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La Société de TIR sportif a été créée le 27 septembre 1983, succédant à une première association fondée en 1965, qui était restée inactive depuis plusieurs années.

Le 24 octobre suivant, la municipalité a mis à disposition de la Société de Tir pour la pratique de ses activités, une carrière désaffectée située route de Chaux.

L’affiliation à la FFTIR a été délivrée en 1984, année de lancement d’un ambitieux programme d’aménagement échelonné sur plusieurs années, qui se poursuit encore actuellement.

L’ensemble des installations qui existent aujourd’hui est le fruit de l’investissement de nombreux bénévoles, et parmi ceux-ci, des membres fondateurs.

Le projet phare a été constitué par la construction d’un pas de tir 10 m de 20 postes, et d’une salle de réception, la municipalité ayant participé financièrement à ces deux dernières opérations.

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La Confrérie des Arbalétriers de Saint-Georges est devenue, à la disparition de ses consœurs et au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’unique dépositaire de l’ancestral tir à l’arbalète historique dans la Vallée de la Lys.

Héritiers des nobles traditions du passé, les arbalétriers de Bousbecque demeurent, à notre connaissance, les seuls en Europe à pratiquer encore le tir avec le type d’armes qu’ils détiennent, classées parmi les "grandes arbalètes à pied de biche", et dont l’origine remonterait au XVe siècle.

Le "pied de biche", encore appelé "coq", étant la pièce métallique articulée, attachée à la ceinture, servant de levier pour bander l’arc d’acier qui permettra d’envoyer le trait (à l’horizontale) vers la cible dénommée "bersault’’. Une rue de la localité portant d’ailleurs ce nom.

La nature et la fabrication même de ces armes de jet, devenues des objets de loisirs, n’ont pas été modifiées depuis des siècles et sont restées fidèles à l’esprit de celles utilisées pour la défense de nos villes et villages par les milices bourgeoises du XVIe siècle.

La Confrérie Bousbecquoise a été reconnue officiellement en 1715.

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Forte des statuts de cette époque et des us et coutumes inchangés depuis, elle réunit à ce jour 17 confrères pour qui la camaraderie, l’amitié et la tolérance restent les bases primordiales de la pérennité des traditions arbalétrières.

Les confrères, à leur entrée à la Saint-Georges, prêtent toujours serment et s’engagent notamment à ne parler ni de religion, ni de travail, ni de politique sur le pas de tir.

Fidèles à leur devise : "L’Honneur, la Concorde, l’Amitié mutuelle, rendront la Confrérie, Dieu aidant, immortelle". Devise conservée sans aucune modification ou adaptation au monde actuel ou aux croyances de chacun.

L’usage de l’arbalète remonte à des temps très anciens.

Autrefois regroupés en Guilde (ou Gilde), les arbalétriers servaient le seigneur en défendant propriétés et châteaux, ainsi d’ailleurs que leurs propres biens.

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En 1576, Philippe II, Comte de Flandre, Roi d’Espagne et souverain des Pays-Bas, accorda à la Confrérie voisine de Tourcoing un certain nombre de privilèges.

Quelques années plus tard, un texte fera état de la présence en 1592 de Gens en armes à Bousbecque montant la garde le long de la Lys.

En mai 1715, époque de la réorganisation des confréries de la Châtellenie de Lille, la Saint-Georges reçut officiellement ses statuts et règlements établis par Messire Pierre François Ghislain le Vaillant, Seigneur de Wadripont, Baron de Bousbecque.

L’arbalète, par sa puissance, a toujours fasciné. Son poids varie de 10 à 12 kilos.

Son tir horizontal, entre 39 et 46 mètres, est d’une redoutable précision.

À tir non tendu, le trait en frêne (pesant de 90 à 120 grammes et muni d’une pointe d’acier) peut atteindre plus de 250 mètres.

Les arbalétriers de Bousbecque sont en recherche constante d’armes historiques qui peuvent leur être confiées, à titre de prêt, pour les remettre en état et en circuit.

Ceci avec le souci constant de défendre un patrimoine qu’ils ne veulent pas voir disparaître dans les décennies à venir.

Les arbalétriers, vêtus de leur sarrau blanc, ont tous leur propre matériel.

L’origine de cette tenue n’est pas connue de façon formelle à ce jour.

On suppose cependant que les conditions de tir ont nécessité une protection de leurs vêtements à l’image de ce qui existait à l’époque dans les écoles ou les bureaux.

La couleur blanche, repérable à plus de 40 mètres, a dû être choisie pour la sécurité des confrères circulant sur le pas de tir.

Cette ample tenue étant également un signe de reconnaissance entre les confréries existant alors dans la région.

Des milliers de confrères sont encore présents en Europe et perpétuent de semblables valeurs.

Même si leurs armes et leurs coutumes sont différentes, ils gardent, ancrée dans leurs villes et leurs statuts, la même culture.

En 2008, la Confrérie de Bousbecque a adhéré, (via la Convention Française des Guildes Historiques de Tir) à l’EGS, (Communauté européenne des gildes de tir )... son équivalent européen.

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