Grenoble, une ville des Alpes, est confrontée à une recrudescence de la violence armée, souvent liée au trafic de drogue. Ces incidents, impliquant fréquemment des armes de type kalachnikov, suscitent l'inquiétude et mettent en évidence les défis sécuritaires de la ville.
Une attaque armée a ciblé un fourgon blindé transportant des fonds dans le centre-ville de Grenoble. L'incident s'est produit sur le cours Berriat, où au moins un homme armé a ouvert le feu. Selon France Bleu Isère, un témoin a entendu une dizaine de coups de feu. La police a confirmé "un échange de coups de feu".
Les auteurs de l'attaque ont utilisé plusieurs véhicules, dont un fourgon blanc et deux Mercedes. Le fourgon blanc a été incendié, et l'une des Mercedes a été retrouvée incendiée dans l'agglomération grenobloise. Les occupants du fourgon de la société Loomis n'ont pas été blessés. Le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant, et le préfet de l’Isère, Louis Laugier, se sont rendus sur place.
Le préfet Louis Laugier a déclaré : « Il y a un fait d’une extrême gravité qui s’est produit ce matin qui se traduit par une tentative de braquage. » Il a également souligné la mobilisation des forces de l'ordre pour retrouver les auteurs.
Deux jeunes hommes, dont un mineur, ont été blessés par balle dans deux quartiers sensibles de Grenoble. La première victime, un jeune homme de 21 ans, a été touchée au mollet gauche dans le quartier de la Villeneuve. Un peu plus tard, un mineur de 17 ans a été blessé à la cuisse dans la cité Mistral. Leurs pronostics vitaux n'étaient pas engagés.
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Selon Le Dauphiné Libéré, des hommes à bord d'une voiture auraient tiré sur le mineur « avec une arme de guerre, probablement de type kalachnikov ». Le jeune homme aurait réussi à fuir à scooter après avoir été la cible d'une douzaine de coups de feu.
Jean-Pierre Maldera, ancien parrain de la mafia italo-grenobloise, a été tué lors d'une fusillade sur l'autoroute A41 près de Grenoble. Les auteurs des tirs sont toujours recherchés. Selon les premières conclusions du légiste, l’ancien mafieux aurait d’abord été visé par des tirs de kalachnikov «dont au moins un» qui l’aurait atteint au niveau du coude. Le véhicule agresseur a fait demi-tour et a emprunté l’autoroute à contresens pour venir le percuter violemment.
Les autorités n'hésitent plus à parler de « guerre des gangs » en raison des épisodes de violence par arme à feu liés au trafic de drogue. La préfète de l’Isère a souligné que "la guerre contre le fléau du narcotrafic sera longue et difficile."
En fin de soirée, une fusillade a éclaté rue des Clercs, en plein centre-ville de Grenoble. D'après la police, une kalachnikov a été utilisée. Les dégâts ont été matériels, notamment dans la vitrine d'un magasin de vêtements. Selon des témoignages, "un homme cagoulé a tiré en rafale sur la vitrine de la boutique" avant de repartir calmement.
Des tirs à l'arme automatique ont également eu lieu dans le quartier du Village Olympique. Deux individus ont tiré sur une Renault Twingo, sans faire de victimes.
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Lamri Hanachi, âgé de 46 ans, baignait dans le milieu de la criminalité iséroise et drômoise. Il avait été condamné à 12 ans d'emprisonnement pour "complicité de meurtre" en 2011 dans une affaire de règlement de comptes.
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