Ambiance inhabituelle dans le centre-ville de Combourg (Ille-et-Vilaine), jeudi 14 novembre 2024, en fin d’après-midi. La présence d’un hélicoptère survolant la cité de Chateaubriand et de nombreux gendarmes dans les rues n’est pas passée inaperçue et a été abondamment commentée sur les réseaux sociaux.
Des individus masqués ont tiré avec des mortiers d'artifice devant un établissement scolaire à Combourg (Ille-et-Vilaine), jeudi 14 novembre 2024. Plusieurs détonations ont retenti dans les rues de Combourg, jeudi 14 novembre 2024, où un hélicoptère des forces de l’ordre et de nombreux gendarmes ont été déployés. Personne n’a été blessé.
La raison d’un tel déploiement des forces de l’ordre ? De nombreuses détonations entendues dans l’après-midi.
La scène se passe vers 16h30, près de l’établissement scolaire François-René de Chateaubriand. Des individus masqués circulant dans une voiture ont tiré avec des artifices devant un lycée de Combourg (Ille-et-Vilaine), jeudi 14 novembre 2024. Ils étaient habillés tout en noir, avaient le visage recouvert par un masque d’Halloween et portaient une capuche. Ils ont commencé à tirer avec des mortiers d'artifice. La dizaine de lycéens rassemblés devant les grilles est rentrée dans l’établissement se mettre à l’abri.
Une voiture de couleur jaune ou orange avec des occupants masqués a semé la panique dans le centre-ville de Combourg en lançant des mortiers ou feu d’artifice au hasard. Lors de ce road-movie, la voiture est passée, à un moment, près de la cité scolaire F.R. de Chateaubriand, à une dizaine ou une centaine de mètres, mais cela n’a pas affecté la vie scolaire « et les enfants n’ont jamais été mis en danger » nous indique le proviseur de la cité scolaire Emmanuel Lagarde. Les élèves (dont certains étaient en pause dans la cour) ont cependant entendu le bruit causé par ces mortiers, ce qui a suscité des interrogations de leur part.
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« Ça a duré une vingtaine de secondes », rassure Emmanuel Lagarde le proviseur du lycée Chateaubriand.
En cause ? Des individus cagoulés seraient sortis d’un véhicule pour tirer des mortiers d’artifice, contraignant quelques élèves à se réfugier à l’intérieur de l’établissement.
Les témoignages sont parfois contradictoires et les rumeurs enflent sur les réseaux sociaux. Entre confusion et rumeurs, les faits sont parfois difficiles à établir et l’affaire semble embrouillée. L’affaire est arrivée au parquet de Saint-Malo qui s’est saisi de l’affaire.
La personne, soupçonnée d’avoir tué avec un fusil de chasse, un homme de 37 ans samedi matin, à Mesnil Roc’h, a été déférée au parquet de Rennes, ce dimanche, où elle a été mise en examen pour homicide volontaire et écrouée.
Samedi, vers 5 h 30, la victime, un homme âgé de 37 ans, avait été retrouvée morte par les secours arrivés sur place 4 rue du Calvaire à Mesnil-Roc’h, près de Combourg. L’homme, gisant à l’extérieur du logement situé à cette adresse, portait une plaie liée à un tir de fusil de chasse et une seconde liée à des éclats de vitre. Les secours ont été alertés peu avant 5 h 30. Rapidement une quinzaine de pompiers ont été dépêchés sur place. À leur arrivée la victime, un homme âgé de 37 ans et domicilié à Saint-Malo, se trouvait à l’extérieur d’une maison, située 4 place du calvaire. Les secours n’ont pu que constater son décès.
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Rapidement, la personne demeurant dans l’habitation avait été interpellée comme étant l’auteure présumée du coup de feu. Les gendarmes également présents ont rapidement interpellé l’auteur présumé du tir, l’habitant des lieux, un homme âgé de 62 ans qui a été placé en garde à vue. Présentée dans un premier temps comme étant, un homme âgée de 62 ans, la personne suspectée d’avoir tiré, est une femme, depuis son changement de sexe enregistré, l’année dernière, à l’état civil. Une femme et deux enfants qui se trouvaient également dans la maison au moment des faits ont eux été choqués.
Si la sexagénaire, avait déjà été cambriolée à deux reprises, l’hypothèse du scénario envisagé un moment, d’un nouveau cambriolage qui aurait mal tourné semblerait s’éloigner. Selon les premières constatations, la victime se trouvait à l’intérieur de la maison au moment du coup de feu et aurait ensuite été projetée à l’extérieur sous la puissance du tir. « Il y aurait eu une intrusion nocturne de la victime dans les lieux » explique la procureure de Saint-Malo Christine Le Crom qui précise que la personne demeurant dans cette maison « avait déjà été cambriolée l’été dernier et la semaine dernière ».
« La victime et l’auteure se connaissaient » précise, Christine Le Crom, la procureure. Les deux enfants de la femme étaient arrivés chez elle pour les vacances. Une échauffourée entre, l’un d’eux, âgé de 16 ans, et la victime aurait éclaté au cours de la nuit selon le parquet. La mise en cause aurait alors fait feu avec un fusil de chasse. Sous l’impact de la puissance du tir, la victime touchée au thorax, aurait été projetée à l’extérieur du logement.
L’homme décédé était déjà connu de la justice. Si pour l’heure, l’hypothèse d’un cambriolage qui aurait mal tourné semblerait peut-être se dessiner « le contexte exact de cette affaire reste toutefois à déterminer » souligne le parquet. Une autopsie du corps devrait être réalisée prochainement.
Selon la procureure, le contexte, dans lequel s’est déroulée cette affaire, reste encore « assez nébuleux » et la piste d’un problème lié à une affaire de stupéfiants n’est pas écarté. Présentée au pôle criminel du parquet de Rennes, (après le dessaisissement du parquet de Saint-Malo), l’auteure présumée des faits « très connue de l‘institution judiciaire » a été mise en examen pour « homicide volontaire » et placée en détention provisoire. Une information judiciaire a été ouverte sur ces faits et confiée à un juge d’instruction.
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