Zara, la célèbre marque de prêt-à-porter, s'est retrouvée au cœur de plusieurs polémiques récentes, suscitant l'indignation et les appels au boycott. Ces controverses concernent à la fois des produits spécifiques et des campagnes publicitaires, et ont soulevé des questions sensibles liées à l'antisémitisme et à la situation géopolitique au Moyen-Orient.
La marque de prêt-à-porter Zara a mis en vente, sur son site Internet, un t-shirt pour enfant rayé et avec une étoile jaune au niveau du cœur, censée être celle d’un shérif. Mais les internautes ne l’ont pas vue ainsi et se sont insurgés contre ce vêtement «au goût douteux» qui fait plus songer à l’étoile jaune que portaient les Juifs pendant la Seconde guerre mondiale et au pyjama des camps d’extermination.
Le groupe Inditex, détenteur de la marque Zara, précise que «l’article n’est plus disponible dans [leurs] magasins» et assure que «le motif voulait s’inspirer réellement de l’étoile de shérif des grands westerns». Pourtant, le mal était déjà fait.
Plus récemment, Zara a supprimé de son site internet une campagne publicitaire sur laquelle apparaissent des mannequins aux membres manquants. La société espagnole a été accusée de se moquer ainsi des victimes de la guerre au Proche-Orient. Les photographies, montrant également des statues enrobées de blanc, ressemblant à des cadavres enveloppés, ont été retirées « dans le cadre de sa procédure normale de rafraîchissement du contenu », a déclaré sa société mère Inditex, selon Reuters.
Dans un communiqué, le groupe Inditex, propriétaire de Zara, explique qu'il s'agit d'une méprise et que ces clichés auraient été pris avant le début des bombardements à Gaza.
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Ces clichés n'ont pas seulement suscité des réactions sur les réseaux sociaux. Une partie de la vitrine du magasin Zara, rue du Calvaire a été brisée au cours de la manifestation antifa de vendredi soir. Comme sur d’autres commerces du centre-ville, la façade du magasin Zara a été taguée par une partie des manifestants.
Face à la polémique, Zara a finalement décidé de retirer la campagne publicitaire.
Les polémiques entourant Zara ne se limitent pas à ces incidents récents. L'enseigne a déjà été critiquée pour ses pratiques en matière de droits des travailleurs dans l'industrie textile. Zara est en effet la marque la plus rentable du groupe Inditex, qui détient entre autres Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius ou encore Pull & Bear.
Depuis le 28 avril, les retours de commandes passées sur le site Internet de Zara sont payants. L’enseigne espagnole a précisé sur son site que ce coût, déduit du montant remboursé, s’élevait à 1,95 euro par retour, rapporte BFM Business.
Ces controverses interviennent dans un contexte de tensions accrues liées au conflit israélo-palestinien. L'Associated Press rapporte que le président des Etats-Unis organise aujourd'hui une réception à l'occasion de la fête juive, alors que les actes antisémites se sont multipliés outre-Atlantique depuis l'attaque du Hamas en Israël.
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La Russie demande la libération des otages Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov a exigé la libération des otages détenus à Gaza lors d'appels téléphoniques dimanche et lundi avec le Hamas et d'autres factions palestiniennes, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
| Type de polémique | Description | Réaction de Zara |
|---|---|---|
| T-shirt pour enfant avec une étoile jaune | Le t-shirt est perçu comme une référence à l'étoile jaune portée par les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. | Retrait du produit de la vente. |
| Campagne publicitaire avec des mannequins aux membres manquants | La campagne est accusée de se moquer des victimes de la guerre au Proche-Orient. | Retrait de la campagne publicitaire. |
| Conditions de travail dans l'industrie textile | Zara est critiquée pour ses pratiques en matière de droits des travailleurs. | (Informations non disponibles dans le texte fourni) |
| Retours payants | Depuis le 28 avril, les retours de commandes passées sur le site Internet de Zara sont payants. | Zara facture 1,95 euro chaque renvoi d’article dans un point de dépôt. |
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