives (dites aussi les ‘votes’) de villages qui durent plusieurs jours d’affilée. L’épidémie de Covid-19 et les mesures sanitaires imposées en 2020 et 2021, ont ouvert une parenthèse dans le déroulement habituel des courses comme des fêtes, que l’été 2022 a refermée au grand soulagement des populations locales avides de retrouver leurs loisirs estivaux.
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De même que les élevages de pur-sang sont, pour l’essentiel, justifiés par l’institution des sports hippiques, on doit considérer que les manades de biòu trouvent leur finalité essentielle dans la production de bétail apte à la course camarguaise. Il s’agit donc au premier chef d’élevages de loisir, dont la pérennité et l’existence même dépendent de la demande sociale de ce loisir.
Enfin, le tableau de la bouvino serait incomplet s’il n’incluait pas dans la même zone géographique deux élevages complémentaires, ceux des chevaux Camargue et ceux des toros de combat destinés à la corrida espagnole. Les premiers maintiennent la population de chevaux fonctionnellement nécessaire à la gestion des manades de biòu ainsi qu’à la participation à toute une gamme de jeux taurins autres que la course camarguaise proprement dite. Quant aux seconds, ils relèvent de l’histoire de la bouvino du fait des croisements nombreux opérés à la fin du XIXe siècle entre les deux types de bétail, mais ils sont aussi de nos jours des éléments actifs du puzzle taurin en partageant l’espace camarguais avec les manades de biòu, et du fait que certaines lignées d’éleveurs mènent plus ou moins de front la production destinée aux deux tauromachies.
Lorsqu’on tente une analyse du monde de la bouvino, la nécessité se fait très vite jour de l’appréhender dans la longue durée en suivant quelques lignes d’évolution. Les mentions des jeux taurins sont fréquentes pour Arles et la Camargue dès le XVIe siècle, à partir du XVIIIe siècle pour Nîmes et les villages et bourgs du Gard méridional, à Avignon et ses environs au XIXe siècle.
Si cependant on prend avec Poulle (1817) l’effectif de 550 bœufs comme niveau d’étiage des taureaux camarguais au début du XIXe siècle, on peut estimer que cette race est sauvée de la disparition par un modeste débouché économique, en fournissant en boucherie la population locale des ouvriers ainsi que les marins de Marseille et de Toulon. Le salut vient sous le Second Empire avec l’engouement pour l’Espagne et les corridas. Bernard Picon évalue à une dizaine le nombre de manades, totalisant quelque 3 000 bêtes qui s’installent dans le delta jusqu’à la Grande Guerre.
Il s’avère très difficile de suivre précisément l’extension géographique et l’expansion démographique des manades de biòu, beaucoup d’entre elles ayant laissé peu de traces de leur courte existence. Les troupeaux se reconstituent sans cesse par achat d’étalons ou de vaches reproductrices, les élevages changent de main ou de nom, et de lieux de pâturage.
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C’est l’exercice auquel se livre un court article de 1990, qui reprend plusieurs enquêtes et estimations menées précédemment, dues en partie à des vétérinaires :
Tableau récapitulatif de l'évolution du nombre de manades :
| Année | Nombre de manades | Source |
|---|---|---|
| 1930 | 20 | Chiffé |
| 1933 | 22 | Cantier |
| 1966 | 27 | Compan |
| 1975 | 41 | Camariguo |
| 1987 | 66 | Pat Gadiot |
En 2008 paraissait la deuxième édition du Répertoire des manades de Camargue de Gilles Arnaud qui recense alors 135 manades. L’auteur enregistre également les déclarations d’effectifs de chaque manadier, qui conduisent à un total général de 20 500 bêtes, taureaux et vaches inclus. Ce chiffre n’évolue depuis que plus lentement, puisque notre propre décompte aboutit à un effectif voisin de 145 manades en activité en 2022.
Sur les 145 manades de biòu recensées en 2022, 49 sont situées en Provence (Bouches-du-Rhône) et donc près des 2/3 en Languedoc (56 dans le Gard, 37 dans l’Hérault et 2 dans l’Aude). Ce mouvement de longue durée vers l’ouest a des causes multiples, mais les contraintes spatiales qui pèsent sur la Camargue proprement dite et sur la Crau sont un facteur essentiel.
La réglementation concernant les armes est stricte et vise à assurer la sécurité publique.
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Notification et durée de l’autorisation : Après examen de la demande par l’autorité compétente, la décision est notifiée au demandeur par lettre recommandée avec accusé de réception et l’autorisation est accordée pour une durée de 5 ans. La personne dispose ensuite d’un délai de 3 mois à compter de la réception de l’autorisation pour acquérir une arme correspondant à la catégorie autorisée.
Demande de renouvellement : La demande de renouvellement doit être déposée au moins 3 mois avant la date d’expiration de l’autorisation et elle est étudiée comme une première demande. À cette occasion, est délivré un récépissé, qui vaut autorisation provisoire jusqu’à la délivrance de la nouvelle autorisation.
En cas de refus de renouvellement ou de retrait de l’autorisation, la personne concernée doit se dessaisir de son arme et des munitions correspondantes.
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