Le Tir aux Armes Règlementaires (TAR) permet la sauvegarde des armes réglementaires ayant été en dotation dans les armées du monde entier. L’objectif de cette discipline est d’appliquer des tirs sur les cibles d’un parcours dans un minimum de temps, avec un maximum de précision.
Georges DURAND, créateur du Tir aux Armes Règlementaires, a œuvré pour créer une discipline ayant pour origine le tir populaire. Un tir populaire initié par les Pouvoirs Publics à la fin du XIXème siècle et qui est à l’origine de notre Fédération.
Avec le soutien actif de Jacques TROUVÉ, Président de la Fédération Française de Tir, Georges DURAND, usant de sa double qualité de Parlementaire et d’officier supérieur (colonel de réserve), et avec le soutien des associations de cadres de réserves (UNOR et FNASOR) a sollicité et obtenu le haut patronage de Madame la Ministre de la Défense Mme Alliot Marie, dans les termes suivants : « Pour ce championnat qui s’inscrit dans la tradition Républicaine et doit contribuer à resserrer les liens entre la Nation et ses Forces Armées ».
Le 26 janvier 2005, au siège de la FFTir, a été officialisée la convention pour la création de la nouvelle discipline de Tir aux Armes Réglementaires (TAR) entre le Président de la Fédération Française de Tir et les Présidents de l’UNOR et la FNASOR.
À sa création, le TAR comportait deux épreuves fusil à 200 m, et une épreuve pistolet à 25m. Une épreuve carabine d’instruction 22 LR à 50 m fut rapidement rajoutée.
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À l’origine, le TAR ne pouvait utiliser que des armes militaires en calibre civil.
En application de la convention FFTir / ministères concernés / UNOR / FNASOR, le Président de la Fédération Française de Tir, le Directeur Technique National, la CNS TAR, rappellent le concept de cette discipline :
En 16 ans le règlement a évolué, tant en épreuves qu’en armement, en respectant les fondamentaux de la discipline. Les épreuves se sont densifiées (tirs sur gong à 25 m, classement en petit et gros calibre, etc). La discipline du TAR présente aujourd’hui un panel complet d’épreuves (voir les règles spécifiques du TAR). Toutes ces épreuves peuvent se pratiquer au sein du Centre National de Tir Sportif de Châteauroux-Déols.
Grâce au comité Guillaume Tell, la FFTir a obtenu la libération des calibres militaires. Toutefois, l’État Français ayant détruit l’armement national, la discipline a dû s’ouvrir à une plus grande variété d’armes militaires étrangères, puis par analogie à des armes civiles répondant pas aux mêmes critères. Cette dernière ouverture ayant entraîné des difficultés d’identification conséquences du §II-3 parfois mal interprété.
Voici quelques exemples d'épreuves pratiquées dans le cadre du TAR :
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ATTENTION ! 10 coups en précision (2 approvisionnements de 5 cartouches). 10 coups (2 approvisionnements de 5 cartouches) en vitesse. Le poids du départ est fixée à 1,360 kg par sécurité.
On tire 25 coups dont 5 d’essai.
La nouvelle Commission Nationale Sportive TAR a donc à charge d’établir une liste aussi exhaustive que possible des armes « autorisées » en affinant les critères d’accès (poids, dimensions, accessoires fixes ou amo-vibles …) ;
Les référents de ligue devront être recyclés dans cette perspective ;
Les diverses rencontres et championnats, championnats départementaux, championnats de ligue, championnats de France, Grand prix de France, seront des moments de rencontre à privilégier pour assurer ces formations d’arbitres, examens et recyclages.
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