La ville de Digne-les-Bains possède, de par son histoire et son environnement, un lien très fort avec le sport. Cette année, la ville a obtenu les trois lauriers du label « Ville active sportive ». Cette distinction récompense les actions de la ville pour le développement de son patrimoine sportif, l’accessibilité et la pratique des activités sportives.
Le tir sportif continue de séduire toujours plus d'amateurs. Il séduit plus que la natation, le tennis ou l'équitation. En tout, plus de 6.000 personnes sont inscrites dans un club de tir.
Samedi 6 octobre, les Ceintures Noires de Judo se retrouvent pour une journée de début de saison sportive à Digne-les-Bains. Cette journée est organisée par la commission culture judo et ceintures noires du Comité départementale de Judo. Cette commission se charge de mettre en valeur le parcours d'une ceinture noire, sa représentation et son statut, aussi bien en tant que sportif compétiteur, dirigeant, enseignant, ou simple pratiquant.
La journée est sur le thème de la défense, le matin est consacré au tir aux armes de poing et l’après-midi à un stage de Ju Jitsu.
La Société de Tir Sportif les 3 Vallées (STS3V) de Digne-les-Bains organise la demi-journée tir. Après une instruction sur la sécurité et un cours théorique, les judokas passeront rapidement à la pratique. Chaque participant peut tirer dans différents calibres, 22, 38 ou 45 sous la forme d’un concours. La deuxième partie des tirs est réalisée avec un 44 magnum.
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L’après-midi sera consacré au stage de Ju Jitsu. Les ceintures noires se déplaceront dans les locaux du Judo Club Dignois où le professeur Jean-Marc Gillet fera profiter de sa maîtrise des techniques de Ju Jitsu et de self défense.
René Biechelin se souvient parfaitement du moment où tout a basculé : "Après l'attentat du Bataclan, fin 2015, j'ai vu quelque chose que j'avais jamais vu. Tous les jours, on avait de nouveaux inscrits, je n'en revenais pas. Et ce n'est pas tout. Parmi ces nouveaux inscrits, on avait un nombre étonnant de femmes.
D'abord, durant six mois, il convient de familiariser avec le tir en utilisant des armes à air comprimé. À l'armurerie U Cacciatore, à Bastia, on conseille régulièrement les nouveaux pratiquants, qui s'apprêtent à acheter leur première arme de poing. "Mais la plupart ont largement eu le temps de se faire une idée au stand de tir, où plusieurs armes sont à disposition. Ils les ont essayées, et ont pu déterminer le genre d'arme qui leur convient.
Quant à savoir si la pratique du tir sportif demande des prédispositions particulières, René hausse les épaules. "Pas du tout. Bien sûr, il vaut mieux ne pas trembler, alors plus on est jeune, mieux c'est", s'amuse le président du club de tir. "Mais tout le monde peut y arriver.
Sur le pas de tir, Jean-Paul Farrugia ajuste le canon, vise... et presse la gâchette. Un plomb file frapper dix mètres plus loin la cible électronique qu'il a choisie quelques minutes plus tôt.
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Comme ici dans les mains de Jean-Paul Farrugia, les armes à air comprimé, de poing ou d'épaule, sont souvent utilisées pour la pratique du tir sportif.
Quand on demande à René Biechelin quel est le profil de ses licenciés, on constate vite qu'on est loin de la caricature du maniaque fanatique de calibres : "On a beaucoup d'architectes, des avocats, des professionnels de santé... On a trois anesthésistes ! Les gens qui viennent ont souvent une profession assez stressante, et c'est un moyen de souffler, de décrocher du quotidien, de se focaliser sur tout autre chose.
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