Le quartier Saint-Bruno à Grenoble, malheureusement connu comme l'un des principaux points de vente de drogues et de cigarettes de contrebande, est régulièrement le théâtre d'incidents violents. Ces événements suscitent des inquiétudes quant à la sécurité des habitants et à la persistance du trafic de stupéfiants.
Ce nouvel épisode de violence vient s'ajouter à la déjà trop longue liste de fusillades survenues depuis le début de l'année dans la métropole grenobloise. Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, a en outre recensé pas moins de 26 meurtres ou coups de feu « non spécifiquement liés au narcotraffic » commis sur la voie publique.
FLASH INFO - Le quartier Saint-Bruno, connu pour être l’un des principaux points de vente de drogues et de cigarettes de contrebande de Grenoble, a été le théâtre d’une nouvelle fusillade, vendredi 25 octobre 2024 vers 21 heures. Sauf que, cette fois-ci, le tireur encagoulé qui a pris la fuite n’a pas tiré en l’air mais bien sur deux jeunes hommes, tous deux atteints de chevrotines de calibre 12. Une équipe de sapeurs-pompiers a rapidement pris en charge les deux victimes.
Ce samedi 12 octobre vers 10 heures, alors que le marché de la place Saint-Bruno à Grenoble était bondé, plusieurs coups de feu ont retenti à la hauteur du bar-PMU "Le Galopin", situé à l'angle de la rue de la Nursery. Un café à la terrasse duquel plusieurs clients étaient alors attablés. Par chance, personne n'a été blessé, l'auteur de la fusillade ayant apparemment tiré en l'air dans ce qui paraît être une démarche d'intimidation.
Il faut dire que le quartier Saint-Bruno, connu pour être l'une des plaques tournantes du trafic de stupéfiants à Grenoble, est le théâtre régulier de fusillades, sur fond de guerre de territoires menées par des bandes concurrentes.
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Pour la deuxième soirée de suite, des coups de feu ont retenti ce jeudi soir place Saint-Bruno, à Grenoble. Cette fois, personne n'a été blessé mais plusieurs étuis ont été retrouvés sur place. Encore une soirée marquée par des coups de feu dans le quartier Saint-Bruno à Grenoble. Quatre tirs ont été entendus ce jeudi soir, un peu avant 21 heures, sur cette place Saint-Bruno.
Rapidement sur place, les policiers nationaux ont recueilli les premiers témoignages, certains faisant état de deux hommes sur une trottinette, d'autres d'un tireur seul évoluant à pied. Tandis que des policiers se lançaient à la recherche du ou des suspects dans le secteur, leurs collègues ont instauré un périmètre de sécurité pour permettre les prélèvements des traces et indices, notamment de plusieurs étuis de projectiles retrouvés sur place.
Dans l'indifférence générale des commerçants et badauds qui continuaient à flâner dans les allées du marché et aux abords des commerces de la place !
Deux jours après les coups de feu ayant causé deux blessés cours Berriat, à Grenoble, le préfet Louis Laugier s’était rendu sur place le 20 mars 2024, à la rencontre des policiers et des habitants.
Une vive tension régnait ce mercredi soir dans le quartier Saint-Bruno à Grenoble, quelques heures après les coups de feu tirés par des inconnus dans l’après-midi. Des poubelles ont été jetées en travers de la rue Edgar-Quinet, une voie reliant le cours Berriat et la place Saint-Bruno, et des éléments de la Brigade anticriminalité procédaient à des contrôles à la hauteur de l’arrêt du tramway, sur le cours Berriat vers 20 h 45, ainsi que l’a constaté Le Dauphiné Libéré.
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Ce jeudi 14 novembre, des coups de feu ont retenti place Saint-Bruno à Grenoble. Peu de temps après, les policiers ont interpellé un individu armé d’un katana. Il était environ 15 heures, ce jeudi 14 novembre, lorsque des coups de feu ont retenti à proximité de la place Saint-Bruno, près du centre-ville de Grenoble (Isère). Ils ont interpellé un individu équipé d’un petit sabre type katana. Ce dernier a été placé en garde à vue. Les forces de l’ordre ont également découvert un fusil à canon scié caché derrière un muret, mais aussi un couteau, une bombe lacrymogène et trois cartouches non-percutées d'un calibre 12 à proximité.
Agissant dans le cadre d’une instruction ouverte par le parquet de Grenoble en avril 2024 pour trafic de stupéfiants, trafic de cigarettes et association de malfaiteurs concernant le quartier Saint-Bruno, les policiers de Grenoble ont interpellés le 8 octobre six hommes âgés de 18 à 49 ans et une femme de 24 ans", explique le procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant. Au cours de ces dernières perquisitions, les forces de l'ordre ont saisi 15.000 euros en espèces, 19.000 sur comptes bancaires, 2 kg de résine de cannabis ou encore de nombreuses munitions de différents calibres. Ces sept personnes ont été déférées devant un magistrat instructeur jeudi 10 et vendredi 11 octobre 2024. Après leur mise en examen, quatre personnes ont été incarcérées, trois autres placées sous contrôle judiciaire.
"Les tirs en l’air de ce matin sur le marché de Saint-Bruno sont vraisemblablement liés à l’opération anti-trafiquants de stupéfiants menée ces derniers jours, explique Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble. Ces sept individus ont été déférés devant le magistrat instructeur jeudi 10 et vendredi 11 octobre 2024.
Pour l’heure, rien ne permet de déterminer s’il s’agissait de tirs destinés à intimider d’autres dealers concurrents ou bien de réagir au dernier coup de filet opéré par la police dans le quartier. Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, privilégie la deuxième hypothèse. « Les tirs en l’air de ce matin sur le marché de Saint-Bruno sont vraisemblablement liés à l’opération anti-trafiquants de stupéfiants menée ces derniers jours, a‑t-il déclaré par voie de communiqué.
Ces tirs en l'air "vraisemblablement liés aux opérations de police menées ces derniers jours pour déstabiliser le trafic de drogue", explique le parquet de Grenoble. Ce type d’opération et les incarcérations qui s’ensuivent déstabilisent les organisations sur les points de deal et attisent les convoitises des concurrents.
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