Le tir sportif est une discipline exigeante qui requiert à la fois adresse et une concentration exemplaire. Cette pratique offre une diversité de disciplines adaptées à un large public, hommes, femmes, et même les plus jeunes.
Au cours du Second Empire, le Bois de Vincennes comme le Bois de Boulogne sont concédés par l’État à la Ville de Paris pour y développer un lieu de promenade et la pratique du sport. En 1852, le Bois de Boulogne est cédé à la Ville et fait alors l’objet de travaux d’embellissement, selon les instructions de Napoléon III, sur le modèle des parcs londoniens, avec la création de grands lacs, de rivières et de cascades.
Les deux grands lacs attirant l’hiver de nombreux patineurs, avec un risque élevé d’accident et de noyade, il apparaît nécessaire de disposer d’un plan d’eau adapté à ce sport. Aussi la Ville concède-t-elle à bail en 1865 un terrain situé Pelouse de Madrid, à un “Cercle des Patineurs’’. Les lacs de patinage, de très faible profondeur, sont creusés selon les plans de l’ingénieur des Ponts et Chaussées Jean-Charles-Adolphe Alphand.
Dès 1866, l’association concessionnaire décide d’étendre la gamme de ses activités sportives et crée des installations de tir. Après trente ans, la concession du Cercle des Patineurs est reprise en 1895 par une société sportive, Les Acacias.
En 1899, la Société pour l’Encouragement des Tirs en France, association régie par la loi de 1901 constituée à cet effet le 15 juillet 1899, lui succède et constitue le Cercle du Bois de Boulogne. Le tir aux pigeons, sport désormais emblématique du Cercle du Bois de Boulogne, fonde sa réputation à travers une saison jalonnée de prix et de concours internationaux.
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L’Association Sportive du Cercle du Bois de Boulogne poursuit après la seconde guerre mondiale une politique ambitieuse d’investissements au service du sport de haut niveau. Dans la discipline du tir, devenu ball-trap et tir aux assiettes, l’Association organise ainsi le Championnat de France, le Grand Prix de Paris, et en 1962 la Coupe des Nations, le site disposant de la fosse olympique la plus belle et la plus rapide d’Europe.
Dans le cadre d’une concession donnée par la Ville de Paris à la Ligue de Paris de Tennis (devenue Comité de Tennis de Paris) l'Association Sportive du Cercle du Bois de Boulogne, désormais également appelée "LE TIR", en référence à son histoire est devenue « club résident » du site pour une durée de 30 ans, soit jusqu’en 2037.
Le tir à l’arc, n’est ni un sport de garçon, ni un sport de fille, c’est un sport tout simplement. La tradition nous rapporte qu’il était depuis le moyen-âge une histoire de « bonhommes ». L’ACBB tir à l’arc est une section dans laquelle les archères et les archers se forment à la pratique dite « classique » du tir à l’arc. Sur le pas de tir, la mixité est la règle : mixité sociale, mais également mixité des sexes. Rien ne distingue un archer d’un autre, que sa capacité à envoyer sa flèche au centre de la cible. Vous l’aurez compris, il n’y a pas d’un côté les hommes et de l’autre les femmes. Les arcs sont les mêmes, les distances de tir également et si aujourd’hui, lors des compétitions, on parle de tir au masculin et au féminin, les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ont inscrit au programme des réjouissances une épreuve de tir mixte par équipes !
« Le tir à l’arc ? Le respect est une valeur fondamentale du tir à l’arc. Plus précisément, il structure les relations des archers, les invite à vivre ensemble sur le mode de l’équité de telle manière qu’il n’existe de rivalité entre eux, que celle d’être le plus adroit sur le pas de tir. Dans les faits, cela se traduit par l’incertitude des résultats quand deux archers s’affrontent en mode duel par exemple. Si vous aviez dans l’idée que parier sur l’archer X ou Y vous ferait à coup sûr rafler la mise… soufflez un coup et abstenez-vous, vous y laisseriez sans doute votre chemise. Pour résumer, que le meilleur gagne ! Pas le plus fort, pas le plus grand, pas le plus beau non plus, mais le plus adroit, le plus « costaud » mentalement. Les qualités requises ne sont pas physiques mais techniques. En l’espace de six saisons, le nombre de femmes/filles qui composent la section est passé de 16% en 2012, à un peu plus de 50% en 2018/2019. La FFTA dans son article « Tir à l’arc au féminin » affiche un objectif clair à l’horizon 2020 : avoir 30% de licenciées d’ici 2020. Cet objectif, l’ACBB l’a donc d’ores et déjà atteint pour la plus grande satisfaction des dirigeants de la section. « Nous nous en félicitons.
La ville de Boulogne-Billancourt, en collaboration avec des associations sportives, s'engage à rendre le tir sportif accessible aux personnes en situation de handicap mental. Cette initiative vise à offrir une activité sportive régulière et encadrée, tout en favorisant l'inclusion et le développement personnel.
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Depuis plusieurs saisons, la ville de Boulogne-Billancourt et la section tir sportif de l'USM Malakoff (USMM) s'associent pour offrir une pratique du tir sportif adaptée aux personnes en situation de handicap mental.
Selon Carlos Arrinda, référent sport et diversité de la ville de Boulogne-Billancourt, l'objectif est de développer une dynamique sportive forte auprès de ce public, en leur ouvrant des activités dites « élitistes ». Des collaborations ont été établies avec les fédérations de voile, boxe, escalade, et enfin, le tir sportif.
Ce projet vise à initier des adultes en situation de handicap mental à la pratique régulière du tir à 10 mètres avec des carabines de compétition. Les personnes concernées présentent des handicaps tels que la trisomie 21, les troubles autistiques et les psychoses infantiles.
L'idée est née de Carlos Arrinda, lui-même tireur régulier à l'USMM Tir. Avec l'enthousiasme de Monsieur Reclus, le projet a débuté par des actions ponctuelles, puis s'est développé en un stage de trois demi-journées avec une compétition amicale.
Les objectifs principaux sont de démontrer aux instances fédérales que le tir sportif peut être pratiqué par toute personne en situation de handicap mental, et de permettre à ces personnes de pratiquer cette discipline olympique dans un cadre sécurisé et encadré.
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Il est essentiel de souligner qu'il n'existe aucun lien entre handicap mental et perversion. Une personne trisomique peut utiliser une carabine à air comprimé olympique avec la même responsabilité et sécurité qu'une autre personne ayant reçu une formation adéquate.
Les participants ont exprimé une grande satisfaction quant à l'activité et aux liens humains tissés avec l'équipe de l'USMM Tir Sportif. Ils souhaitent pratiquer le tir à 10 mètres de façon régulière et participer à des compétitions. Le comportement des participants a été exemplaire, et leurs résultats sportifs remarquables.
Grâce à l'USMM Tir Sportif et à la ligue régionale de la FFT, des carabines laser ont permis de maintenir le projet pendant le confinement. Des séances ont été organisées grâce à l'aide bénévole de Philippe Reclus et d'autres membres du bureau.
La réouverture du stand de tir est attendue avec impatience pour continuer et développer cette activité. D'autres institutions concernées par le handicap sont intéressées par cette expérience unique, qui reprendra dès septembre.
Cette initiative est rendue possible grâce à l'engagement de Philippe Reclus et du bureau de la section Tir Sportif et de l'USM Malakoff Omnisports. Carlos Arrinda exprime sa profonde gratitude envers eux, au nom de tous les participants.
L’ACBB compte aujourd’hui plus de 12 000 adhérents qui pratiquent près de cinquante disciplines proposées par les 34 sections sportives au cœur de la ville, partenaire de la première heure. Le club totalise 32 médailles olympiques depuis sa création, 36 si l’on prend en compte les médaillés boulonnais avant 1943.
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