La ville du Havre a été le théâtre de plusieurs incidents impliquant des tirs de mortier, suscitant l'inquiétude et nécessitant l'intervention des forces de l'ordre.
Une enquête a été ouverte pour meurtre après la mort d’un homme au Havre, a indiqué dimanche le procureur de cette ville de Seine-Maritime, une source policière évoquant un tir d’« arme à feu ou de mortier » en « plein visage ».
« La victime aurait été prise à partie pour des raisons ignorées par un groupe d’une dizaine d’individus et un coup de feu a été tiré », a déclaré à l’AFP le procureur Bruno Dieudonné.
Ce coup de feu - dont on ignore s’il a provoqué la mort de la victime - « a été tiré dans des circonstances que l’enquête pour meurtre confiée à la police judiciaire de Rouen n’a pas encore permis d’établir », a-t-il souligné.
Selon une source policière locale, le meurtre a eu lieu samedi vers 19h40 dans une rue située à 3 km de l’aéroport Le Havre-Octeville.
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En l’état, « il est beaucoup trop tôt pour relier ces faits à un trafic de stupéfiants », a relevé le magistrat.
Une nonagénaire du Havre (Seine-Maritime) a été surprise par « une grosse explosion », le vendredi 21 mars 2025. Le 21 mars dernier au soir, un mortier d'artifice a atterri dans la salle de bain d'une femme de 92 ans, au cinquième étage d'un immeuble rue Voltaire au Havre.
Vers 22h le vendredi 21 mars, un mortier d'artifice a atterri et explosé dans un appartement au cinquième étage de la rue Voltaire, en face du Volcan au Havre, selon les informations révélées par Paris-Normandie, que le parquet du Havre confirme à "ici Normandie". La propriétaire de l'appartement, âgée de 92 ans, se trouvait à l'intérieur. Elle n'est pas blessée, mais a porté plainte. Elle nous raconte sa frayeur.
Un tir de mortier a atteint sa salle de bains située au 5e étage de l’immeuble. La nonagénaire qui regardait la TV a été surprise par "une grosse explosion". Jeannine Prigent a du mal à se remettre de ses émotions. Vendredi dernier, elle a échappé au pire.
Ce soir-là, Jeannine Prigent regarde la télévision dans son salon, quand vers 22h, elle entend "une grosse explosion". "Ça a fait un gros bruit, et après j'ai vu une sorte de flamme passer", raconte la nonagénaire. Alors qu'une épaisse fumée se propage dans son appartement, elle se dépêche d'appeler ses voisins de palier au secours.
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« Ça a fait un gros bruit, et après j’ai vu une sorte de flamme passer , précise à Ici Normandie la dame âgée de 92 ans.
Fabienne Duménil, sa voisine, se rappelle : On a aussi entendu l’explosion. "On a aussi entendu l'explosion", poursuit Fabienne Duménil, sa voisine.
Avec son mari, ils se rendent dans la salle de bains et découvrent un gros trou dans la fenêtre. Quand elle arrive avec son mari dans l'appartement, ils découvrent un gros trou dans la fenêtre de la salle de bain, et deux morceaux d'une vingtaine de centimètres : "On a tout de suite reconnu que c'était un mortier d'artifice." Car depuis cet été, "on en retrouve régulièrement dans la cour de l'immeuble", dénonce Fabienne.
Au sol, deux morceaux d’une vingtaine de centimètres : On a tout de suite reconnu que c’était un mortier d’artifice.
La voisine, exaspérée, raconte que des mortiers sont régulièrement envoyés depuis cet été. Le soir même, elle a couru pour tenter d'apercevoir les auteurs du tir "mais ils étaient déjà partis".
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Celui-ci aurait été tiré depuis le parking situé en contrebas. Des traces de poudre blanche sont encore visibles au sol. La victime a déposé plainte et des relevés d’empreintes ont été effectués sur les mortiers.
Jeannine a de son côté porté plainte, des empreintes ont été relevées sur les morceaux du mortier, mais n'ont donné lieu à aucune interpellation pour le moment, nous indique le parquet du Havre. En attendant, Jeannine en fait encore des cauchemars : "Si j'avais été dans la salle de bain en train de prendre ma douche, je ne serais peut-être plus là. Parce qu'il faut voir l'engin, c'est pas petit !"
Jeannine, elle reste marquée : Si j’avais été dans la salle de bains en train de prendre ma douche, je ne serais peut-être plus là.
L'habitante a porté plainte, et raconte avoir eu une peur bleue.
Des policiers havrais ont reçu ce mardi 28 mai dans l'après-midi, des tirs de mortiers de la part de jeunes qu'ils s'apprêtaient à contrôler dans un hall d'immeuble, dans le cadre d'un trafic de stupéfiants. Des policiers de la brigade spécialisée de terrain du Havre ont reçu, le mardi 28 mai aux alentours de 15H30, des tirs de mortier de la part de jeunes qu'ils se préparaient à contrôler.
Aux alentours de 15h30, des policiers ont tenté de contrôler quatre individus soupçonnés de revente de produits stupéfiants dans un immeuble de l'avenue du 8 mai 1945.
Le petit groupe stationnait dans un hall d'immeuble, connu pour la vente de produits stupéfiants. À l'arrivée des forces de l'ordre, les jeunes ont pris la fuite pour se réfugier derrière des buissons. L'un d'entre eux s'est alors dirigé vers les policiers, et a lancé à plusieurs reprises des engins d'artifice. Les individus, a priori au nombre de quatre, prennent ensuite la fuite, tandis que les recherches policières s'intensifient dans le secteur.
Cependant, ces derniers ont pris la fuite et se sont réfugiés derrière des buissons non loin de l'immeuble. L'un des individus s'est alors dirigé vers les policiers pour tirer des mortiers.
Les agents se sont protégés derrière leur véhicule. Aucun d'entre eux n'a été blessé.
Deux d'entre eux, âgés de 18 et 19 ans, sont interpellés dans l'après-midi. Les policiers ont finalement interpellé deux individus: l'auteur présumé des faits, âgé de 19 ans, et un autre de 18 ans.
Un quatrième individu présent lors des faits, qui se sont déroulés ce mardi 28 mai, n'a pas été retrouvé. Aucun policier n'a été blessé par les tirs de mortiers.
Quelques heures plus tard, vers 20 heures, un troisième individu, âgé de 17 ans, s'est présenté à l'accueil du commissariat du Havre avec son père.
Les trois suspects ont été placés en garde à vue. Trois individus ont été placés en garde à vue après des tirs de mortiers ayant ciblé des policiers au Havre (Seine-Maritime) mardi 28 mai, a appris BFM Normandie auprès de la police.
En marge du traditionnel feu d'artifice du 14 juillet à Saint-Romain-de-Colbosc, une bande de jeunes cagoulés a semé la terreur en lançant des mortiers d'artifice. Un incident impliquant une bande de jeunes et une famille avec un nourrisson a gâché la fête ce 14 juillet à Saint-Romain-de-Colbosc.
À Saint-Romain-de-Colbosc, comme dans toute la France, le 14 juillet est synonyme de célébration.
Une enquête a été ouverte par le parquet du Havre, menée par la brigade de Saint-Romain-de-Colbosc, après des faits survenus en toute fin de soirée, lundi 14 juillet. Sur les réseaux sociaux, une personne évoque "une bande de jeunes avec des cagoules, casques de motos et vêtements sombres [qui] nous ont visés avec des feux d'artifice".
« C’était vers 23 h 45, après la fin du feu d’artifice. Avec mon conjoint, notre fils, mon frère et ma sœur, on attendait que le mouvement de foule passe pour rentrer. Arrivés sur le parking Élisée Lecat, on a vu des jeunes qui lançaient des feux d’artifice. Au loin, on leur a demandé d’arrêter car il y avait des gens et des voitures. C’est alors qu’ils nous ont visés. J’ai à peine eu le temps de remonter la capote de la poussette dans laquelle se trouvait mon fils de huit mois pour le protéger », raconte Mathilde à la rédaction de 76actu. « Il y avait intention de nuire », assure-t-elle.
Cette victime présumée précise avoir été ciblée, elle et son fils de huit mois qui était dans une poussette, par des projectiles.
"Un groupe de jeunes individus, entre six et huit, aurait été vu en train de lancer un mortier d'artifice dans la direction d'une famille avec une poussette, détaille Agathe Ponge, la commandante de la compagnie de gendarmerie départementale du Havre. Les faits ont été signalés par un témoin.
Les passants se sont ensuite mis à la poursuite des fauteurs de troubles pour que les gendarmes puissent les interpeller, Mathilde les ayant appelés entre-temps.
« Mon frère et ma sœur ont été frappés par les agresseurs. Il y a également un jeune qui passait par là qui a tenté de s’interposer. Il a un tendon cassé, des contusions et des hématomes au visage », déclare la mère de famille.
D’après les témoins, les jeunes à l’origine des tirs étaient armés.
« Ils avaient des lames sur eux. L’un d’entre eux avait un tire-bouchon et a essayé de blesser mon conjoint avec », indique Mathilde.
Au final, seul un des jeunes mis en cause est appréhendé par la gendarmerie, avant d’être relâché.
D’après la gendarmerie, « une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités de chacun dans cet événement ».
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